1°) sur la volonté de lutter du plus grand nombre, car ta proposition repose sur l’action d’un nombre de "claviéristes contestataires" pour connaître un minimum d’efficacité. Les méthodes de fabrication du consentement ont encore de beaux jours devant elles et l’action politique, d’autant moins de perspectives à terme. Nous n’avons pas de conscience de classe, contrairement à nos maîtres...

2°) Sur l’objet de la reconquête elle même, à laquelle notre situation nous incite. Répartir la richesse devrait certes être la priorité des priorités, pour des raisons morales, peut-être, mais avant tout pour relancer l’économie et donc sauver le système d’échanges actuel. Mais la notion de richesse - ou de propriété - est elle-même fondamentalement viciée car elle contient l’exigence de son propre accroissement ou concentration. La répartition reste donc une idée marginalisée dans le débat public et ne bénéficiera jamais de soutiens -financiers- suffisants pour s’imposer dans les esprits, d’autant que ce vice est plus difficile à percevoir en soi-même que chez les autres...