• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de Hijack ...

sur Le Salaire universel comme antidote au chômage !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hijack ... Hijack ... 19 septembre 2014 16:46

Ouais, je pensais bien ne pas être compris par bcp !

*
Prends une usine ... 100 gars ! Dans les 100 il y aura un tiers qui bossent sans trop en faire, normalement quoi, pas un pet de plus, pas moins. Il y aura une bonne partie qui chercheront à fayoter, espérant gagner des galons en dénonçant les retardataires, les fauteurs etc ... ces fayots bons à rien représentent bien 20 % -malgré leur fayotage n’arrêtent pas de se plaindre envers les responsables et dirigeants, pour tenter de masquer leur incompétence professionnelle et psy ... dans le privé, se plaindront des responsables et patrons pour se faire passer pour des rebelles- Il y aura un tiers qui, se syndicalisent, ainsi, n’auront même pas à sortir leurs corones pour se défendre et compteront sur les syndicats, bossent quand il peuvent et quand ils veulent, à la vas-y que j’te pousse. Les 14/15 % restants, sans fayoter, sans en faire trop, resteront libres, ne se syndiqueront pas mais seront autant exigeants envers le patronats qu’envers eux mêmes, donc auront un rendement hyper qualitatif. Finalement ces derniers seront recherchés et peuvent se pointer directement chez le boss et demander une augmentation >>> il la leur donnera sans broncher. Autrement, ils chercheront ailleurs et trouveront rapidement. A chaque nouveau job, ils progresseront etc ... Bien sûr, la dernière catégorie n’est valable que pour les gens n’étant pas engagés familièrement.
.
J’ai vécu ça un peu partout ... et rien ne change en France (ailleurs, c’est tout autre chose) ... Je n’accable personne, chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il a. Je ne défends pas les patrons bien que je l’ai été un certain temps. Les gars qui bossaient avec moi me faisaient confiance ... aucun d’eux n’était un larbin que je n’aurai pu supporter. Quand l’un d’eux me soumettait son souci, on essayait de régler ça au plus vite et tout se passait bien. C’était une petite boîte et je devais bosser plus de 20/jour, sans W.E ni vacances. Tous les profits quand il y en avait été divisés entre les employés. Quand notre principal client (85 % de notre C.A) a connu un grave souci et la crise débutant, les banques nous ayant serré la vis ... au moment où je commençais à fonder famille. Étant comptable de profession, j’ai vite vu venir le danger ... non pour moi, car je savais que je pouvais facilement remonter la pente, ma compagne bossait et gagnait bien sa vie, mais pour les ouvriers hautement qualifiés qui bossaient dur - étaient en général payés 20 % au dessus de la moyenne dans leur profession - et les dettes que je pouvais laisser si je mettais la clef sous le paillasson ... j’ai vite liquidé les dettes sociales (les plus durs à négocier), fais en sorte que chaque gars trouve rapidement solution (via les entreprises qui bossaient avec nous, quitte à déménager parfois ...) ... bref, c’était comme une petite aventure et j’ai fermé sans regrets, ne laissant aucune dette à part quelques fournisseurs qui me cherchaient des noises au plus mauvais moment. J’ai obtenu Quitus et parti libre, les gars ont repris leur chemin professionnel et j’en vois quelques uns de temps à autre. Tout ça avait confirmé ce que je pensais, en engageant les ouvriers, il y avait les bons et les moins bons ... généralement les moins bons étaient aussi mauvais dans la vie de tous les jours pour le côté sociologique.
.
Dans les bureaux des grandes entreprises c’est encore pire, seulement plus de larbins ... bons à rien et ça va tjrs ensemble.
.
J’ai bossé très peu dans des administrations .... c’était pas pour moi ; malgré jobs et salaires avantageux ... ne pouvais rester plus de quelques jours.
.
C’est vrai, je bougeais bcp, mais c’est mon tempérament ... et encore, j’ai évité de trop en dire, sachant que bcp s’ils prennent la peine de me lire, soit ne vont pas me croire (je m’en bas, les K.), soit vont faire semblant d’en rire ou je ne sais quoi ... et dire que ce n’est qu’une infime partie de ma vie professionnelle.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès