"En ce qui me concerne, je suis plus proche des autrichients : La Banque
centrale est un des derniers bastions de l’économie planifiée. Elle doit
être abolie et rien pour la remplacer."
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Vouloir les marchés c’est vouloir une économie monétaire.
Vouloir une économie monétaire mais ne pas vouloir de banque centrale, politique, c’est une contradiction.
Car
supprimer la banque centrale, tout du moins son rôle politique, c’est
supprimer la seule institution à pouvoir avoir le rôle de prêteur en
dernier ressort en cas de crise systémique (le rôle forcément politique
de la création ex-nihilo de valeur monétaire que ne peut tenir qu’une
institution ayant la plus haute légitimité).
Or s’il n’y a pas de prêteur en dernier ressort lors d’une crise systémique, c’est toute l’économie qui s’effondre, totalement.
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Je me doutais que Friedman était un con, pour des raisons subjectives, mais maintenant j’en tiens une objective.
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Pour
pouvoir être à ce point contradictoire, il ne comprenait manifestement
pas le mécanisme social de valorisation des biens, devait croire comme
un platonicien qu’il existe une valeur réelle des biens fixée quelque
part dans l’absolu, devait croire que l’économie est une science exacte
qui peut se passer du facteur politique, alors que l’économie est toute
politique...
Bref, un génie des chiffres, peut-être, mais pour le reste...
Très sincèrement, merci beaucoup, Oliderid.