tu à raison !
De plus en plus de Français sont racistes. De plus en
plus en ont par-dessus la tête de ce qu’il appellent (à tort) « l’invasion
islamo-maghrébine ». De cet afflux de populations inassimilables qu’ils
croient (à tort) être le ressort principal de la délinquance et de la
criminalité. De plus en plus sont épouvantés (à tort) par l’afflux de
populations qui, ayant chassé l’occupant raciste des territoires qu’il
exploitait, ont rendu ces terres à l’heureux état de nature mais sont
contraintes de chercher, auprès de l’ancien colonisateur raciste, les remèdes à
la misère provoquée par la décolonisation.
De plus en plus de racistes ont (à tort) des idées de violence en entendant
sur les radios les poésies du groupe afro-maghrébin « Sniper » qui
chante, par exemple : « La France nous ronge (…) le seul moyen de s’faire
entendre est de brûler des voitures (…) La France est une garce (…) On nique la
France. »
Oui, Monsieur, la triste vérité est là : les racistes n’entendent
rien à la rude poésie des cités et ils en ont par-dessus la tête d’entendre des
hexagonoïdes chanter qu’ils « niquent la France », et qu’ils
« baisent leurs mères ».
C’est sûr qu’il y a quelque racisme à ne pas accepter ces coutumes de
« baiser notre mère » et de « niquer notre pays », mais
c’est ainsi, Monsieur : les racistes ne sont pas tolérants.
Et ils ont tort. Vous avez raison !
Mais comment ces petits blancs arriérés seraient-ils assez évolués, ouverts,
libéraux et modernes pour accepter que des populations qu’ils ont accueillies,
nourries, soignées et enseignées leur crachent leur haine et leur mépris à la
figure ?
Mais vous feriez mieux encore en allant le prononcer là-bas, au bled. C’est
sur place, chez eux, alors qu’ils sont encore libres, qu’il faut alerter les
milliers d’Afro-musulmans et d’islamo-maghébrins qui s’apprêtent à céder au
mirage du RMI, de la Sécu, des allocs, et à basculer dans le piège affreux que
leur tendent les racistes français.
Monsieur, dites-le à vos frères, à vos cousins, à vos femmes, à vos
enfants, à vos voisins, à tous ceux du bled et de la brousse : la France
raciste ne veut pas d’eux parce que dans son aveuglement raciste, elle les
regarde (à tort) comme des envahisseurs et des prédateurs.
Dites simplement cette sinistre vérité aux vôtres Monsieur Aounit. Ne les
laissez pas se jeter dans la gueule du loup. Il est de votre devoir de protéger
ces malheureux contre cette effrayante menace. Les laisser venir, serait se
rendre coupable de non-assistance à personnes en danger.
D’ailleurs vous-même, Monsieur, vous et tous ceux qui comme vous,
êtes condamnés à vivre dans cet abominable pays raciste, n’hésitez pas : brisez
vos chaînes, secouez la poussière de vos sandales et quittez cet enfer.
Ne faites pas plus longtemps aux racistes le cadeau de votre enrichissante
présence.
Ne soyez plus le gibier de ces chasseurs impitoyables qui attaquent vos
mères dans le métro, violent vos filles dans les caves, pillent vos
supermarchés, brûlent vos voitures dans vos cités, vendent de la drogue à vos
enfants, égorgent, tuent...
Ne leur laissez aucun homme à discriminer, aucune femme à insulter, aucun
enfant à battre, aucune mosquée à souiller.
N’hésitez pas : vengez toutes ces années de terreur, de souffrance,
d’humiliation, d’exploitation qu’ils vous ont infligées : privez-les de la
chance que vous représentez.
Et puis, pourquoi vous gêner ? En partant, emmenez vos amis. Les grandes
consciences intellectuelles, les militants immigrationnistes, les journalistes
amis, les dirigeants socialistes, communistes, trotskistes et autres.
D’abord cela leur épargnera l’insupportable peine de vivre sans vous,
ensuite cela privera la France raciste de la formidable force intellectuelle
qui fait son rayonnement dans le monde entier.
Ils seront bien punis, les racistes !
Songez-y, Monsieur : ils auront l’air de quoi les Le Pen, les
Gollnisch, les militants du FN et les électeurs de tout ce monde quand, le dernier
bateau ayant franchi la ligne d’horizon, l’ultime avion s’étant évanoui dans
l’azur, la dernière camionnette étant passée de l’autre côté de la frontière,
ils découvriront qu’ils sont désormais entre eux ?
Entre racistes.
Tout seuls.
Ah, on voudrait voir ça ! Rien que pour le plaisir.