http://blogs.lesinrocks.com/billetdur/2013/05/27/cher-eric-brunet/
Cher Eric Brunet,
Il faudrait demander un replay car, sauf erreur de ma part, tu
n’apparais pas sur le fameux « mur des cons » récemment découvert dans
une grotte secrète d’un syndicat de magistrats gauchistes. A moins que
ces bâtisseurs démolisseurs aient jugé que tu méritais un autel
particulier, voire une seconde Légion d’honneur plus justifiée sans
doute que la première qui te fut accordée, ça compte pour du beurre, par
ceux de l’ancien régime dont tu cirais les godasses. En remerciement,
tu t’étais fendu d’un ouvrage intitulé Pourquoi Sarko va gagner, qui
évitera qu’à l’avenir on te consulte pour l’arrivée du tiercé, malgré
le bar PMU que tu tiens tous les après-midi sur RMC info.
Renonçant à ta carrière de Nostradamus mais point à participer à la déforestation, tu publies à présent Sauve qui peut !, pamphlounet
où tu encourages ceux qui le peuvent à se tirer dare-dare de ce pays de
merde qui t’accorde pourtant, petit ingrat, une place démesurément
exagérée et un nombre indécent de ronds de serviette dans les médias.
Mais si tu veux montrer l’exemple, surtout te gêne pas ! On viendra
remuer les mouchoirs au bord des passerelles et on chantera en ton
honneur J’me tire de Maître Gims, un rappeur libéral de tes amis qui dégoise dans ta foulée « J’me
tire dans un endroit où j’serai pas l’suspect, un endroit où j’aurai
plus besoin d’prendre le mic’, un endroit où tout le monde s’en tape de
ma life. »
J’ai le regret de te le dire sans autre précaution, mon Ricounet, on
s’en tape de ta life. Et encore plus de ton avis et de celui des
alcooliques anonymes à tendance FN refoulée – de moins en moins – qui
forment le gros de ton auditoire.
« La France, tu l’aimes ou tu la quittes », cette affirmation devrait
sans doute te parler. Je sais, pour t’avoir entendu chez Ardisson,
qu’en vrai tu kiffes la France, et que tu ne traverses pas un village
sans t’incliner devant le monument aux morts. Chacun ses perversions,
personnellement je préfère les vivants. J’aime bien aussi notre modèle
social, le fait que des gens dans le besoin puissent profiter de
l’effort collectif. J’aime bien aussi qu’on puisse se soigner sans y
laisser un bras et un rein comme aux Etats-Unis ou en Angleterre, ces
pays modèles de tes envies d’exil. Je ne déteste pas non plus l’idée
qu’on perçoive un salaire minimum pour tout travail au lieu du 1 euro de
l’heure dont la chancelière Merkel que tu admires tant fait l’aumône à
certains de ses concitoyens.
Bref, j’ai un faible endémique pour toutes ces choses nées de cet
« angélisme » supposé que tu perfores à grands coups de harangue
réactionnaire et dont tu voudrais l’abolition au nom de la compétitivité
et du chacun pour sa gueule. Me renseignant sur tes états de services,
je m’aperçois qu’avant de percer chez les professionnels du bla-bla avec
un livre intitulé Dans la tête d’un réac, tu débutas ta florissante carrière de gratte-misère de l’inutile avec une Enquête chez les S. M., sous-titrée » Six mois chez les sadomasos ». Je
suis convaincu que ta posture fatigante du trublion de droite qui
s’abandonne au
Cher Eric Brunet,
Il faudrait demander un replay car, sauf erreur de ma part, tu
n’apparais pas sur le fameux « mur des cons » récemment découvert dans
une grotte secrète d’un syndicat de magistrats gauchistes. A moins que
ces bâtisseurs démolisseurs aient jugé que tu méritais un autel
particulier, voire une seconde Légion d’honneur plus justifiée sans
doute que la première qui te fut accordée, ça compte pour du beurre, par
ceux de l’ancien régime dont tu cirais les godasses. En remerciement,
tu t’étais fendu d’un ouvrage intitulé Pourquoi Sarko va gagner, qui
évitera qu’à l’avenir on te consulte pour l’arrivée du tiercé, malgré
le bar PMU que tu tiens tous les après-midi sur RMC info.
Renonçant à ta carrière de Nostradamus mais point à participer à la déforestation, tu publies à présent Sauve qui peut !, pamphlounet
où tu encourages ceux qui le peuvent à se tirer dare-dare de ce pays de
merde qui t’accorde pourtant, petit ingrat, une place démesurément
exagérée et un nombre indécent de ronds de serviette dans les médias.
Mais si tu veux montrer l’exemple, surtout te gêne pas ! On viendra
remuer les mouchoirs au bord des passerelles et on chantera en ton
honneur J’me tire de Maître Gims, un rappeur libéral de tes amis qui dégoise dans ta foulée « J’me
tire dans un endroit où j’serai pas l’suspect, un endroit où j’aurai
plus besoin d’prendre le mic’, un endroit où tout le monde s’en tape de
ma life. »
J’ai le regret de te le dire sans autre précaution, mon Ricounet, on
s’en tape de ta life. Et encore plus de ton avis et de celui des
alcooliques anonymes à tendance FN refoulée – de moins en moins – qui
forment le gros de ton auditoire.
« La France, tu l’aimes ou tu la quittes », cette affirmation devrait
sans doute te parler. Je sais, pour t’avoir entendu chez Ardisson,
qu’en vrai tu kiffes la France, et que tu ne traverses pas un village
sans t’incliner devant le monument aux morts. Chacun ses perversions,
personnellement je préfère les vivants. J’aime bien aussi notre modèle
social, le fait que des gens dans le besoin puissent profiter de
l’effort collectif. J’aime bien aussi qu’on puisse se soigner sans y
laisser un bras et un rein comme aux Etats-Unis ou en Angleterre, ces
pays modèles de tes envies d’exil. Je ne déteste pas non plus l’idée
qu’on perçoive un salaire minimum pour tout travail au lieu du 1 euro de
l’heure dont la chancelière Merkel que tu admires tant fait l’aumône à
certains de ses concitoyens.
Bref, j’ai un faible endémique pour toutes ces choses nées de cet
« angélisme » supposé que tu perfores à grands coups de harangue
réactionnaire et dont tu voudrais l’abolition au nom de la compétitivité
et du chacun pour sa gueule. Me renseignant sur tes états de services,
je m’aperçois qu’avant de percer chez les professionnels du bla-bla avec
un livre intitulé Dans la tête d’un réac, tu débutas ta florissante carrière de gratte-misère de l’inutile avec une Enquête chez
x flèches de tous ces médias infestés par la gauche en
constitue à tes yeux une forme de prolongement.
Je t’embrasse pas, je préfère rester ici.
Christophe Conte