Entre ces deux groupes indigènes, qui cultivent deux visions du monde, deux visions de l’avenir, deux visions de la société résolument inconciliables, il n’y a pas d’agenda mondialiste qui interfère, il n’y a ni panneau dans lequel ne pas tomber ni dialogue possible, il n’y a pas d’accusations que s’adresseraient les uns et les autres, il y a deux weltanschauung entre lesquelles il n’existe pas de moyen terme, puisqu’îl y a deux objectifs antipodaux. 

A partir de là, il n’y a pas plus de haine - encore que... - que de mépris ou de négation de l’autre, il y a la certitude que le problème ne peut se résoudre que par la neutralisation complète de la partie adverse (mondialistes ou "nationistes*). Et actuellement, ce sont les seconds qui sont en pleine dynamique. Ce n’est donc pas le moment de faire des concessions tant à Attali et qu’à Besancenot (métaphore).

* A ne pas confondre avec les nationalistes, en tant qu’adeptes d’une idéologie politique.