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Commentaire de janequin

sur Les fake news des officiels de la Santé : Quand ils nous mentent délibérément


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janequin 4 février 2018 08:06

Ce n’est pas si simple que cela de passer de l’hydroxyde d’aluminium au phosphate de calcium.

En effet, le but de l’adjuvant est de mobiliser les lymphocytes au point d’injection pour qu’ils puissent y rencontrer l’antigène vaccinal et fabriquer des anticorps. Sans adjuvant, ces lymphocytes ne se déplacent pas et la quantité d’anticorps est minime.

L’adjuvant provoque donc une véritable réaction inflammatoire au point d’inoculation.

Pour qu’il soit efficace, il faut que cet adjuvant soit étranger à ce que les lymphocytes connaissent déjà. Le phosphate de calcium Ca3(PO4)2 est stable à pH basique, et au pH physiologique se transforme en hydrogénophosphate de calcium CaHPO4 qui lui est bien connu des lymphocytes puisqu’il s’agit du constituant essentiel des os. Donc l’action inflammatoire du phosphate est très fugace.

Par contre, l’hydroxyde d’aluminium AlO(OH) est un adjuvant de choix : c’est un étranger pour les lymphocytes et il est totalement stable et insoluble au pH physiologique (voisin de 7).

Là où le bât blesse, et on peut comprendre cela à la lecture de cette communication de l’académie de médecine page 6 :

http://moodle.univ-lille2.fr/pluginfile.php/75073/mod_resource/content/2/adjuvants%20vaccinaux%20rapport%20Acad%20Med1.pdf

c’est qu’elle prétend que l’hydroxyde d’aluminium est soluble dans les acides lactique, malique et citrique. Ce qui est doublement faux.

D’abord parce que ces acides n’existent pas sous cette forme à pH physiologique : ils sont déprotonés et on parle alors de lactate, malate et citrate.

Ensuite, ce sont des ligands à champ faible, incapables de rompre les liaisons Al - O très stables de l’hydroxyde d’aluminium.

Il est donc évident que les petites particules d’hydroxyde d’aluminium injectées vont soit demeurer au point d’injection, soit, si elles se retrouvent dans des veines pas trop fines, pouvoir être réparties par le flux sanguin dans n’importe quelle partie du corps, où elles peuvent alors être bloquées (puisqu’elles sont insolubles, mais encore trop grosses) dans les artérioles très fines, par exemple celles du cerveau, où le flux sanguin peut alors être interrompu ce qui provoque la dégénérescence cellulaire.

C’est de la simple mécanique. mais on peut aussi inférer que dans ces artérioles, il va y avoir mobilisation de lymphocytes qui vont y perpétuer une réaction inflammatoire morbide.


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