@medialter
Pour ma part rien de neuf à ce que tout adepte un peu sérieux, qui s’est
sérieusement penché sur la question, sait déjà. Au mieux une découverte
pour les novices, au pire un plat 100x réchauffé.
Oui. Il s’agit, je pense, surtout de faire le point sur les hypothèses jusque là proposées sur le cas Fulcanelli, et de vulgariser le sujet pour toucher une plus vaste audience, moins spécialisée.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis Fulcanelli, et à l’ère des
divulgations qui est la nôtre, nul ne peut aujourd’hui dissocier
l’alchimie de l’intelligence supérieure qui a léguée cette science
divine à l’humanité depuis la plus haute antiquité.
Il s’agit du cœur nucléaire de la problématique sous-jacente aux vidéos de vulgarisation sur l’alchimie de ces dernières années. Il y a un problème car l’alchimie ne peut être dévoilée en totalité, mais qu’une vulgarisation honnête est de nos jours plus que jamais nécessaire. Il faut aller au delà de l’antithèse de cette situation pour déboucher sur une dialectique... Entendons-nous bien, rien n’est à inventer, les voies de transmissions traditionnelles sont les seules valides, mais pour dire les choses de façon imagée, il faudrait que "la vague grossisse". Trop de savants des Académies et de scientifiques qui se veulent honnêtes font barrage à cela, on est loin du nul ne peut aujourd’hui dissocier
l’alchimie de l’intelligence supérieure qui a léguée cette science
divine à l’humanité depuis la plus haute antiquité, qui doit pourtant devenir l’évidence de demain. Pour parler de vécu, faisant parti de la jeune génération je ne peux pas dire s’il y a vraiment eu un renouveau depuis les années 90, mais il me semble certain que depuis 2012 les mentalités évoluent, et que le coche de la prochaine décennie ne doit pas être raté...
Les intervenants sont bien sympathiques, mais sont un peu fossilisés.
Ceux qui ont travaillé sur le sujet savent que l’apparent obscurantisme
alchimique a été depuis traduit en clair, par exemple dans l’oeuvre de
Castaneda, qui est la parfaite transcription transparente de la pierre
angulaire que Bonardel appelait la matière aux mille noms, ou par René
Alleau, qui a magistralement démontré que l’immense foisonnement
d’appellations se réduisait in fine à un nombre très restreint d’acteurs.
Je me suis intéressé de près à Castadena, mais ne l’ayant pas lu, je ne préfère pas donner d’avis.