@yoananda2
Il n’y a pas
de corrélation démontrée entre le niveau de protection de l’emploi et le niveau
de chômage. Faciliter les licenciements
pour créer des emplois est l’une des plus grosses fumisteries du vieux monde
libéral. En revanche, il y a totale corrélation entre les faibles protections
sociales et la rigidité des exigences actionnariales. Comme le souligne le FMI
— pas franchement un repaire de gauchistes — : « En réduisant
l’influence des salariés sur les décisions des entreprises », l’affaiblissement
des protections de l’emploi a permis d’« augmenter la part des revenus
constitués par les rémunérations de la haute direction et des actionnaires ».
Et, en
France, s’y ajoutent la baisse des salaires (via les cotisations) ainsi que la
suppression de l’imposition sur la fortune financière (actions). Les donneurs
d’ordres (Uber, Deliveroo et autres) refusant de payer des cotisations, la
couverture sociale de ces microentrepreneurs sera assumée en grande partie par…
les chômeurs, qui verront leurs droits se réduire. Non seulement ils toucheront
moins, mais les contrôles seront renforcés pour qu’ils acceptent n’importe quel
travail, à la mode allemande.