La première vidéo est bien vue. La deuxième est un problème plus large.
Quand on croit croire.
Pourquoi s’interroger sur
« Dieu » ? Pourquoi ne pas tout simplement accepter le mystère
de la Vie ? Quel intérêt y a-t-il à vouloir comprendre
l’incompréhensible ?
Dieu, du mot grec :
« Zeus », est l’invention des hommes. Ils créent un personnage
anthropomorphe qui aurait crée l’univers et s’approprient cette image virtuelle
d’eux-mêmes en une religion. Dieu est ainsi créé à l’image de l’homme pour la
bonne raison que l’homme ne peut dépasser sa condition d’homme.
Il ne peut non plus dépasser sa
condition animale et est mu par ses instincts : instinct de conservation,
instinct grégaire et instinct sexuel.
L’instinct grégaire appelle une
identité commune. L’homme se crée cette identité en établissant une
« religion » autour de cette imagination d’un être supérieur.
C’est la peur de l’inconnu, en
quelque sorte et le groupe religieux vient conforter le croyant qui adhère à
l’idée commune. Et on ne parle plus de l’être supérieur, c’est tabou, voire
blasphématoire.
Hors religion, la foi est une
chose strictement personnelle qui, bien comprise, n’a pas besoin de se réclamer
de l’étiquette religieuse particulière.
L’homme de foi adore le Dieu
qu’il s’est donné, il n’idolâtre pas le groupe auquel il appartient pour se
rassurer, il est nécessairement universel.
Aimer la Vie, la considérer comme
sacrée avant toute autre chose, c’est être dans une pensée qui relie
universellement.
Les tables de la Loi de Moïse
énoncent : tu aimeras Dieu de toutes tes forces, de toute ton âme et tu
aimeras ton prochain comme toi-même, et ces deux commandements sont un seul et
même commandement.
Qui aime la Vie, la respecte,
aime ses frères humains, n’est-ce pas logique ?
Devenir « homme » en ce
sens, n’est-ce pas l’aboutissement d’une recherche spirituelle à partir de
bonnes bases ?
Le Christ dit : Je suis la
Vérité, la Vie et aussi : qui m’a vu a vu le Père. Il y a en cet
enseignement une philosophie extraordinaire. (Que l’on croit ou non en l’existence du Christ)
Aimer les autres, aimer la Vie,
dépasser ses instincts sans les occulter, c’est une bonne recette de vie.
Et remettre en question des
légendes fondatrices de culte, de culture et de civilisation pour aller vers
cette universalité, ce serait sage.
Il faut rendre à César ce qui est
à César et à Dieu ce qui est à Dieu : premier principe de laïcité. Et pour
finir : le Christ ne dit pas : « va ! Ta religion t’a
sauvé », il dit : « va ! Ta foi t’a sauvé ».
La nuance est grande en un temps
où l’on se bat à coup de religions faute de comprendre ce qui parle en premier
chez l’homme : l’instinct.
L’Amour qui peut relier tous les
hommes comporte forcément un grand « A ». Il serait bon de se dire
que c’est peut-être ça la spiritualité, la religion unique, car sa pratique
demande méditation et courage, quand la croyance, l’idolâtrie de son groupe,
n’est que le refuge qui cache un prétexte à la guerre.