Les théories du complot qui tentent d’attribuer les événements du 11 septembre 2001 à une machination du gouvernement américain lui-même ne sont rien d’autre qu’une pitoyable forme de lâcheté, la banale expression de la peur face à la réalité d’une menace extérieure suffisamment grande pour susciter en Occident des actes de violence dignes de la guerre.
Après plus d’un demi siècle sans connaître le feu de la guerre au cœur de leurs villes, ces partisans du complot encore tout étourdis par la violence des attentats du 11 septembre 2001 préfèrent s’abandonner au déni que d’affronter leur nouvelle et sinistre vulnérabilité.