Si cette tragique affaire ne nous incite pas à relever les tares de l’éducation, tant parentale que scolaire, alors elle n’aura servi à rien.

Tout d’abord, les parents de l’assassin (et de sa soeur) - ils ne contrôlaient pas ce que leurs rejetonnes se disaient sur Facebook ? les insultes, les menaces. Je peux dire que dans ma famille je n’hésite pas à siffler la fin de la partie quand ça dépasse les bornes.

Un père de famille qui inscrit son rejeton à la boxe et qui ne lui apprend pas qu’on ne tape pas sur une fille, sur plus petit que soi, etc. ? Un club de boxe où on n’enseigne pas les valeurs du "Noble Art" en même temps que la technique ?
Sans oublier la question de savoir s’il est opportun d’inscrire un garçon en boxe dès 10 ans. On n’est pas en Thailande, il me semble...

Il y a bien eu tentative de convocation à l’école après la première embrouille. Comme se fait-il qu’on n’impose pas aux parents, au besoin par la contrainte, de se présenter à pareille convocation ? Il paraît que le père de l’assassin est un ami d’enfance du maire...

Pour finir, arrêtons de trouver normal que des gamines de 13 ans entrent dans des rivalités amoureuses, s’affichent comme "engaged" sur Facebook, se comportent comme si elles étaient adultes, et non des enfants. Là aussi, l’intervention des parent eût été salutaire.

Pour finir, outre le rétablissement de la discipline dans les écoles, on pourrait s’interroger sur la nécessité de réguler les flots de m....de commerciale, déversée dans la musique, les jeux, le cinéma, et qui vantent jusqu’à l’écoeurement la satisfaction immédiate des envies, au besoin par la violence, et un comportement de prédateur.