"Le
problème est que chacun a une conception du bien commun, quoi qu’on en dise, c’est
une notion relative, donc au final, c’est la définition de celui qui organise
la foule qui va s’imposer."
Par bien commun, il ne faut comprendre intérêt général, qui n’est que l’addition d’intérêts particuliers. Cela revient à imposer une volonté unique (portée par un groupe) au reste de la population. Par bien commun, j’entends ce qui permet à l’homme de s’élever, tant socialement que spirituellement. Cela passe par la coopération des classes sociales et le maintien d’un capital national s’associant aux travailleurs, le tout sous des règles fixée par consensus et un contrôle étatique.
"Si la
classe qui manipule la foule est bonne (de mon point de vue) elle l’organisera
en donnant des contre-pouvoirs aux gouvernés et mettra en place des mécanismes
éducatifs pour transmettre un certain nombre de valeur à la masse pour sa propre autonomie, ce que les grands
instituteurs de république comme Solon, Lycurge ou Clisthène ont fait."
J’ai une conception similaire. Un pouvoir exécutif fort : seule condition pour pouvoir imposer ma définition du bien commun. En contrepartie, un système éducatif qui produirait une élite populaire et une forme de démocratie locale. Dans un commentaire de Machiavel, Mussolini écrit (de mémoire) "Demandez à des villageois de se concerter pour déterminer l’emplacement de la fontaine au sein du village, ne leur demandez pas de se mêler des affaires de l’état". Le problème se situe au niveau du contre-pouvoir au niveau national si l’élite trahit.
"Le moindre mal, selon moi, ce serait d’organiser des pouvoirs
verticaux pour protéger la société de l’ochlocratie mais des contre pouvoirs horizontaux pour
protéger la société de l’oligarchie. "
Tout un programme !