Le mérite d’ Anthon Park est de mettre le doigt sur le grand mystère
de la femme, celui dont le but est la réintégration cosmique, sa
réunion avec la substance féminine, force vie et substrat de la
manifestation divine.
La femme est au cœur d’un complot. Son pouvoir a effrayé
les "dieux" des différentes mythologies et il effraie l’Eglise, car
il pourrait libérer l’être humain et ce dernier n’aurait plus besoin du clergé
pour se rassurer et se sentir "assisté".
La peur maladive des engeances patriarcales qui
gouvernent ce monde depuis des millénaires et qui ne souhaitent pas que l’être
humain découvre, comprenne et ne se mêle à l’Energie Féminine qui permet
de transcender l’existence, le champ de lumière individuel dont la
transmutation, grâce à l’utilisation des Chakras et de la Kundalini, permet de
se métamorphoser en véhicule ascensionnel.
Les religions monothéistes
y ont vu un danger mortel et un poison pour l’âme, raison pour laquelle
la sexualité a toujours été auréolée d’un tabou : le fruit défendu du
jardin d’ Eden est généralement connu pour être une pomme , son homophone
sumérien PEŠ (figue) évoque un "utérus" ou "les
entrailles", ce qui induit une métaphore sexuelle. Le terme sumérien
généralement utilisé pour nommer une pomme est Hašhur.
En décomposant ce terme phonétiquement,
il donne HAŠ (massue) et HUR (prendre en main, graver, contours),
soit "prendre en main la massue". Cette définition exprime simplement
le fait qu’Eve aurait touché la "massue" de l’homme, c’est-à-dire son
sexe, elle aurait concrètement initié l’homme à la sexualité sacré en touchant
et consommant son pénis , ce qui lui a valu la condamnation que l’ on connait
dans les religions monothéistes
L’une des causes de la chasse aux sorcières étaient que
certaines femmes en savaient trop sur la Déesse Mère, car avaient hérité
d’un grand savoir des paganismes. Les fidèles de la Mère divine défendirent
longtemps l’ordre ancien et ses valeurs de respect à l’égard de l’ensemble de
la création, valeurs d’équilibre qui disparurent du monde guerrier patriarcal,
finalement vainqueur.
Plus l’ordre patriarcal s’affermit, plus il prend de
l’assurance, plus il réécrit l’histoire à son profit à travers le mythe : tous les fondateurs de l’ordre patriarcal ont eu
pour rôle historique d’inverser les valeurs du divin, ils viennent abolir le
règne de la Mère divine et du père mortel pour établir le règne du Père divin
et de la mère mortelle.
La fin du patriarcat n’est
pas à pleurer.
Cependant, le féminisme hystérique
contemporain qui le remplace et va dans le sens de la féminisation de la
société avec la théorie du genre, les femens et tout le reste est une
émanation moderne de l’aspect démonique et dévoyé du culte de la Déesse
mère.
Il ne s’agit plus de faire de
l’énergie sexuelle féminine et du plaisir qui l’ accompagne un danger mortel et
un poison pour l’âme comme dans le patriarcat satanique, il s’agit à présent de
cacher le secret féminin, la substance féminine, force vie et substrat de
la manifestation en exposant la femme en pleine lumière quitte à faire
d’ elle un simple jouet sexuel , une marchandise.
Retrouvons le bon sens, Honorons la Nature, source
d’infinie Sagesse. Nous sommes UN.
Il est urgent de revenir aux principes, aux lois
universelles que nous portons en nous, qui éclairent autrement ce qui est
encore trop souvent douleur de séparation et d’opposition. Il s’ensuivra
un moment de noces entre la "femme et l’homme intérieur." Le voyage
vibratoire se terminera dans le cœur du cœur, espace de conscience de l’esprit
pur où le masculin et le féminin n’ont jamais eu cours.
Masculin et féminin, la voie du
cœur, la voie de l’unité. Sur ce terrain d’unité, le cœur et l’amour sont au
centre de cette alchimie, mais aussi la connaissance des principes du féminin
et du masculin qui sont en chaque humain et ont à réapprendre à danser ensemble
dans de nouvelles façons d’aimer.