-Je ne sais même pas pourquoi on parle autant des nazis
------> Dans
l’idéologie progressiste, plus les périodes historiques se rapprochent de nous,
plus la conscience humaine est censée s’éclairer. A notre époque moderne, selon
cette perception linéaire de l’histoire, les hommes sont censés savoir que massacrer pour se constituer un
empire est mal.
Mais qu’a-t-on constaté ? Que l’époque moderne n’a en
rien modifié dans le fond, la dynamique des guerres de conquêtes avec les massacres qui vont avec qui existe depuis au moins la révolution néolithique.
Au lieu de simplement réfuter leur paradigme, les idéologues
progressistes ont cherché un responsable : si leur modèle ne fonctionne pas,
c est à cause des forces obscures et barbares tapie dans l’ombre de la nature humaine qui
pourrait éclore et émerger au moindre relâchement, ce qu’on appelle aussi la bête
immonde dont le ventre est toujours fécond càd le nazisme
et ses piliers , le nationalisme et le racisme. Le nazisme est devenu en
quelque sorte l’incarnation du mal absolu, un dangereux accident de l’histoire devenu
le symbole qui permet à l’idéologie
progressiste de surmonter ses contradictions.
Les empires qui ont suivi le nazisme ont compris : pour
continuer à mener des guerres de conquêtes, il vaut mieux le faire au nom des
droits de l’homme (même si ces conquêtes les violent inévitablement et que le
résultat est le même), on obtient ainsi l’aval des progressistes. C’est un
paradoxe étonnant qui rappelle le phénomène de double pensée (forme d’aveuglement acquis et volontaire
vis-à-vis des contradictions contenues dans un système de pensée indiquant
une capacité à accepter simultanément deux points de vue opposés).