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Accueil du site > Tribune Libre > Continuation de la guerre et de la politique

Continuation de la guerre et de la politique

Les chefs politiques ont de tout temps utilisé la guerre pour atteindre des objectifs politiques.

 

Clausewitz un grand penseur de la théorie de la guerre a écrit « La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens ». Il définit la guerre de la manière suivante : « La guerre est un acte de violence dont l’objectif est de contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté ».

 

Pour lui, la guerre n’est pas un acte politique isolé, décorrélé de la pratique politique quotidienne, elle en est son extension logique.

 

Le chef militaire doit affronter une part importante de hasard dans ses calculs, mais son génie doit compenser le jeu des possibilités. On voit ici en quoi Machiavel et son concept de fortuna, développé dans l’Art de la Guerre, a influencé Clausewitz. Le chef militaire doit dépasser la situation concrète et anticiper, se placer au-dessus de l’instant. Il est avant tout, donc, un politique.

 

Cet épisode de la série « les plus grandes erreurs militaires » met l’accent sur les erreurs militaires commises pour des raisons politiques au mépris du bon sens tactique en s’appuyant sur l’exemple de :

 

- Guy de Lusignan

- Benito Mussolini 

- Ronald Reagan

 

 

Source : le nerveux

 

Tags : Politique Histoire Guerre




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25 réactions à cet article    


  • 2 votes
    katapugon 23 juillet 2013 14:42

    - Guy de Lusignan

    - Benito Mussolini

    - Ronald Reagan

    .

    Et, Vercingétorix ?     smiley 

    Le néandertalien aussi a bien merdé !


    • 1 vote
      maQiavel machiavel1983 23 juillet 2013 15:18

      Je ne comprends pas ce com mais s’ il s’ agissait d’ être drôle c’ est raté , j’ espère que ce n’ était pas l’ intention !


    • 3 votes
      katapugon 23 juillet 2013 15:36

      si... arf arf arf .... et il me fait bien rire !!! ce com ...  smiley smiley  smiley


    • 1 vote
      maQiavel machiavel1983 23 juillet 2013 16:44

      Socaca ????


    • 2 votes
      katapugon 23 juillet 2013 19:47

      trop caca ?
       
      c’est quoi ce délire !!!!

      .... je veux m^me pas y penser ..............


    • 2 votes
      juluch juluch 23 juillet 2013 14:55

      Tres intéressant.


      De beaux exemples d’erreurs des politiques vis à vis de la guerre.

      Pour l’Ile de Grenade, il faut prendre en compte l’attentat de Beyrouth et ses 241 morts. Ça a du convaincre Reagan d’envahir dans l’urgence.

      Mais faire dans l’urgence sans RENS est une belle erreur on le paye toujours sur le terrain.

      On pourrai aussi parler de la deuxième guerre du Golfe.


      • 2 votes
        Éric Guéguen Éric Guéguen 23 juillet 2013 16:10

        @ Contrelabienpensance :
        -----------------------------------
        "De tout temps on est passés de la politique à la guerre, et de la guerre à la politique, la politique n’étant que la guerre continuée, comme vous l’expliquez fort bien."
        => Non, ce n’est pas ce qu’il a dit, ou alors lui-même a mal lu Clausewitz qui dit précisément l’inverse : la guerre n’est qu’un moment de la politique.
        -----
        "...la paix n’est pas l’absence de guerre, contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est l’absence de politique, ce que les humains n’ont encore jamais connu."
        => Pas d’accord non plus. La politique est consubstantielle à l’humanité. Vous voulez voir disparaître la politique ? Exterminez l’humanité, et la faune et la flore vivront en paix.



      • 1 vote
        maQiavel machiavel1983 23 juillet 2013 16:28

        @Gueguen

        Je pense que Contrelabienpensance exprimait sa pensée, pas celle de Clausewitz pour qui la guerre n’ est un moment de la politique effectivement !

         

        Pour ma part, je suis plutôt d’ accord avec lui, la politique est la guerre continuée par d’autres moyens ! C’est juste un fait, après on peut dire que les faits ne sont pas tel qu’ils devraient être mais on retombe vite dans nos éternels débats …


      • 2 votes
        Éric Guéguen Éric Guéguen 23 juillet 2013 16:35

        ... et je n’ai ni le temps ni l’envie de recommencer à débattre à ce sujet.
        Juste une remarque :
        En disant que la politique n’est qu’un moment de la guerre, vous dites que l’homme est par essence un être vil (ou "neutre" pour vous qui vous refusez au jugement de valeur), qu’il n’y a finalement rien à en attendre.
        En disant que la guerre n’est qu’un moment de la politique, je signifie que le mal est en l’homme, et de toute éternité, mais qu’il n’en est qu’une partie... Je ne dis pas ça par optimisme - ce n’est pas mon genre - je dis ça parce que je le pense.


      • vote
        ffi 23 juillet 2013 20:51

        Je crois pour ma part que la politique existe aussi en temps de paix.
         
        Mais c’est vrai que le modèle actuel, fondé sur la concurrence des partis, tend à faire prendre la politique comme une manière de guerroyer.
         
        En fait, on fait toujours la guerre en vue d’une paix.
        A moins, évidemment, de considérer, par manichéisme philosophique, que la marche normale du monde est la guerre perpétuelle. Dans ce cas, on en viendrait à considérer que tout est guerre, puisque c’est ce paradigme que l’on tient pour vrai à priori.


      • vote
        maQiavel machiavel1983 23 juillet 2013 20:55

        -A moins, évidemment, de considérer, par manichéisme philosophique, que la marche normale du monde est la guerre perpétuelle. Dans ce cas, on en viendrait à considérer que tout est guerre, puisque c’est ce paradigme que l’on tient pour vrai à priori.


        R / Tout à fait ! Mais pas nécessairement par manichéisme philosophique ...
        On peut arriver à cette conclusion par le matérialisme historique !


      • 2 votes
        ffi 23 juillet 2013 22:24

        C’est normal, le matérialisme historique est fondé sur un manichéisme philosophique. C’est ce que j’appelle une polémosophie (croyance que la sagesse vient de la lutte).
         
        Nous sommes à l’ère du manichéisme, la FM étant une gnose manichéenne.
        Ce manichéisme intellectuel se traduit en polémosophies.
         
        Tu ne déduis que ce qui a été posé à priori.


      • 1 vote
        Hijack ... Hijack 23 juillet 2013 15:07

        Quoi ??? quoi ? ... y’a une guerre kekpart ? Mais où ça ???
        .
        Je blague, mais les guerres, je déconseille ... ça donne de l’urticaire !
        Verrai plus tard, si le temps !


        • 2 votes
          Nora Inu Nora Inu 23 juillet 2013 15:57

          Machiavel ,

           

          c’est une vision de Mussolini faite par ses ennemis .

          Pas seulement partiale , mais mensongère .

           

          Le vainqueur écrit l’histoire .

           

          " Cette guerre ne fut pas l’effet d’un caprice de Mussolini non plus que de Hitler . C’est un chapitre d’une longue et sanglante tragédie qui commença avec la fondation de la Banque d’Angleterre dans la lointaine année 1694 ... "

          Ezra Pound (le travail et l’usure)

           

          Une Nation qui refuse de s’endetter enrage les usuriers .

          Idem


          • 1 vote
            maQiavel machiavel1983 23 juillet 2013 16:24

            Salut Nora

            Je pense que c’ est plus complexe. smiley

            La période qui va de la première guerre à la seconde est un vrai bordel difficile d’ y voir clair. Il y’ a plusieurs détermination complexe qui se combinent dans la décision de Mussolini mais on ne pas nier que parmi ces éléments , il y’ avait aussi la volonté de se constituer un empire !

            P.S : j’ ai continué notre petit jeu de caricature , je ne sais pas si tu as vu ? 

          • 1 vote
            Nora Inu Nora Inu 23 juillet 2013 16:43

            Machiavel ,

             

            si fait , j’ai remarqué .

            :D

             

            Mussolini voulait se créer un empire , et alors ?

            La France avait son empire colonial .

            L’Angleterre avait son empire , qui roule britannia .

            Alors , pourquoi est-ce bien quand c’est vous , et mal quand c’est les autres .

            Et puis franchement , qu’il s’amuse en Ethiopie ou en Lybie , en quoi était-ce mauvais pour les européens .

             

            Sans cet épisode , Hugo Pratt n’aurait pas été le grand homme qu’il était .

             

            À l’âge de 10 ans, Hugo Pratt part avec sa mère rejoindre son père, militaire de carrière en Abyssinie (actuelle Éthiopie), envahie par l’Italie depuis 1935 par Benito Mussolini. Quatre ans plus tard, la Seconde Guerre mondiale s’étend sur tous les continents et les océans. Le père s’engage avec son fils de treize ans dans la police coloniale afin de réprimer les indépendantistes[2]. Après l’offensive britannique de 1941, il assiste au retour de l’empereur Hailé Sélassié dans Addis-Abeba libérée. En 1941, son père, militaire professionnel italien, est capturé par les troupes britanniques. Il tombe malade et meurt en captivité fin 1942. La même année, Hugo Pratt et sa mère sont internés dans un camp de prisonniers à Dirédaoua où il se met à acheter des comics aux gardes. La mère et le fils sont rapatriés par la Croix-Rouge en 1943.

            En 1944, dans une Italie divisée par la guerre, Venise est sous le contrôle des Allemands. Il est arrêté par les SS qui le prennent pour un espion sud-africain. Il est enrôlé dans la police maritime du Reich, s’échappe au bout de dix-huit jours et se met au service des Alliés, comme interprète et organisateur de spectacles jusqu’en 1946.

             

            Oui , c’est plus complexe ...


          • 1 vote
            maQiavel machiavel1983 23 juillet 2013 16:49

            @Nora

            En fait , moi je n’ aborde pas cela d un point de vue moral , je ne dis pas que c’ est bien ou que c’ est mal que Musolini ait voulu donner à l’ Italie un empire , le reportage non plus d’ ailleurs , l’ intérêt est porté à la corrélation entre l’ objectif politique et les objectifs militaires.


          • 2 votes
            Nora Inu Nora Inu 23 juillet 2013 17:16

            Machiavel ,

             

            j’avais compris .

            Mais avec un tropisme Anglais , et donc pour fustiger Mussolini , et le rendre une fois de plus coupable d’être instigateur complice des heures les plus sombres de l’histoire .

             

            Ceci dit , il faut bien reconnaître qu’il n’était qu’un piètre chef de guerre .

            C’est évident .

            Comme on dit : il pétait plus haut que son cul !

             


          • vote
            ffi 23 juillet 2013 20:35

            Il manque un aspect important de la chose :
            Une bataille, ça se joue à rien, cela peut basculer sur un "coup de dé".
             
            C’est la raison pour laquelle le chef de guerre doit avoir une bonne fortune, de la chance.
            Pour cela, il essaye d’avoir Dieu de son côté.
             
            L’empereur Constantin, se convertit au christianisme (Aryen) après une bataille gagnée.
            Clovis, se convertit également au christianisme après une bataille emportée, ce fut la raison de son baptême, à l’origine de la France : Clovis, pour le nouveau testament, est le nouveau Roi David et la France est le nouvel Israël. Charlemagne, ensuite, prolongea dans la même lignée. C’est l’alliance du Sabre et du Goupillon, du Trône et de l’Autel.
             
            Le rapport à la mort du chef de guerre, et la précarité de sa situation, le pousse à chercher l’appui d’une force invisible qui pourrait l’assister. Le chef de guerre est toujours en relation avec la providence divine.
             
            Par exemple, depuis la seconde guerre mondiale, la tradition veut que les paras s’en remettent à Saint-Michel avant de sauter.
             
            Le rapport à la mort rend mystique. Les Rois de France comptait sur Dieu.
             
            Chirac était friand des voyants.
            Mitterrand était amateur des doctrines ésotériques, du moins si l’on en juge ses grands travaux (Pyramide du Louvre, grande Arche de la défense). A mon avis Hollande est dans la continuité de Mitterrand, étant donné le nombre de Franc-maçon Haut-placés dans les ministères.


            • vote
              maQiavel machiavel1983 23 juillet 2013 20:51

              Bonjour ffi.


              Oui c’ est un aspect qui n’ est pas abordé et qui est très important , tu as raison.
              Ceci dit derrière la conversion de Constantin et de Clovis , j’ y vois surtout beaucoup de cynisme !Je ne dis pas qu’ il ne croyaient pas au christianisme ,je dis que les raisons de leurs conversions étaient avant tout politique !

            • vote
              maQiavel machiavel1983 23 juillet 2013 21:29

              Sinon Machiavel aborde le sujet dans ses discours sur la première décade de tite live sur la religion des romains notamment l’ importance pour le chef de recourir au religieux pour galvaniser les troupes !


            • vote
              ffi 23 juillet 2013 22:39

              Rien ne prouve que cela soit pas cynisme. Je n’y crois pas personnellement.
              On pourrait aussi incriminer l’amour de sa femme, d’ailleurs.
               
              Non, le chef de guerre, dans son rapport direct à la mort, étant donné le coté aléatoire du champ de bataille, est naturellement porté à chercher le soutien divin.
               
              Aussi incroyable que cela puisse paraître, si, suite à une prière à un Dieu, le chef de guerre remporte une bataille décisive, il tend naturellement à comprendre la chose dans un rapport de cause à effet : c’est grâce à la prière à ce Dieu que j’ai a gagné, donc ce Dieu est le bon.
               
              C’est le grand rôle des prêtres antiques : lire les intentions divines pour savoir si la victoire est possible (les Augures : signes qui font connaître les volontés de Jupiter).
               
              J’aurais encore pu prendre l’exemple de la phrase de Jeanne d’Arc :
              "Que les gens d’Armes combattent, et Dieu donnera la victoire".
               
              Il y a un coté providentiel, qui ne se laisse jamais résoudre par le calcul.
               
              Si tu n’as pas compris cela, tu n’as rien compris à l’histoire.
              L’histoire politique n’est pas matérialiste, elle est mystique.


            • vote
              maQiavel machiavel1983 24 juillet 2013 12:43

              Moi je ne nie pas le coté mystique. 

              Par contre nier comme tu le fais l’ influence des rapports sociaux ,des conditions d’ existence des être humains et leur influence sur les évolution historique , c’ est réellement ne pas comprendre l’ histoire.

            • vote
              ffi 24 juillet 2013 17:32

              Je ne crois pas que je nie cela.
               
              La politique, sa définition, c’est l’Art de gouverner la cité.
              Le B.A.B.A de la politique, c’est que la cité soit prospère et que les relations entre les divers groupes sociaux y soient bonnes afin que la cité reste unie.
               
              - assembler des biens pour parvenir à une prospérité matérielle,
              - assembler des idées pour parvenir à une prospérité intellectuelle et morale,
              - assembler des gens pour faire corps.
              Tel est l’Art politique de la cité.


            • 1 vote
              EctO 23 juillet 2013 21:11

              Il me semble que c’est la thèse que défendent pas mal d’historiens d’ailleurs (dont Bainville dans son "Histoire de France" p.13)
              Sinon Machiavel, vidéo très enrichissante, comme toujours !



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