En 2007, Nicolas Sarkozy fit élire à sa suite aux législatives quasiment n'importe quel candidat portant sa bannière. Il fit ensuite du vote des Français l'usage d'un chèque en blanc, alors que ceux-ci l'avaient élu dans le cadre d'une constitution où le président fixe les grandes orientations, laissant le gouvernement gouverner (cf les articles 5, 8, 20, 21 entre autres), abusant ainsi apparemment des termes constitutionnels de son mandat.
Ces godillots semblent aujourd'hui bien mal chaussés : l'UMP n'a ni candidat officiel, ni programme, et pourtant les investitures aux prochaines législatives post-présidentielles sont déjà distribuées, mettant en évidence que les candidats présentés par l'UMP sont dans l'incapacité de dire dans quels buts et moyens, pions visibles et risibles d'un parti figé sur la couture du pantalon.