Méprisance

 

- En fait le mari est chef de la femme tout comme le Christ est chef de l’église et comme l’église est soumise au Christ, de même la femme est assujettie en tout à son mari.

Quant au mari, il doit aimer sa femme comme le Christ a aimé l’église...

Ainsi l’apôtre Paul nous rappelle t-il et nous explique-t-il l’enseignement de Jésus.

 

 

Les voix que vous venez d’entendre, votre honneur, me laissent personnellement sans voix. Parce qu’elles nous rappellent que nous avons tous quelque chose... de ... Sacré... que même les plus ignorants ne sont pas censés ignorer.

Une parole sacrée... celle qu’on ne peut nier, ni renier, sans passer pour le dernier des derniers.

 

Venons-en aux regrets :

Ils se marièrent et eurent trois enfants...

Mais ce bonheur a été interrompu et un divorce fut prononcé pour permettre à sa femme de bâtir une nouvelle maison avec son amant, qui n’est autre que son médecin traitant... docteur en retournements et en détournements de ses propres clients.

Docteur en médecine... J’hallucine.

 

De quoi se plaint-elle ? Puisque la plaignante c’est elle désormais.

1- elle se plaint d’avoir été menacée de mort par son ex-mari

Ce que mon client nie en bloc avec la fermeté qu’on lui connaît

2- que son amant a été aussi menacé de mort par son ex-mari.

Ce que mon client reconnaît avec la fierté qu’on lui reconnaît.

Raison invoquée :

Mon client estime que l’amant n’avait pas le droit de porter la main sur l’un de ses enfants.

Croyez-vous, votre honneur que cette menace constitue un véritable délit et mérite un vrai châtiment ?

Formellement oui. Mais fondamentalement, je parie que NON !

D’où l’éternelle opposition entre le légal et le moral, entre le devoir et le droit...

Entre la coupe et la lèvre... il y aura toujours de la place pour un malheur, n’est-ce pas ?

Puisque mon client a été condamné par vos soins, à 6 mois de prison, dont 2 mois ferme... pour avoir osé oser !

 

Et il prit son courage à deux mains et frappa à la porte de la peur pour lui faire part de sa rage et de son désespoir...

Qu’est-ce que tu me veux encore ?- demanda la peur.

T’ouvrir les yeux, - répondit l’homme courageux.

Va- t’en ! Poursuivit, la peur... on n’a rien à faire ensemble !

Armé de tout son courage, il défonça la porte et découvrit que ce n’est pas elle mais lui qui avait la peur au ventre...

Et s’il s’est présenté à vous aujourd’hui, c’est pour vous attester qu’il n’a plus peur du tout...

 

Il est donc partant, pour un contrat à durée indéterminée derrière les barreaux, parce que mon client estime devoir faire appel à une tout autre justice.

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