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Accueil du site > Tribune Libre > "Survivre à l’effondrement économique" en audio

"Survivre à l’effondrement économique" en audio

Piero San Giorgio dans cette synthèse audio de son livre « Survivre à l’effondrement économique » décrit la fin de la civilisation capitaliste et de la religion qui lui servait de soubassement, la religion du progrès. Cette religion annonçait que l’humanité fabriquerait elle-même le Millenium, le millénaire d’or, par la techno-science et le développement quantitatif indéfini. Née après les guerres meurtrières qui ont ensanglantées le continent Européen au 17 eme siècle, cette religion postulait que l’énergie de l’homme devait être réorienté, pour mettre fin à la guerre de tous contre tous, dans une guerre de substitution contre la nature par le travail et l’industrie via la maitrise croissante de la technique. L’économie politique comme science, de même que l’idée moderne de croissance vit le jour.

 

Voici maintenant venue l’heure du bilan : non seulement cette guerre de substitution contre la nature n’a pas mis fin à la guerre des hommes contre les hommes (cf. les épopées coloniales, les guerres mondiales, les génocides et extermination de masse du 20 ème siècle) mais elle est sur le point de tuer notre planète.

 

Un univers très sombre que nous décrit San Giorgio.

 

Voici la seconde et la troisième partie de son exposé :

 

 

Croissance exponentielle de la population

 

La population du globe augmente à l’heure actuelle plus vite qu’elle l’a jamais fait à n’importe quel moment de l’histoire de l’espèce : le jour du premier noël, la population de notre planète était d’ environs 250 millions d’ hommes , en 1600 elle a atteint 1 milliard, en 1814 deux milliards, en 1930 2 milliards, et elle est actuellement en 2012 de plus de 7 milliards.

 

Les progrès médicaux qui ont permis le contrôle des décès et l’absence de politique de limitation des naissances nous ont amené à cette croissance exponentielle.

 

Hyperconsommation et épuisement des ressources naturelles

 

Dans le capitalisme, la valeur d’échange se présente comme substance motrice d’elle-même càd qu’elle acquiert la propriété de générer de la valeur d’échange et de façon tautologique : la valeur ancienne engendre une valeur nouvelle qui elle-même rajouté à la valeur ancienne engendrera une nouvelle valeur et ainsi de suite. Le système capitaliste n’a donc pas de limite quantitative, enfanter infiniment de la plus value, tel est l’objectif ultime du capitaliste.

 

On se retrouve donc dans la situation absurde ou nous sommes prisonniers d’un système sans limite dans un espace limité. Ce système induit dans sa logique folle une consommation exponentielle des ressources planétaire ce qui amène à la question de l’épuisement des ressources.

 

Vingt pour cent des humains s’approprient 86 % des ressources planétaires, si 7 milliards d’humains adoptaient les standard de consommations des français, il faudrait trois planètes et si ces 7 milliards adoptaient le standard de consommation des américain il en faudrait sept.

 

Nous sommes dans un contexte dans lequel les populations des pays émergents atteignent massivement les standards de vie occidentaux, nous pouvons déduire que le rapport entre la croissance de la population, l’ hyperconsommation et l’épuisement des ressources est à présent le principal problème qui se pose à l’humanité.

 

Le pic pétrolier pic a été atteint il y’a environ 4 ans, on découvre de moins en moins de gisement et ceux que l’on découvre sont de plus en plus petit et il est de plus en plus difficile d’en extraire du pétrole.

 

On a atteint un pic pour une grande majorité de matières premières : le charbon, le cuivre, le zinc, le plomb, le Nickel, le tungstène, le manganèse, les phosphates, le lithium, l’uranium, les gaz naturels etc.

 

En occident, 2 % de la population mondiale nourrit les 98 % restant, ce qui n’ a été possible que grâce à l’augmentation de la productivité par la sélections des semences, la mécanisation des moyens de production agricole, l’utilisation massive d’engrais et de pesticides, qui, s’ils ont augmenté le rendement, ont également dégradé les sols. Avec l’épuisement des matières nécessaire à la fabrication d’engrais et des matières premières énergétique qui limiterons l’utilisation de machines, le recours à des moyens de production agricole plus rudimentaire risquent de s’avérer catastrophique sur des sols dégradés et limiterons nos ressources alimentaires.

 

Troubles sociaux et géopolitiques

 

La situation de pénurie mènera à travers le monde à une série d’agitations sociales. Lorsque la vie économique des nation devient précaire, les gouvernements centraux pour contenir les troubles sociaux assument des responsabilités supplémentaires et étendent leur pouvoir : on risque de voir éclore de part le monde, une floraison de dictature : violente dans les pays du tires monde, moins violente dans les pays occidentaux ou les formes extérieures de la démocratie seront sauvegardés mais les dirigeants élus ne décideront plus de grand-chose et la gestion sera assuré au niveau d’ institutions technocratiques contrôlés en pratique par les grands propriétaires de capital.

 

Sur le plan géopolitique, on assistera à la guerre des empires pour le contrôle des ressources restante : limitée d’ abord, ou les empires délégueront la guerre à des sous traitants, les financeront, les armeront mais n’agirons pas directement. On ne peut pas non plus exclure une décision allant dans le sens d’une diminution brutale de la population mondiale, par un mélange de guerre inter-étatiques et de guerres civiles métalocales, sur le modèle esquissé par Huntington dans son choc des civilisations, mais appliqué, sans sa finess, par des brutes néoconservatrices.

 

Totale ensuite si ces guerres limitées dérapent, et vu les progrès en armements, si cela arrivait, ça signifierait la fin de l’humanité !

 

Rajoutons à ce paysage sombre les flux migratoire causés par les guerres et les famines. Notre futur pourrait ressembler aux pires films hollywoodiens post apocalyptique !

Tags : Environnement Société Agro-alimentaire International




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17 réactions à cet article    


  • 1 vote
    maQiavel machiavel1983 21 septembre 2012 10:55

    Bonjour cota 
    Je suis globalement d’ accord mais j’ avoue que je ne trouve pas que ce soit un privilège de vivre une période d’ effondrement bien au contraire .
    Pour ce qui est des guerres nucléaire , si ça arrivait , je ne crois pas qu’ il y’ ait grand chose à faire , surtout si c’ est sur le territoire sur lequel on se trouve , on sera juste vitrifié c’ est tout ! Je ne crois pas que des particuliers puissent survivre à des bombes qui ont 1000 fois ka puissance de celle d’ Hiroshima .
    Mais je ne crois pas qu’ on en arrivera là , les classes dirigeantes ne sont pas irrationnelle à ce point ( je crois ...) , je pense plutot qu’ elles vont s’ entendre tacitement comme pendant la guerre froide ou des empires ne vont faire que gérer leur espace d’ influence , avec quelques crises graves ( genre crise de Cuba ) mais rien d’ aussi sérieux qu’ une guerre atomique . Mais j’ avoue que ce qui se passe en Syrie est assez inquiétant , personne ne veut rien lâcher !


  • 1 vote
    maQiavel machiavel1983 21 septembre 2012 12:03

    Pardon Boris ( je ne sais pas d’ ou je sors ce Cotta )
    Pour ce qui est de la mort , moi j’ opte plutôt pour une mort lente , la capacité d’ adaptation du système capitaliste est extraordinaire , on peut continuer avec une fuite en avant virtuelle encore quelques décénnies ... bien sur on n’ en sait rien on spécule mais ce thème concerne plutôt la suite de l’ entretient que je vais également publier sur " l’ effondrement financier ".
    Pour les frappes nucléaires ciblé , je veux bien mais alors en false flag ? Parce que je ne vois pas comment la moindre frappe nucléaire même ciblées n’ amènera pas une réponse nucléaire massive de la partie adverse .
    Mais je crois vraiment qu’ on va vivre une sorte d’ entente tacite entre empires , après bien sur quelques conflits prétexte à des ajustement ... je ne crois pas trop à ce que ces empires veuillent s’ exterminer mutuellement , un peu comme dans " 1984 " de Orwell ou tout simplement la guerre froide !


  • 1 vote
    rastapopulo rastapopulo 21 septembre 2012 14:06

    C’est la nation qui permetra de préserver le bien commun. Le reste c’est des rustines dignes de l’âge des ténèbres du 14° siècls. Comme si nous avions régresser de 6 siècles en somme. Puissant raissonnement de 95 :
    www.solidariteetprogres.org/Comment-Venise-orchestra-le-plus&nbsp ;


  • 1 vote
    cassia cassia 21 septembre 2012 13:17

    Intéressant !

    Piero San Georgio décortique bien ce qui nous conduit vers une crise, pas seulement économique mais en insistant sur la convergence de diverses crises et notamment de la crise écologique sur laquelle il met l’accent dans ce doc.


    • 1 vote
      rastapopulo rastapopulo 21 septembre 2012 13:58

      Poua :
       
      - Confondre le monétarisme des années 20’ ou 80’-2010’ (pas de régulation bancaire à la Lord Keynes) avec l’économie politique véritable du New Deal et des 30 glorieuses
       
      - Nier la croissance continuelle de la noosphère (la sphère des connaissance)
       
      - Refuser la puissance nucléaire, énergie la plus dense (donc avec le moins de matières utilisée), notamment en refusant les centrales à thorium pourtant capable de recycler les déchets des centrales à uranium (être contre le recyclage, suprême paradoxe des antinuk), pour après se plaindre d’incapacité énergétique et/ou des dégâts occasionné en nombre.
       
      ça commence déjà fort même si c’est à la mode d’être un anglosaxon malthusien et fataliste.


      • vote
        rastapopulo rastapopulo 21 septembre 2012 14:10

        Ah oui j’oubliais, le problème c’est le capitalisme (bou !) histoire de revenir au temps du troc et de même pas différencier la finance folle de l’économie productive.


      • 1 vote
        maQiavel machiavel1983 21 septembre 2012 16:56

        @rastapopulo

        Bonjour.
        1. Confondre le monétarisme des années 20’ ou 80’-2010’ (pas de régulation bancaire à la Lord Keynes) avec l’économie politique véritable du New Deal et des 30 glorieuses 
        R/ Je suis étonné , vous parlez peut être de la partie sur l’ " effondrement financier " que je n’ ai pas encore publié ?
        2. Nier la croissance continuelle de la noosphère (la sphère des connaissance) 
        Non non il ne le nie pas mais concrètement l’ épuisement exponentielle des matières premières et énergétique est une réalité , est que d’ ici là , la niveau de connaissance nous permettrons de palier à celà ? Je dis bien concrètement, au delà des fantasmes relevant de la science fiction ? Il parait évident que les contraintes énergétiques et écologiques vont peser de plus en plus lourd.
        3. Refuser la puissance nucléaire, énergie la plus dense
        R / Non , non il ne refuse rien mais encore une fois concrètement , le nucléaire peut remplacer le pétrole dans la décennie qui suit ? 
        4.  Ah oui j’oubliais, le problème c’est le capitalisme (bou !) histoire de revenir au temps du troc et de même pas différencier la finance folle de l’économie productive.

        R / Ce commentaire montre bien que nous vivons un crise du sens . Donc pour vous le capitalisme qui est un système qui ne consiste qu’ à créer de la valeur , de façon infinie et tautologique , uniquement dans le but de créer de la valeur , ça a du sens ? Un capitaliste veut augmenter son capital , uniquement parce qu’ il est capital et qu’ il a la faculté de s’ auto généré , de façon infinie , vous trouvez ça normal vous ? Surtout si ce processus conduit à des désastres écologique ...
        Et qui a dit qu’ il fallait revenir au troc ? Produire pour satisfaire ses besoins plutôt que pour créer de la valeur , ça ne vous va pas ?
        Quand ils auront coupé le dernier arbre, pollué le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson.
        Alors ils s’apercevront que l’argent ne se mange pas. 

        Sitting Bull, guerrier sioux 


      • vote
        rastapopulo rastapopulo 21 septembre 2012 21:55

        D’abord je suis un ardant défenseur du bio et de la nature. Mon positionnement pour la créativité humaine ne vise pas seulement à développer l’économie, offrir des 30 glorieuses à tous les pays et les laisser faire des choix souverains pour ne pas perdre leur créativité dont nous avons aussi besoin. Je défend aussi mes idées parce que c’est la meilleure manière de défendre la nature : niveler par le haut. Je vais m’en tenir aux faits passés sous silence dans une société financiariste (donc malthusienne et fataliste à l’image de l’empire britannique interdisant le développement de ses colonies)  :
         
        1) Dans la culture anglosaxonne (qui domine) presque personne ne connait la différence entre l’ économie politique et la "bonne" gouvernance. j’ai donc le plus grand mal à prendre au sérieux un avis sur la question qui confond déjà l’essentiel pour prouver quoi que ce soit de l’économie politique.
         
        2) Allez vous refuser par principe les énergies et les matières premières de l’espace (rappel moins de gravité = beaucoup plus facile de ramener des matières sur terre que de décoller avec des charges depuis la terre) ? Alors vous privez les autres de leur libre arbitre. C’est pas joli-joli intellectuellement. Rien que la Lune offre des réserves incalculable d’Hydrogène3 et la possibilité de fondre des métaux dans le vide avec des propriétés nouvelles dans le vide, tout ça à l’échelle de 200 ans (une pécadille) voir de la vie d’un homme si nous le décidions vraiment.
         
        3) je signale que déjà, par pure raisonnement logique, des centrales nucléaires économiseraient les ressources de pétroles, de gaz et de charbon consommées pour l’électricité + possibilité de développer les voitures électriques ou à l’hydrogène, ceci sans mentionner que je suis pour limiter au maximum l’usage de charbon (donc la fabrication de pseudorenouvables) parce que c’est l’énergie la moins dense, donc la plus polluante au monde.
         
        4) Capitaliser veut dire mettre de coté de la valeur travail pour l’utiliser selon ce que l’on pense utile plus tard. L’exemple 2 fois millénaires est le paysan qui court le risque de se fatiguer pour rien avec une mauvaise récolte. Il doit pouvoir capitaliser sur les bonnes récoltes et couvrir sa prise de risque un minimum sinon c’est la faim. Hors il n’y a rien de plus flexible que la monnaie. Donc 2 choses, 1° il est impossible de tout prévoir depuis la perte de notre forêt tropicale originelle où tout était gratos et abondant (supposition mais qui n’influe pas sur le reste du raisonement). Donc d’interdire aux gens de capitaliser leur valeur travail est criminelle et une abstraction sur la possibilité de tout prévoir à une échelle centralisée. 2° Comment mieux rémunérer une médecin qui fait 60h/sem et 9 ans d’études qu’un autre ? Idem pour un ingénieur par rapport à un ouvrier sans responsabilités fondamentales. Basiquement, le médecin et l’ingénieur se fatiguent plus que les autres et court donc plus le risque de mourir en cas d’impondérable, sans mentionner un sentiment basique d’équité face à l’effort.


      • vote
        rastapopulo rastapopulo 21 septembre 2012 22:00

        Je précise "développer l’économie" RÉELLE comme pendant le New Deal et les 30 glorieuses.


      • vote
        maQiavel machiavel1983 22 septembre 2012 11:20

        @rastapopulo

        1. J’ aimerai comprendre ce que vous entendez par "bonne gouvernance" .
        2. Ramener des matières premières depuis l’ espace , je suis d’ accord je ne suis absolument pas conte le principe. Mais j’ ai deux questions concrète : 
        a . Cela sera-t-il possible au cours des deux décennies qui vont venir ?
        b. Est ce que le rendement énergétique sera efficace ? Je veux dire s’ il faut dépenser 1000 barils pour en ramener 200 sur terre , je n’ en vois pas l’ intérêt ...
        3. Deux questions concrète pour le nucléaire , 
        A. Est ce que le nucléaire peut remplacer le pétrole dans les deux décennies qui suivent ?
        B. Est ce que le tout nucléaire n’ est pas dangereux ? Parce que c’ est bien de vouloir vivre dans les progrès techniques infinis , mais si on se fait irradier , je n’ en vois pas l’ intérêt , c’ est un risque que je n’ ai pas envie de courir !
        4. A .Capitaliser veut dire mettre de coté de la valeur travail pour l’utiliser selon ce que l’on pense utile plus tard.
        R / Non , capitaliser veut juste dire " crée de la valeur d’ échange et l’ additionner à celle qui existe déjà ( le capital ) ".
        B. L’exemple 2 fois millénaires est le paysan qui court le risque de se fatiguer pour rien avec une mauvaise récolte. Il doit pouvoir capitaliser sur les bonnes récoltes et couvrir sa prise de risque un minimum sinon c’est la faim. 
         R / - Je suis d’ accord avec cet exemple , mais il ne faut pas nous faire croire que tous les paysans à toutes les époques , dans n’ importe quelle région mourraient de faim . Il y’ a eu des paysans très prospères aussi et qui n’ ont jamais eu besoin de capitaliser . Les choses sont plus complexe , si on prend l’ exemple du Congo , les belges ont trouvés des tribus très prospères (et ils ont détournés cette prospérité à leur profit en coupant les mains de paysans qui ne versaient pas de redevances agricoles )...
        - Mais quelle est la différence entre un paysan capitaliste et un paysans non capitaliste ? C’ est tout simplement que l’ objectif du premier est d’ augmenter la valeur d’échange de son champs et il n’ aura de cesse de le faire puisque c’ est la logique du capitalisme d’ augmenter la valeur d’ un capital indéfiniment . 
        L’ objectif du second est de satisfaire ses besoins élémentaires ( en nourriture , en eau , en énergie , sécuritaire , sociaux , culturel etc ; ), Il ne cherche donc pas à augmenter la valeur de son champs de manière frénétique et obsessionnelle. C’ est ça la différence entre les deux , le premier est dans une logique folle et perverse et le second dans une logique saine.
        C . Hors il n’y a rien de plus flexible que la monnaie
        Je ne suis pas contre l’ usage de la monnaie ... mais il faut savoir ce u’ elle est car il y’ a une différence entre son usage dans une société capitaliste et non capitaliste .
        - Dans une société non capitaliste , la monnaie ne sert que de moyen d’ atteindre un but situé hors d’ elle même càd l’ appropriation de marchandise propres à satisfaire des besoins déterminés .
        - Dans une société capitaliste , la monnaie est un capital et possède au contraire du premier cas son but en elle même, le capitaliste ne cherche qu’ à accumuler de la monnaie , de façon à augmenter la valeur de son capital.La plue value qu’ enfante le capital , tel est l’ objectif ultime du capitaliste .
        Est ce que vous comprenez la perversité de la logique capitaliste ? La valeur dans le capitalisme a acquis la propriété d’ enfanter de la valeur , le mouvement du capital n’ a pas de limite et trouve son but en lui même.Comment une chose peut elle avoir son but en elle même , cela relève de la folie ... et c’ est bien pourquoi le capitalisme est un système paraphrénique .
        C ; Basiquement, le médecin et l’ingénieur se fatiguent plus que les autres et court donc plus le risque de mourir en cas d’impondérable, sans mentionner un sentiment basique d’équité face à l’effort.
        R / Alors je ne suis pas du tout d’ accord pour deux choses : 
        - Il faut m’ expliquer en quoi un médecin se fatigue plus qu’ un ouvrier du bâtiment ?
        - Il faut m’ expliquer en quoi les besoins d’ un médecin seraient supérieur à ceux d’ un ouvrier , s’ ils ont le même poids ( donc demandent le même apport calorique ) , le même nombre d’ enfants à charge etc .
        5. Je précise "développer l’économie" RÉELLE comme pendant le New Deal et les 30 glorieuses.
        R / Alors je précise aussi vu l’ épuisement des matières premières , et si les connaissances ne nous permettent pas d’ aller dans l’ espace pour pallier à ce déficit dans les deux décennies qui viennent , développer l’ économie réelle n’ a absolument aucun intérêt !
        6. Je précise d’ avance , je ne suis ni Marxiste , ni communiste , qu’ on ne vienne pas me parler des ravages du bolchevisme ou du maoïsme , je les critique aussi fermement , je ne suis même pas pour l’ abolition de la propriété privée .
        Je ne suis pas non plus contre le progrès , si ce progrès est fait pour améliorer les conditions de vie humaine c’ est très bien , je suis contre la fuite en avant technicienne et contre la technique au service de l’ extraction de plus value .


      • vote
        rastapopulo rastapopulo 23 septembre 2012 02:07

        Je comprend pas le problème avec le capitalisme. Ce n’est que la valorisation des efforts individuels, en ce compris le risque qu’entreprend un investisseur (qui peut très bien être une mutuelle ou un fond de pensions ou une assurance). Au vue de ton relativisme sur la rémunération du travail intellectuel, le stress d’avoir des responsabilités et le nombre d’années d’étude nécessaires parce "à poids égal même besoin vitaux", je suspecte le refus des mérites différends des gens. Bref le refus d’une justice dans la hiérarchie sous le "gentille" prétexte de l’abolir. En plus j’avais bien préciser les mérites des médecins (60h/sem et 9 ans d’études trouvant que les responsabilité et les mérites d’un travail intellectuel ne devait pas être rappeler. Soit passons, je ne l’exprime sans doute pas parfaitement.
         
        Maintenant sur le rôle de la technologie dans la démocratie, il est énorme. C’est dingue de le mettre en doute en vivant dans un pays des 30 glorieuses qui a vu la naissance de la plus grande classe moyenne sans dette de tous les temps. Déjà au départ, pour renverser une oligarchie il faut une dynamique concrète. l’Empire Britannique ne développait pas industriellement ses colonies pour conserver le statu quo, allant jusqu’à couler des livraisons de locomotive à la Chine. C’est l’industrialisation qui a permis de renverser le pouvoir des voix marchandes avec les pionniers du Massasuchets, Lincoln, Bismarck,... Venir avec un discours malthusien et fataliste n’est pas anodin. C’est un discours d’aristocrate mondialiste.
        http://www.solidariteetprogres.org/Firewall-En-defense-de-l-Etat-Nation_04426
         
        Les centrales nucléaire confinent la radioactivité et utilise moins de matière. La fabrication de pseudorenouvelable déversent directement dans l’air la radioactivité du charbon nécessaire pour fondre plus d’acier et purifie le sillicium. La vie est paradoxale. Un autoproclamé "vrai" écolo fait des choix désastreux. Quand à la sécurité, avec les centrales à thorium qui vont aussi augmenter le rendement X100 en recyclant les déchets actuelles, c’est une réaction sous critique dont jamais un incident ne dépassera les mures de la centrale. Les défis à 20 ans ? Mais oui les centrales à thorium seront prêt (et les écolos ont retardé de 2 ans le recyclage des actinides mineurs parce que cela améliore le rendement du nucléaire, suprême paradoxe). Est ce que des matériaux vont se raréfier ? Oui et nous trouverons sans doute des solutions. Si il n’y en a pas nous ferons avec. Le plus grave est de régresser vers des énergies moins denses sous des prétextes fallacieux, de ne pas protéger suffisamment de forêts vierges et de déverser certaines crasses (éternelle dans le cas du mercure) dans les cours d’eau et océans.
         


      • vote
        maQiavel machiavel1983 23 septembre 2012 11:45

        Je comprend pas le problème avec le capitalisme. Ce n’est que la valorisation des efforts individuels, en ce compris le risque qu’entreprend un investisseur
        R / Non , non, le capitalisme c’ est la valorisation d’ une marchandise par le travail , et l’ extraction de cette valeur au travailleur au profit du capital ... c’ est ça le problème , un système de prédation de l’ homme sur l’ homme sans meme parler de sa logique illimité qui ne consiste qu’ à créer de la valeur de manière infinie .
        2. je suspecte le refus des mérites différends des gens.
        R /
        Non , non je pense qu’ il doit exister des mérites différents . Mais ces mérites doivent s’ appuyer sur une morale , il n’ y a pas de règle scientifique comptable au mérite .Le mérite ca peut tout simplement être les honneurs ou la reconnaissance morale de la société .
        La république romaine était très méritocrati
        que Lucius_Quinctius_Cincinnatus

         était l’ un des romains les plus méritant qui ait existé mais pourtant , il était pauvre et n’ a jamais été récompensé matériellement ( de toute manière il aurait refusé).
        Il faut arriver à concevoir autrement le mérite que par la valeur comptable !
        3. Concernant le " malthusien fataliste " ou sur les centrales nucléaire , on en reparlera dans la troisième partie de l’ entretient que je vais publier .


      • 1 vote
        franck2012* 21 septembre 2012 15:02

        " Totale ensuite si ces guerres limitées dérapent, et vu les progrès en armements, si cela arrivait, ça signifierait la fin de l’humanité ! "
        .
        Oui, bon... s’il ne s’agit que de cela ...  smiley
        .
        Faut voir le bon coté des choses, la planète ne s’en portera que mieux après une ère de recyclage de la radioactivité... C’est le problème des catastrophistes millénaristes, ils mettent l’humain au centre du systéme. Les paranos étant d’abord horriblement narcissiques ...


        • 1 vote
          maQiavel machiavel1983 21 septembre 2012 17:03

          Je ne crois pas que ce scénario se déroule , mais il n’ est pas si impossible que ça. Tout dépend du niveau de rationalité des classes dirigeantes , mais quand on pense que parmi ces gens là , il y’ a des mystiques , pour lesquels ces catastrophes ont une dimension eschatologique, on se dit que c’ est possible : http://www.youtube.com/watch?v=Y7DHbydFfWk. Ne pas négliger la perception irrationnelle du monde qu’ il existe dans une catégorie de l’ oligarchie .


        • 1 vote
          maQiavel machiavel1983 21 septembre 2012 17:19

          Et petite précision , le passage du charbon au pétrole a été fait par un ajustement structurel de plus de 60 millions de morts ( les deux guerres mondiales) ... j’ dis ça, j’ dis rien .


        • vote
          rastapopulo rastapopulo 23 septembre 2012 02:13

          Tiens l’empire britannique après 200 ans de domination mondiale se retrouvait sans accès au pétrole en plein boom de moteur à explosion après 200 ans et la 1° guerre mondiale éclate juste après l’ouverture de la ligne Berlin-Bagdad (seul gisement connu de l’époque avec Bakou)... Tiens l’empire britannique a accès à Bagdad et à Bakou (anglosoviet agreement) après la guerre... Le hasard parfois !
          http://www.solidariteetprogres.org/Comment-l-Empire-britannique-orchestra-la-Premiere-Guerre-mondiale_08299

           


        • vote
          maQiavel machiavel1983 23 septembre 2012 11:47

          Très bon document rastapopulo , c’ est exactement ou je voulais en venir !



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