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Les commentaires de bOvinus



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    bOvinus bOvinus 31 juillet 2014 00:38

    À en juger par le ton des commentaires, ce brave homme parle malheureusement dans le vide.
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    Vos esprits sont devenus si embrumés que vous êtes incapables de saisir le sens de ce qu’il dit. Honneur, devoir, dette ... vous avez oublié ce que ça veut dire. Je crois pourtant savoir que ce sot des valeurs que la France a tenu en haute estime, il y a 2-3 générations à peine.
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    À un moment, il a dit aussi que les Ukrainiens qu’il combattait étaient des "Ivans ayant oublié leur origine". C’est une expression russe, mais ça peut aussi s’appliquer à bon nombre d’entre les cacographes dont ont peut admirer ici la prose. Vous seriez donc des "François" ayant oublié qui ils étaient. À moins que vos origines ne soient d’ailleurs, ce qui expliquerait du coup certaines choses...



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    bOvinus bOvinus 24 juillet 2014 19:23

    Ce que j’en ai compris, c’est que medialter n’aime vraiment pas l’injustice. Il semblerait qu’il a de la Justice une conception plutôt genre classico-antique, la Justice-vertu. Ça me paraît être tout à fait respectable. Donc, logiquement, Zbig est bel et bien une ordure. Le fait qu’il soit "bon", ou plutôt, pour ne pas faire mentir les mots, compétent dans ce qu’il fait, ne l’exonère pas de ses responsabilités d’être humain.
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    Après, conformément à sa réplique, MaQ aurait pu dire quelque chose comme : "en politique, on ne s’embarrasse pas de ces sornettes, bla bla bla". Vous êtes quoi, vous, MaQ ? un apprenti Zbig ? une IA ? un alien déguisé en être humain ? C’est quoi, votre conception du Bien et du Mal ?
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    Si vous nous faisiez la grâce d’une réponse honnête, on saurait du moins à quoi on a affaire. Parce que là, on sait pas trop, avec les techniques modernes, tout va si vite, de nos jours. J’hésite entre un chacal humanoïde génétiquement modifié et une IA fécondée par les Mormons de Netware...



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    bOvinus bOvinus 24 juillet 2014 19:08

    Je n’aime pas ce crétin de "GeorgeW", qui écrit comme un chimpanzé dans un anglois plutôt médiocre et qui gaspille la place avec ses smileys de trisomique. Cette fois-ci, pourtant, force est de lui reconnaître qu’il a un message intelligent : ce que dit Zbig est littéralement "miles away" des conneries qui se disent ici. Je ne suis même pas sûr que la majorité du public de Avox, pourtant censée être "politically awakened", réalise bien de quoi on parle exactement, quels sont les implications et les enjeux.
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    Ces quelques petites minutes de vidéo valent cher, très cher. Mais ici, c’est comme de la confiture jetée aux pourceaux... À bon entendeur.



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    bOvinus bOvinus 21 juin 2014 12:52

    Non ces photos ne me disent rien... la guerre des images ça me gave... tapez Gaza Palestine et vous trouverez autant d’images chocs que vous voudrez...
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    Certainement, sauf que celles-là, c’est chez moi. Ne croyez pas que j’écris pour vous convaincre, à vrai dire, votre opinion, j’en ai rien à battre. Je me sers juste d’un média pour diffuser mes positions, qui reflètent assez bien la position générale de la Russie sur ce dossier.
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    Enfin ressasser éternellement la période 1941-1945 pour justifier des événements actuels... et bien cela me fait un peu penser aux sionistes radicaux qui instrumentalisent encore la Shoah pour défendre leurs positions...
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    Encore une fois, la position d’un petit "francé" planqué soi-disant résistant, pendant que d’autres faisaient le boulot, ça aussi, j’en ai rien à battre. Mais ne venez pas en ce cas nous donner des leçons, commencez déjà par nettoyer devant chez vous, ce sera plus propre.
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    à ce compte là mettez-vous à la place des Ukrainiens etc.
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    Les "Ukrainiens", ça n’existe pas, c’est une fiction. Les Galiciens, ouais, ça existe. Ils n’avaient qu’à pas venir nous emmerder, si la Galicie a été conquise, c’est suite, encore une fois, à de nombreuses guerres avec un truc qui s’appelait à l’époque "le Grand Duché de Pologne-Lituanie" et que cet État a perdu (c’est assez bien relaté dans "Taras Boulba", écrit par un grand auteur "ukrainien" qui s’appelait Nicolas Gogol). Si ces gens veulent devenir des sous-roumains en UE, ça les regarde, mais qu’ils ne viennent pas faire chier les Russes de Novorussie, qui, je le redis, n’ont rien à voir avec ces gens, pas plus d’ailleurs que la Crimée (c’est valable aussi pour les Hongrois et les Roumains de l’Ouest, les Russes de Subcarpatie et les Grecs de Marioupol). C’est la seule position défendable quand on est honnête, et je pense que les Russes l’accepteront sans problèmes.
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    Quant à renier langue histoire et culture moi je ne renie rien mais je ne suis pas nationaliste pour autant.
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    Vous vous définissez comme vous l’entendez, mais ça ne vous donne pas le droit de définir les autres. Je ne suis pas "nationaliste", mais patriote, c’est tout à fait différent. De toute manière, dans cette triste affaire, les responsables ne sont évidemment pas les Galiciens (ou les "Ukrainiens", comme vous les appelez), mais certains salauds d’oligarques de ce bantoustan, les États-Unis, certains pays de l’UE et quelques minorités de crétins qui se prennent pour des soldats du Reich et qui sont prêts à aller faire la guerre pour des raisons qu’ils ne sauraient même pas définir correctement.



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    bOvinus bOvinus 20 juin 2014 23:46

    prendre son abolition pour le prétexte à une sécession est donc absurde.
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    Je n’ai pas dit ça. Vous êtes de mauvaise foi. C’est UN des éléments, pas LE seul et unique élément à l’origine de la sécession. La tuerie d’Odessa du 2 mai 2014 est, je pense, un élément autrement plus déterminant.
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    Reste le fait de ne pas reconnaître la légitimité d’un nouveau gouvernement considéré comme en partie nazie... là encore on est vraiment dans le fantasme... qu’est-ce que croyaient les russophones ??? Que des nazis cannibales allaient débarquer dans l’Est pour violer leur femmes ???
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    Quand une junte à légitimité plus que douteuse fait cramer vivantes 100 personnes qui ont le tort d’être russes et d’avoir d’autres regards politiques, c’est exactement le genre de choses qu’on imagine, voire pire. Et quand le pays où l’on vit a traversé un cauchemar comme 1941-1945, le moindre symbole fasciste ou nazi est extrêmement mal vu.
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    Je veux bien me mettre un peu à leur place mais bon quand même il ne faut pas exagérer...
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    Même si vous vouliez vous mettre à leur place (ce dont je doute fort), vous ne le pourriez pas, parce que vous êtes un Occidental. Moi, je le peux, parce que je suis né en URSS et que je n’ai ni renié ma langue, ni mon histoire, ni ma culture.
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    Ne jugez pas, vous ne savez pas de quoi vous parlez. Si vous voulez vraiment savoir ce qui se passe là-bas, allez-y et regardez. Pour ma part, j’imagine très bien rien qu’à lire ce qui se dit dans les médias alternatifs de langue russe (oui, oui, ça existe). Tenez, voici un joli article sur un site néo-stalinien, vous ne comprendrez pas le texte (quoique, avec Google translate, on peut déjà avoir une idée), mais rien que les photos devraient déjà vous calmer : http://www.rusproject.org/node/1560 . Bon "visionnage".



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    bOvinus bOvinus 20 juin 2014 23:25

    @ Vichy
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    De plus les soviétiques n’étaient pas fans de staline surtout surtout dans les territoires soviétiques non-russes.
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    Connerie. On ne fait pas tout ce qu’à réussi à faire le système stalinien à coups de pied au cul. Pour réaliser une industrialisation massive d’un pays aussi gigantesque que l’URSS en un délai aussi court (on parle en gros des années 1930 à tout casser), il fallait au minimum non seulement le consentement très bienveillant de la population, mais son implication la plus engagée et la plus active possible. Les États-Unis ont mis 100 ans (soit, environ tout le XIXème siècle) à faire la même chose, mais ils le faisaient avec des méthodes d’esclavagiste (intéressez vous sérieusement au système carcéral américain, vous m’en direz des nouvelles). On voit bien ce qui était efficace et ce qui ne l’était pas. Et je ne parle même pas de la victoire de l’URSS qui eut à affronter, seule, la totalité ou presque du potentiel européen (juste une statistique : il paraît que la France à elle seule représentait à elle seule dans les 40% du potentiel industriel engagé par l’Allemagne dans cette guerre... il y a de quoi réfléchir). L’ouverture du soi-disant "deuxième front", c’est une date que vous devriez pourtant bien connaître : le 6 juin 1944...
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    pour les juifs : staline via les procès de moscou et à la fin de son règne désenjuivera massivement l’urss
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    Vous êtes manifestement assez mal renseigné sur le sujet. L’antisémitisme sous Staline était passible de peine de mort. Les procès de Moscou n’était pas une "désenjuivation" mais plutôt une "détrotskysation". De tout temps, l’Empire russe, quel que soit son nom a été extrêmement tolérant et universaliste envers les peuples qui le composent (et, quoi qu’on en dise, les Juifs en font partie). Voir la Russie comme une sorte d’État-nation européen, ethniquement plutôt homogène, est une erreur grossière.
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    Les procès de Moscou ne réprimaient pas un peuple, mais une force politique d’opposition qui était devenue intolérable par son activisme clandestin, surtout que l’on était à la veille d’une guerre. Et il se trouve que bon nombre des figures du PC de l’époque, issus d’une "vieille garde" trotskyste-léniniste, étaient souvent des Juifs.
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    l’accusation de judéo-bolchevisme du communisme, valable au début de l’urss, est totalement mal-placé depuis staline.
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    Ça, c’est une évidence. Ne perdez pas de vue, toutefois, que la propagande du Dr. Goebbels était destinée aux masses, et pour cette raison, visait l’efficacité. La logique et la cohérence, non.
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    Et enfin Marx et Trotski (que je n’aime pas pourtant) juifs de sang étaient judéophobes.
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    Marx, peut-être bien. Pour ce qui est de Leibo Bronstein, j’en sais rien. Ce que je sais, c’est que celui-ci croyait dur comme fer à son délire de "révolution mondiale", et était prêt à sacrifier toutes les nations et toutes les cultures du monde entier pour atteindre cet objectif. Pour cette raison, il me paraît être une ordure intégrale. En revanche, cela appelle tout de même une question : en supposant qu’une telle chose soit même envisageable, hypothétiquement, quel genre de peuples s’en seraient le mieux sortis ? Les sédentaires (soit, à la louche, 99% de la population mondiale), ou bien, les nomades, genre Roms ou Juifs, qui sont de toutes petites minorités ?



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    bOvinus bOvinus 20 juin 2014 22:54

    @ Blueman
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    Vous voulez dire, sans doute, que c’est vous même qui cherchez les infos, interviewez, filmez, enregistrez, faites le montage et la post-prod etc. ? ;o)



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    bOvinus bOvinus 20 juin 2014 17:47

    Bien que je sois stalinien, je ne soutiens pas pour autant la catégorie de "peuple criminel" qui a existé en URSS, il faut le reconnaître. Vous avez raison de le souligner, cela dit, encore une fois, il faut juger avec les catégories d’époque. Mettez-vous à la place des dizaines de millions de citoyens soviétiques (Russes et pas que, comme vous l’aurez bien compris) qui ont perdu une partie ou la totalité de leur famille dans la 2ème guerre mondiale. Vous croyez qu’ils auraient toléré que l’État ne fît rien contre certains groupes ethniques plus ou moins obscurément identifiés comme étant Ukrainiens, Tatars ou Tchétchènes ? Non, bien entendu. À la limite, le seul truc qui paraît contestable dans votre critique sur la déportation des Tatars, ce sont les chiffres de mortalité que vous avancez, qui me paraissent bien trop élevés pour être crédibles. D’où les sortez-vous ?
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    Cependant, je ne crois pas qu’il soit juste d’imputer l’entière responsabilité de cette répression à Staline seul et en personne. Vu la tension à l’époque (et cette fois, vis-à-vis des Anglo-saxons), il avait bien évidemment d’autres chats à fouetter. Il s’agit probablement de répression (voire, vengeance) purement administrative, selon un algorithme assez bien décrit par Kafka dans "Le Procès".
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    Quant à boycotter le référendum... c’est exactement ce qu’ont fait les pro-russes en Ukraine avec les élections présidentielles en empêchant qu’elles aient lieu au maximum sur les territoires qu’ils contrôlent...
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    Vous ne savez pas lire ou bien, vous faites exprès ? La Novorussie (c’est-à-dire, les provinces de Lougansk, Donetsk, Dniepropetrovsk, Nikolaev, Kharkov et Odessa au minimum) n’est pas pro-russe, elle est russe, de langue, de culture, de religion et de mémoire collective. Et elle représente non pas 15% de la population de l’Ukraine, comme les Tatars en Crimée, mais plutôt autour de 55%. Quand l’un des premiers actes de la junte arrivée au pouvoir après le coup d’État contre Yanoukovitch est l’abolition du statut de langue officielle du russe, et qu’en plus, leur gouvernement est composé pour une partie non négligeable de néo-nazis, comment voulez-vous qu’ils réagissent ? La seule réponse adéquate dans ce genre de situation, si l’on tient compte du vécu historique de ces gens par rapport au nazisme, est évidemment l’insurrection armée. C’est exactement ce qui est en train de se passer.

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    N’oubliez pas non plus que la plupart d’entre les ex-citoyens soviétiques n’ont toujours pas intégré la chute de l’URSS dans leur subconscient et continue de vivre d’après la vision du monde de l’URSS. L’Occident est un ennemi, et quand l’Occident tente de s’emparer de vos terres, quelle que soit la pseudo-légitimité qu’il invoque (même la plus "démocratique" du monde), il faut combattre l’ennemi jusqu’au dernier homme, par tous les moyens. Dans le monde russe, on ne dit pas "libéralisme" ni "démocratie". On dit libérastie et démocrastie, et on craint de devenir homo si ils frappent à votre porte.



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    bOvinus bOvinus 20 juin 2014 16:35

    @ Sentero

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    bizarrement ils préféraient rester soumis aux nazis ukrainiens cannibales...

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    Ne racontez pas de conneries. Ces gens représentent à peine 15% de la population en Crimée.
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    1. Les Tatars ont activement collaboré avec le Reich pendant la 2ème GM, suite à quoi, ils ont été déportés pendant quelques années en guise de châtiment, puis réhabilités et autorisés à se réinstaller sur leur terre historique, à savoir, la Crimée. Ils ont misé sur le mauvais cheval, ils ont perdu, ils ont payé, fin de l’épisode.
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    2. La Crimée à été arrachée à l’empire ottoman par Catherine 2 vers 1783. Malheur aux vaincus. À d’autres temps, d’autres mœurs, il serait malhonnête de juger ce qui s’est passé il y a plus de 2 siècles avec les catégories de pensée contemporaines. À l’époque, c’était une pratique normale que de refaire les cartes à coups de canon et la France n’est pas le dernier pays à avoir pratiqué cette méthode, loin de là.
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    3. La Crimée a toujours fait partie de l’État russe (quel que soit son nom) jusqu’en 1954, date à laquelle un certain Khrouchtchev, trotskyste ukrainien, décida qu’il fallait impérativement la rattacher à la République Socialiste d’Ukraine pour des raisons connues de lui seul. L’Ukraine étant elle-même un État artificiel créé par les bolchéviks en 1922, à partir de la Galicie, terre d’origine et de culture polonaise et de la Novorussie, province russe des siècles. La RSU de 1922, c’est un genre de Belgique, faut donc pas s’étonner que ce soit toujours la merde aujourd’hui. Historiquement, donc, la Crimée et la Novorussie sont des terres russes, y a pas à tortiller du cul, les faits sont des faits. Pour ce qui concerne la Galicie, la question se pose en termes évidemment différents, et cette partie-là aurait en effet, éventuellement vocation à (re)devenir indépendante.
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    4. En termes socio-économiques, les Tatars ne sont pas plus idiots que n’importe qui et voient bien où est leur intérêt. Même si "certains réseaux" ont essayé d’y fomenter le même genre de propagande que vous lors du du référendum de mars 2014, faut bien reconnaître que le résultat a été plutôt décevant. Ça paraît fou, mais les Tatars ont été comme tout le monde à l’école soviétique, l’une des plus performantes du monde, et on leur a très bien enseigné l’arithmétique. Ils savent faire la différence entre le niveau de vie et de salaire russe et ukrainien et ils voient bien que la Russie continue tant bien que mal de se développer, alors que l’Ukraine, pourtant encore extrêmement riche en 1989 est 25 ans plus tard se trouve au contraire en voie de somalisation avancée. Ils ont donc voté en conséquence, même si il s’est trouvé bien assez d’abrutis chez eux pour boycotter le référendum. Quand bien même, encore une fois, on se rappellera qu’ils représentent à peine 15% de la population en ces terres. Le référendum étant un exercice démocratique, presque "populiste", cela n’a évidemment pas joué en la faveur des fouteurs de merde de votre sorte.

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    5. Enfin, sur le plan culturel, il est d’une évidence absolue que les conditions de vie pour les peuples et les cultures minoritaires sont bien plus avantageuses dans l’empire russe pour des peuples comme les Tatars de Crimée que celles que l’État artificiel d’Ukraine tente d’imposer par la force, dans sa rage de passer pour un État-nation européisable. Nul n’a jamais interdit a quiconque de parler sa langue natale en Russie, les discriminations de nature ethno-culturelle sont passibles de lourdes amendes et enfin, tout peuple historique se voit accorder d’office divers droits politiques (statut officiel, subventions culturelles, enseignement bilingue, etc), qui sont des choses dont par exemple les Bretons, les Corses, les Occitans, etc. n’osent pas même rêver en France. Cela s’explique par le fait que la France est un État-nation, tandis que la Russie est un empire multi-ethnique ; les droits culturels sont un minimum indispensable dont tous les peuples de l’empire russe bénéficient afin de pouvoir cohabiter en bonne intelligence dans le même État.



  • 8 votes
    bOvinus bOvinus 20 juin 2014 15:15

    Non, je ne trouve pas.
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    En effet, personne n’a jamais réussi (quoique... si on prend l’Empire romain, on peut tout de même lui concéder qu’il a réussi dans ce qui était à l’époque le "monde connu" sur une période relativement longue). Cependant, cela ne veut pas dire que cela ne peut être réalisé.
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    À notre époque, les moyens mobilisés au service de cet objectif sont tels que c’en est réellement préoccupant, si on regarde froidement de quoi dispose l’oligarchie actuellement. C’est cela qui est inédit et totalement nouveau. Tous les grands oligarques ne sont pas forcément mondialistes, et en réalité, c’est la seule chose qui fait que ce foutu NOM n’est pas encore effectif. Néanmoins, même si on s’en tient uniquement au "monde occidental", eh bien... il faut bien avouer que les carottes sont cuites.



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    bOvinus bOvinus 20 juin 2014 12:09

    @ Vichy
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    hitler avait une haine profond vis à vis de la "sous-race" "slave" "tatar-mongol" pas pour rien que 15 millions de civils soviétiques furent tués par les nazis, ...
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    Sous-race, pour la Weltanschauung nazie, certainement. Cependant, les Slaves ne sont pas des tataro-mongols, ce sont tout simplement des Slaves. En revanche, il y a beaucoup de tataro-mongols dans l’empire russe, ça, c’est certain (Bachkirs, Khazaks, Tatars, etc.). Il y a quelque chose comme 190 peuples différents en Russie, mais les Slaves sont largement les plus nombreux. Quant aux ashkhénazes, qui sont en fait des Khazars convertis au judaïsme, ceux-là ne sont pas des tataro-mongols mais des turco-mongols.
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    Quant à la "haine profonde" de Hitler, j’en sais rien, je n’ai aucune connaissance de ses pensées intimes. Même si cela était vrai, il me semble que l’explication réelle est à chercher ailleurs. On ne fait pas de la politique et encore moins la guerre avec des sentiments. À mon avis, il s’agit tout simplement d’utilitarisme : ce qui intéressait le Reich, ce n’était pas de faire un méga-génocide, mais de récupérer des terres et des ressources (la population, dans cette logique-là, est aussi une ressource). Les Russes n’étant pas disposés à les donner sans combat, la seule solution pour atteindre l’objectif, c’est tout bêtement de tuer les Russes et de les terroriser au maximum. Dans cette logique, il était évidemment hors de question de faire preuve de magnanimité, d’autant plus que les partisans, très souvent soutenus par les civils, sévissaient dans les territoires occupés et réussissaient parfois à mener des opérations de sabotage d’envergure ou de renseignement opérationnel au profit de l’Armée Rouge. Comme on ne pouvait s’attaquer aux partisans, eh bien, on réprimait les civils. Par ailleurs, chaque division, chaque bataillon avait ses commissaires politiques, qui s’avéraient souvent être des Juifs (laïcs, bien entendu). Ces gens-là pouvant aussi s’avérer très dangereux pour l’occupant, par exemple, en fomentant des insurrections ou en diffusant de la propagande, il était vital de les éliminer en tout premier lieu. Comment les repérer ? Impossible. Du coup, cela donnait lieu à toutes sortes d’expédients totalement hallucinants, du genre, abattage à la tête du client.
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    Tout cela est évidemment très moche, mais s’explique très aisément par la logique de la guerre d’occupation, sans avoir besoin de recourir à des explications "sentimentales". Vous croyez vraiment que Robespierre avait une "haine profonde" des Vendéens ? Évidemment, non. Mais ça n’a pas empêché les révolutionnaires de mener un génocide dans les provinces rebelles.



  • 18 votes
    bOvinus bOvinus 19 juin 2014 12:36

    Cette vidéo, c’est vraiment n’importe quoi. Il y a plusieurs choses à en retenir, qui sont toutes plus ou moins sans intérêt.
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    1. Soral n’aime pas les juifs (c’est à dire, les individus, quelle que soit leur origine ethnique, qui se réclament du judaïsme). Il a dit a bien des reprises que les Juifs (c’est à dire, pour les abrutis, les sophistes et les ignorants, les individus étant d’origine ethnique sémitique si on est séfarade, ou bien, turco-mongole, si on est ashkhénaze) de bonne foi qui ne souffrent pas d’un complexe de supériorité vis-à-vis des autres nations (c’est à dire, dans la définition française de ce terme, un groupe d’individus de culture semblable rassemblés autour du même projet politique ; en effet, il existe autant de définitions que de cultures et certaines se basent sur des critères objectifs, tels que les liens de sang ou la langue pratiquée) sont bienvenus dans son association. Ce que l’auteur de la vidéo nous impose comme son point de vue n’est qu’un faux débat, il ne s’agit pas de racisme, mais de judéophobie. D’accord, la loi française est assez peu tolérante sur le sujet, mais on ne peut pas dire qu’il s’agit de racisme en l’espèce si on a un peu de culture et qu’on est de bonne foi. Ça plaît à certains, ça plaît pas à d’autres, mais au final, qu’en a-t-on à cirer ? Soral a le droit d’être judéophobe si ça lui chante, il n’y a pas de quoi en faire tout un débat.
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    2. Soral est macho (il aime bien chanter les louanges de ce qu’il appelle "la virilité"). Mouais, bon, encore une fois, c’est son droit. On peut adhérer ou s’insurger, dans tous les cas, c’est un problème strictement subjectif. En d’autres termes : qu’est-ce qu’on en a à cirer ? Apparemment, ça inquiète l’auteur de la vidéo, mais c’est son problème, donc, à lui de gérer ses complexes. Agoravox n’est pas une antichambre de psy publique.
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    3. Cet extrait qu’on nous montre n’a aucune valeur : on ne sait pas à qui parle Soral, en quelles circonstances, ni à quelle question il répond. Ça fait bien trop d’inconnues pour en faire tout un plat.
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    4. Apparemment, le thème est l’interview de Poutine par Elkabbach, et Soral nous expose ses impressions. J’ai envie de dire : "très bien mon vieux, mais ça, c’est toi qui le vois comme ça, en quoi est-ce je suis censé trouver ça intéressant ?". Chacun peut y voir ce qu’il veut y voir, en tout cas, il ne s’agit pas, objectivement, de la sempiternelle "question juive", mais bien de la "question russe".
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    5. Sur l’obsession anti-judaïque de Soral, en effet, ça devient lourdingue à la fin, mais encore une fois, c’est strictement son problème. Si ça vous plaît pas, eh bien, vous l’écoutez pas, point. Si vous y revenez sans cesse, c’est qu’en effet, ça vous intéresse, "à l’insu de votre plein gré" ou bien, c’est que vous êtes franchement maso. Allez voir un psy.
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    6. Personnellement, ce sujet me fait chier. Tout a été dit et redit là-dessus, et surtout, beaucoup trop de conneries. Oui, en effet, objectivement, la "communauté juive" (qui mériterait pour commencer une sérieuse redéfinition, compréhensible pour quelqu’un de culture franco-catholique, parce qu’il me semble, de l’extérieur, qu’il s’agit là d’un grotesque quiproquo dont les bénéficiaires systématiques sont les représentants autoproclamés de la dite communauté) paraît sur-représentée en France.
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    7. Sur le sujet de la "Shoah" : déjà, c’est quoi ce mot ? Ça veut dire quoi, ça vient d’où ? Si il s’agit du génocide des Juifs (les nazis ne faisaient pas la distinction entre les laïcs et les pratiquants du judaïsme, Soral, lui, la fait) pendant la 2ème guerre mondiale, oui, certes, c’est abominable. Cependant, j’ai envie, pour changer, de parler du génocide des Slaves pendant la même période. Car, les fameux Stalags nazis étaient surtout en réalité pleins à craquer de prisonniers civils et militaires Slaves (qu’ils soient Polonais, Russes, ou identifiés comme étant Soviétiques, c’est-à-dire, pour la propagande nazie, "judéo-bolchéviks" - allez comprendre ce que ça veut dire exactement, moi, je ne comprends pas...). Cela est le vrai génocide de cette guerre. Et il était pratiqué non pas pour des raisons raciales (tout homme un peu censé devrait se poser des questions quand on lui parle de "race"), mais surtout, politiques et économiques. La question "raciale" n’était qu’un justificatif, un pauvre prétexte bien commode permettant de faire crever à la peine Juifs, Russes, Tziganes, opposants politiques et tous ceux qui ont eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment pour faire tourner la machine de guerre du 3ème Reich, dont l’objectif réel n’est toujours pas très clair à ce jour.
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    8. Découlant du point 7, oui, il est assez révoltant qu’une clique d’individus changeant d’appartenance ethnique, religieuse ou culturelle comme de chemise, selon les circonstances, mais s’autoproclamant "Juifs" (ou bien, "juifs") continue d’agiter cette espèce de fantasme appelé "Shoah" pour en obtenir toutes sortes d’avantages avant tout économiques. C’est tout simplement ignoble. On ne vend pas le malheur de son grand-père au bazar de Babylone, sauf si on est soi-même la dernière des ordures. Et je pense que c’est bien ce que veut dire Soral en définitive, ce qui explique ses écarts de langage récurrents.



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    bOvinus bOvinus 7 juin 2014 00:13

    Pourquoi, "Oumma" vous a forcé à regarder contre votre gré ?



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    bOvinus bOvinus 5 juin 2014 20:47

    Ah, ce vieux Andrey Fursov, dont je parlais à Hijack dans un commentaire récent. Il n’est pas exactement un "stratège", comme l’écrit O. Berruyer, mais un historien spé Asie. Marrant de voir cet enregistrement passer par ZéroHedge pour arriver sur le blog "Les Crises".

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    Ici, ce type serait un conspirationniste 200% pur porc, mais en Russie, il tient une chaire d’ "analyse et de prévision" à l’Université d’État de Moscou, et cet enregistrement est un de ses cours magistraux. La partie questions-réponses semble avoir été supprimée dans cette version. C’est, en effet, un équivalent assez fidèle de Pierre Hillard. La différence, c’est que Hillard est beaucoup plus porté sur la preuve, le document officiel, la déclaration certifiée. Fursov est beaucoup moins formaliste ; sa position, en gros, c’est que dans certains domaines "sensibles", il ne peut y avoir de preuves, faut pas trop en demander non plus ; partant de là, une "preuve indirecte" peut suffire si elle est analysée correctement.

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    Le thème préféré de Hillard, ce fameux mondialisme germano-anglo-saxon, Fursov ne s’étale pas dessus, l’expédiant en quelques phrases où il dit qu’il faut lire The Open Conspiracy et New World Order de H. G. Wells (oui, oui, l’auteur de "La guerre des Mondes", celui-là même). Comme vous pouvez le voir, les titres sont assez éloquents en soi. Ce bonhomme serait, d’après Fursov, "l’une des figures les plus maléfiques du 20ème siècle". Il aurait écumé toutes les sociétés et organismes plus ou moins "discrets" de son temps... Oups.



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    bOvinus bOvinus 5 juin 2014 15:51

    Ah ouais, en fait, y a pas que la Russie qui vous dépasse, comme sujet. La lutte des classes n’existerait donc pas. C’est ce que disait logan 2 sur le mondialisme plus haut, ça existe pas non plus paraît-il. Soral, vous l’écoutez avec les oreilles ou ... autre chose ?



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    bOvinus bOvinus 5 juin 2014 13:59

    Stabilo, comprenez-moi bien. Ce n’est pas une affaire de vote, vous avez bien assez d’esprit pour piger ça. Je sais pas, quand on est opprimé, on résiste, et pour résister efficacement, on organise des réseaux. Au XIXème, le monde ouvrier, en France, s’était emparé de la doctrine marxiste, avait créé des syndicats, fait des grèves, etc. Je ne dis pas qu’il faut reprendre tout l’appareil conceptuel marxiste, je dis qu’il n’y a pas besoin d’être un rouge pour créer un syndicat. Celui-ci ne pourra évidemment qu’être un syndicat informel, non déclaré. Le reste s’impose de lui-même. Tout ceci est très bien conceptualisé par des gens comme G. Sorel ou Bakounine. Lisez-les.



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    bOvinus bOvinus 5 juin 2014 12:33

    Vous faites peine à lire. C’est quoi ces références ? Nabilla... reste plus qu’à espérer que ça passera avec l’âge. Ha, oui - faut que vous vous débarrassiez de votre TV, de toute urgence, à la seconde ! Vous devez bien avoir un éco-point près de chez vous non ?



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    bOvinus bOvinus 5 juin 2014 12:27

    Ha... j’aime qu’on m’insulte, insultez-moi encore. Stabilogland, vous êtes quoi, vous ? Sénégalais, Algérien, Belge peut-être ? Ou bien, Suisse ? ou bien, faites-vous partie de la Communauté qui n’existe pas ?



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    bOvinus bOvinus 5 juin 2014 11:45

    Alors comme ça, le Goulag, ça ne vous fait plus peur, en France ? Ou encore le soldat Ivan, qui paraît-il, avait démontré une insatiabilité sexuelle prodigieuse en Allemagne occupée ?



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    bOvinus bOvinus 5 juin 2014 11:41

    Un ami français à moi aimait bien dire que "dans la vie, on n’a que ce qu’on mérite". À voir vos dirigeants, je me dis qu’il n’avait pas tort.