Les commentaires de bebol

Pardonnez-moi pour toutes ces malheureuses fautes...
 
Toute petite précision : "Tout comme lors de la conférence avec San Giorgio sur la situation post-apocalypse financière mondiale, Soral, in fine, ne choisit que les siens et ceux qui lui ressemblent en crachant sur tous ceux qui n’auront pas eu l’heur ou l’envie première de pouvoir ou savoir le suivre de suite."

Vous êtes bien gentille, alison2.
 
Mais, voyez-vous, cela fait des mois que je donne un avis assez négatif sur Soral (bien qu’il dise aussi parfois des choses intéressantes) et, effectivement, j’ai eu l’heur d’être quelque peu pris à partie par l’un ou l’autre intervenant du site.
 
Mais, vous savez, ce n’est pas bien grave : tant que Agoravox me laisse dire ma pensée (valable ou non, d’ailleurs), c’est le principal. S’il y a des contradicteurs prêts à discuter, je suis là. S’il n’y en a que pour cracher et attaquer, je les laisse dans le vide, tout simplement.

Soral, enfin, vient nous dire qu’il travailla pour le Front National et Marine Le Pen depuis bien longtemps. Tout son texte ici ne relève que de la déception de l’employé dont l’oeuvre de la patronne n’a pu aboutir. Voyez le lien très fort et sans nuance fait entre Egalité et Réconciliation et le Front National en fin de propos.
 
Je crois qu’il est important de rappeler cela car cela induit un regard bien différent à porter sur nombre de propos qu’il a tenu sur tel ou tel autre candidat, sur tel ou tel événement de l’actualité depuis bien longtemps.
 
Je rejoins Elisa quand elle parle de la vulgarité de Soral : mais où est l’amoureux de la France, la défenseur des petits, le déclassé qui parle au nom des classes basse et moyenne quand il traite une majorité du peuple français comme hermaphrodite, sodomite et que sais-je ? Cet homme n’est-il pas capable de voir plus largement que selon sa pseudo-virilité, gagnée probablement lors des ses ébats bourgeois d’il y a quelques décennies ou sa promotion télévisuelle de la même époque ; virilité sans doute aussi gagnée sur le front du combat qu’il a dû prendre en main bien plus qu’il ne l’a voulu, une fois éjecté du monde des médias ; grand combattant qu’il est, lui qui est tant plus proche de Céline que Nabe, car, comme Céline, il a fait la guerre... plus ou moins.
 
Oui, des milliers de citoyens ont voté ou Sarkozy ou Hollande... Leur faiblesse étant probablement une soumission volontaire ou non à une puissance médiatico-idélogique dont il ne leur est pas si facile de sortir. Sans citer son nom, je prendrais pour exemple le cas d’un participant actif de ce forum : cet homme apprécie beaucoup Soral, l’écoute, le lit peut-être, se distancie, il est vrai, du soutien constant de Soral pour Le Pen et que fait-il pourtant lors du jour de l’élection : il choisit le personnage le plus veule, le plus vendu avant même d’accéder au trône, Hollande. Comme si tout ce qu’il a entendu de Soral ne comptait plus, comme si tout ce qu’il a découvert sur internet comme info alternative ne comptait plus. C’est triste de voir que beaucoup restent aveuglé par les médias, restent soumis par le monde de la consommation, de l’abrutissement... Mais c’est d’une bêtise sans nom de cracher comme ça sur eux. Plutôt que penser une réelle alternative intellectuelle, un véritable combat pour l’union de tous contre les puissants, Soral préfère cracher sur ceux qui n’ont pas choisi sa patronne. Tout comme pour le débat sur la situation post-apocalypse financière, Soral, in fine, ne choisit que les siens et ceux qui lui ressemble et crachant sur tous ceux qui n’auront pas eu l’heur ou l’envie première de pouvoir ou savoir le suivre de suite.
 
Faiblesse absolue d’un homme qui ne cesse de parler du social sans jamais pourtant le considérer comme un ensemble, comme une humanité mais juste comme un puits dans lequel il y a de quoi offrir des oreilles à son ego surdimensionné et des voix à sa candidate préférée.
 
Moi, ce que j’attends toujours de la part de Soral, c’est un réel développement de ce qu’est le "virage social" qu’il aurait fait prendre au Front National. "Virage Social" dont j’aimerais voir une teneur réelle dans des discours ou des textes du Front National ou de Marine Le Pen.
 
En fin de compte, en quoi consiste donc tout son discours, à ce monsieur, si ce n’est promouvoir toujours et encore (dans ce texte encore) le Front National, quels que soient les résultats, quels que soient les événements ?

@Cassia
 
Propos intense et d’une brutalité sans concession. (J’écris rarement si courtement mais je voulais vous saluer pour ce texte.)

Que vous ne vous souveniez pas de vos propos sur Marianne2 concernant la "lâcheté" des anonymes de l’internet, incapables de se présenter sous leur véritable identité est plutôt votre problème.
 
Mais quoi qu’il en soit, je n’ai pas envie de m’ennuyer plus avant avec vous. Vendez-bien votre bouquin surtout. C’est le principal.

@Elie Arié
 
Je fais partie de ces anonymes que vous méprisez tant, voyez-vous. Donc, laissez-moi à ma place d’anonyme veule et sans intelligence, à donner mon avis illégitime sur vous et autrui et profitez, vous, de quelque notoriété que vous puissiez encore embrasser en publiant des livres, écrivant des articles et autres commentaires de ci et de là, tous à l’intensité intellectuelle sans pareille... au risque, évidemment, d’avoir à subir les critiques vaines et infâmes de ces mêmes anonymes que vous méprisez donc tant...

Ce qui est étonnant de la part d’ Arié (avec lequel j’ai eu, il y a quelques petites années, de longues discussions sur le site de Marianne2 ou le blog de Jean-François Kahn), est sa capacité singulière à exposer des faits difficilement discutables (la domination de notre pays et notre ensemble occidental sur le reste du monde) et les réduire grossièrement à une cause qui nécessairement et inéluctablement produira telle et unique conséquence : la disparation de notre nation ; disparition contre laquelle il n’y a donc rien à faire, selon lui...
 
Mais Arié prétend néanmoins nécessaire de trouver des moyens nouveaux de combattre (je pense qu’Isga se retrouvera dans la remarque d’Arié sur les marches "Bastille-Nation") : contre quoi et pourquoi si tout est foutu d’avance ? Et ces nouveaux moyens de combattre, il ne les cite évidemment pas. J’ai toujours trouvé un énorme creux dans la réflexion d’Arié et ce n’est pas ses quelques mots ici qui me feront changer d’avis.

@machiavel1983
 
Isga n’a pas été insultant à mon égard, et je l’en remercie. Mais je n’en déplore pas moins son incapacité à discuter de quoi que ce soit avec un minimum de nuance et de retenue, tout comme de sérieux. Il réduit lui-même tout son propos à de la "provocation". Votre qualification du personnage comme "gamin hystérique" prend donc tout son sens... malheureusement pour nous autres lecteurs qui nous perdons au milieu de ses dizaines d’interventions... malheureusement peut-être aussi pour lui...

@Isga
 
Dans votre dernière remarque, vous dites à Mjöllnir ou d’autres : "Vous êtes des boufons, vous n’avez pas la moindre idée de ce que veut dire se battre contre le système."
 
Cela signifie nécessairement que vous savez, vous, ce que veut dire : "se battre contre le système". Je pense qu’il n’y a pas d’équivoque là-dessus. Pourriez-vous alors expliquer à tout un chacun ce qu’il faut faire quand on veut se battre contre le système, et ce, dans la réalité concrète (hors donc des forums de Jeuxvideos.com) ? Vous avez l’âme probablement suffisamment grande pour vouloir donner quelques conseils, non ?
 
Une dernière question... Comment qualifiez-vous la remarque faite par vous-même dans ce fil sur Sarkozy  :  "le candidat le moins français" ? J’avoue avoir été surpris de vous voir user d’une telle expression, vous qui fustigez à longueur de temps les électeurs du front en les qualifiant de fascistes, racistes et autres drôleries.

A lire les paroles apportées par Hijack, je me dis que j’ai donné un crédit énorme à l’écriture de ce "texte" parce que, tout compte fait, il ne s’y trouve absolument rien. Et dire que l’on appelle cela un "texte engagé"...
 
Contrairement à Madoff m’a voler, je ne parviens même pas à trouver la musique défendable... Un pseudo-rock au riffing aussi éculé que facile.
 
Je me répète : Le Pen ne m’intéresse pas du tout. Mais prétendre qu’elle représente une sorte de haine nazie prête à détruire tout autre que blanc, c’est d’une connerie sans nom. Dire que ses électeurs ou ses sympathisants sont nécessairement ou des peureux ou des haineux, c’est tout autant de conneries.
 
En tout cas, ça révèle deux-trois trucs : les automatismes moutonniers ne changent pas et, malgré internet, les belles âmes en sont toujours à prétendre être bien au-dessus des haineux bas du front... Comme dans les années 80, comme en 2002. C’est idiot quand on voit, tout simplement, ceux qui dirigent et ceux qui agissent réellement contre nous et ce, depuis si longtemps...
 
Qu’on me dise (ce que je dis, moi) que Le Pen ne propose rien économiquement et socialement qui convienne, ça je l’entends. Prétendre uniquement que c’est une nazie prête à toute les malheurs contre les étrangers ou les immigrés, c’est profondément crétin.

Ce qui est le plus drôle dans ce type de "textes" est le nombre de remarques assassines sur la situation déjà existante de la France et qui est, par un tour étrange de l’esprit de ceux qui les écrivent, attachée à l’œuvre d’un Front National qui n’a jamais été au pouvoir.
 
 Mais il est vrai que, comme on touche à l’art (?), les formes et les mots prennent des définitions bien différentes de ceux de tous les jours... Mais à ce point, c’est... comment dire... "fatigant".

Voilà tout simplement ce que je voulais lire. Je vous remercie pour votre réponse.

Lorsque vous allez chez le médecin, lorsque vous allez prendre vos médicaments, que faites-vous du remboursement par la Sécu ? Le refusez-vous ? Le retournez-vous d’une manière ou d’une autre ? Je crois que là est la base de ce type de société socialiste que vous abhorrez, n’est-ce pas ? Alors, pourriez-vous répondre, s’il vous plait ? Car, je crois qu’il serait assez étrange qu’un libéral comme vous profite de ce socialisme qu’il déteste tant ; puisque ce socialisme vous vole de l’argent pour des gens que vous ne connaîtrez jamais, je suppose que vous avez trop de dignité pour voler à votre tour, n’est-ce pas ? Ou, au contraire, volez-vous aussi ?
 
Qu’appelez-vous la "liberté des autres" exactement ?
 
Qui vous dit que je suis jaloux de qui que ce soit ? Votre compréhension du monde est-elle si réductrice que ça ?

Combien est donc payée Clarke ? Combien de milliers d’Euros gagne-t-elle de plus que moi pour faire ce boulot stupide et totalement improductif (quand arrivera la crise, j’espère qu’on lui bouffera tout ce qu’elle a volé) ? Ses questions et ses réponses aux remarques de Le Pen sont dignes d’une ado attardée, bloquée sur son automatisme primaire qui consiste à sortir immédiatement les armes contre la nazie tueuse d’étrangers, quand bien même cela n’aurait aucun sens. C’est honteux d’avoir ce type de journaleuses prétendant informer le peuple alors qu’il ne cherche qu’à l’enfumer (enculer ?).
 
 Aucune question n’a de sens. Personne n’apprend rien sur Le Pen qui permettrait de réfléchir sur ce qu’elle propose. Le seul, vain et totalement stupide, effort de Clarke est de vouloir rendre à Marine Le Pen la tenue sale et effrayante que les médias et les politiciens ont fait porter au père pendant des décennies (il y avait lui-même mis du sien aussi parfois, il faut le dire).
 
Moi qui n’ai rien pour Le Pen, j’aimerais entendre quelque chose qui me ferait douter de ma position la concernant ? Mais non, rien : "Marine Le Pen ? Etes-vous fier de votre nom ?" Mais quel est le putain de sens d’une telle question ?

Dans la langue de Pedder : "you should tell the french people that they’re gonna get fucked quite hard, quite fast, and quite long. A lot of bleeding to come, I’m telling you ! The crisis is there to get their asses and it’ll get it ! So tell’em ! So that they still might get a chance to grease their holes before it gets in ! "
 
Je n’ai même pas cherché à écouter plus loin que la première intervenante qui nous rappelle très sympathiquement que : la France va se "Grèce-ifier" très très rapidement, la crise économique va la frapper et le seul remède, évidemment, est la réduction drastique de toutes les dépenses sociales possibles. Alors, prévenez vos cons de Français... Ils auront peut-être le temps de se tartiner le cul de vaseline avant de se la faire mettre profond !"

Les libéraux ont un monde ouvert, mondialisé, dans lequel il se trouve tant de pays correspondant à ce qu’ils attendent : pourquoi n’y émigrent-ils pas pour jouir d’un taux d’imposition autrement plus bas, d’un système de sécurité sociale (quand il y en a) autrement moins universel, d’une prestation chômage réduite à très peu (pour lesquels ils n’auraient donc pas à se saigner aux quatre veines) ? Eux qui ont tant de courage à dire qu’ils ne veulent pas de ce que notre pays propose, pourquoi ne tentent-ils pas leur libéralisme ailleurs, là où il brillera nécessairement ?
 
Au Japon, par exemple...

Les faces de cette même pièce que représentent les deux faux opposants au système que sont Le Pen et Mélenchon. Perpétuer les discussions et les débat sur Brasillac et Robespierre est d’une stupidité sans nom. Pourquoi ? Le peuple n’en à rien à faire de ces noms, de ce passé. Il veut qu’on lui parle de son présent et surtout de son futur.
 
Prétendre une indignation sans fond parce que Mélenchon a parlé de Robespierre me semble profondément idiot de la part d’un personnage qui prétend incarner le peuple, le vrai (lui qui a répété par mille fois être fils d’agriculteur et femme de ménage), qui prétend savoir ce que veut ce peuple, qui prétend être de son côté.
 
Etre du côté du peuple est déjà prendre conscience qu’il n’a pas grand-chose à faire de Robespierre ou de Brasillac (pour ne pas dire qu’il n’en a rien à foutre). Ce n’est pas avoir passé sa vie à se prendre pour Nietzsche -dont on peut penser ce que l’on veut de la pensée (elle ne me sied pas beaucoup, je dois le dire) mais dont la position intellectuelle était et est autrement plus brûlante et puissante que celle, si molle, d’un Onfray dégoulinant de moraline, comme l’a bien dit amedebout plus haut- tout cela, dans le seul but de se construire une notoriété totalement usurpée à mon sens.

"Moraline" pour un personnage qui se revendique tant de Nietzsche : voilà qui est percutant !
 
Autant je me moque bien de Mélenchon, autant je ne peux qu’applaudir au verbe haut et tranchant de Judith Bernard tout comme à son répondant à l’alacrité électrisante, d’ailleurs.

@Madoff m’a voler
 
Mais que dites-vous donc ? Cette phrase de Requete est pourtant d’une clarté sans pareille (!) :
 
"Ces fausses causalités sont surtout grave parce que elles provoquent des points de vue inconciliables entre ceux qui les voient et ceux qui ne les voient pas."
 
@Requete : j’aimerais vous entendre sur le paradigme par lequel est nécessairement structurée la pensée de Bechikh. Vous vous permettez, effectivement, de donner votre avis sur ce personnage. Mais savez-vous tout des tenants et aboutissants de la pensée de ce monsieur pour pouvoir si clairement (?) et promptement (?) donner votre avis ?
 
Vous nous avez reproché, à moi et d’autres sur Agoravox, de donner nos avis sur différents personnages en prétendant n’avoir droit à cet exercice, le paradigme de ces dits personnages ne nous étant pleinement connus. Que faites-vous des remarques que vous vous permettez de faire sur quiconque et donc sur Bechikh ?

C’est rigolo de voir ce soir le nom d’Epicure que je citais il y a quelques jours sur Agoravox :) 
 
Personnellement, c’est une pensée que je trouve belle même si, paradoxalement, plus complexe à appliquer qu’il n’y parait, tant le luxe, le matériel et le superficiel sont partout dans nos vies aujourd’hui.
 
J’aimerais ajouter humblement la philosophie de la douceur que l’on peut associer à celle du bonheur. Agir doucement est aussi un acte de simplicité et d’approche d’une nature plus belle. Même si, bien sûr, ce n’est possible ni partout ni avec tout le monde. Mais autant que possible, pour soi et ceux qu’on aime, je trouve que c’est une pensée qu’il est bon de garder claire à l’esprit.