"La
marche de la dignité" a réuni le 31 octobre 2015 à Paris 20 000
personnes ; une marche sans le CRIF, sans la LICRA, sans SOS racisme,
sans la LDH qui ont refusé de participer à un rassemblement jugé pas
assez consensuel à leur goût, et par voie de conséquence, beaucoup trop
clivant.
L’absence de ces associations prouvent, si besoin était, que sans le
feu vert du PS, sans son soutien, sans son financement, et sans la
récupération et l’instrumentalisation du racisme, les discriminations
n’intéressent que les victimes.
Dont acte.
Une marche pour la dignité organisée par la MAFED ; le défilé comptait
de nombreuses organisations "antiracistes" et féministes comme le Parti
des indigènes de la République, le collectif MWASI (féministes
afroféministes), la Brigade Anti Négrophobie, Vérité et justice pour les
quartiers populaires ainsi que des organisations pro-palestiniennes et
d’ultra-gauche.
Fort du succès de ce rassemblement, le sociologue Saïd Bouamama
exhortera les villes, les quartiers et les populations concernés par le
mépris raciste à s’organiser, conscient du fait que tous, maintenant,
ne peuvent compter que sur leur propre force.
Mais alors, qu’il leur soit donné à tous la force nécessaire à la
création d’un environnement qui leur permettra de vaincre au quotidien,
un parcours jonché de racisme, de discriminations, de relégation et de
mépris.