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Les commentaires de ezechiel



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    ezechiel ezechiel 21 mai 23:18

    @Jean Robin "voilà la pensée défaitiste : ne rien assumer, tout rejeter sur les autres, et chouiner.vous êtes un loser, et vous le resterez, toujours à la traîne des protestants, jaloux et menteurs, comme votre père qui est le diable."

    Pourquoi cette série d’insultes ? En quoi est-elle justifiée ?
    La révolution scientifique en Europe a eu lieu au XIVème siècle issue de la scolastique thomiste, les scientifiques et intellectuels protestants ont simplement repris les idées.
    Parce qu’elle a renié le dualisme chrétien pour s’orienter vers l’ésotérisme païen moniste, la Renaissance a rejeté la philosophie naturelle du Moyen-âge scolastique, les mathématiques et la rationalité appliquée à la nature, qu’elle détestait.
    Elle a donc abandonné les prémisses de la science rationnelle.
    L’humanisme de la Renaissance prend ses source dans l’ésotérisme platonicien, et le retour à l’occultisme hébraïque, la magie, l’hermétisme de la pseudo-science grecque avec en particulier ses penseurs les plus emblématiques tels Johannes ReuchlinMarsile FicinJohn Dee ou encore Giordano Bruno, balayant d’un revers de main le travail considérable des calculateurs et philosophes du Moyen-âge du XIVème siècle.
    Ce n’est qu’au XVIIème siècle, que Galilée recopiera et reprendra les travaux des philosophes médiévaux thomistes du XIVème pour élaborer ses travaux sur le mouvement d’un mobile accéléré et de la loi de l’inertie, et renouer en partie avec ce qui avait été abandonné par les humanistes de la Renaissance.
    Même le grand Newton, qui s’adonnait pourtant à l’astrologie et l’ésotérisme, appellera son oeuvre monumentale "Philosophiæ naturalis principia mathematica", (principes mathématiques de la philosophie naturelle) plus de trois siècles après, reconnaissant l’apport fabuleux des scientifiques de la philosophie naturelle du Moyen-âge .
    Son ouvrage ne contient pas une ligne d’astrologie.

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    "’C’est Louis XIV, le persécuteur de protestants, qui a fait entrer la franc-maçonnerie en France, et c’est lui qui s’en est servi en premier pour ses intérêts."

    La franc-maçonnerie, c’est une infiltration de l’intérieur par le gnosticisme anglais (ésotérisme) pour détruire la royauté catholique.
    Les guerres napoléoniennes, qui se sont terminées par des centaines de milliers de morts dans une France vaincue et humiliée, ont provoqué son retard industriel.



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    ezechiel ezechiel 21 mai 00:03

    @Jean Robin "Vous trouvez 5 scientifiques sur 1000 ans et pour vous c’est la preuve que l’Eglise catholique n’était pas obscurantiste, vous avez un sacré toupet. "

    Ce n’est pas "5 scientifiques sur 1000", il s’agit d’une véritable révolution scientifique qui s’est produite au XIVème siècle dans les universités catholiques.

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    "La révolution industrielle et scientifique est née en terre protestante"

    Elle a surtout été spoliée parce que les Anglais ont parsemé leurs loges maçonniques ésotériques en France, aux Provinces-Unies, en Prusse qui a eu pour conséquence une guerre civile en France pendant plus de 15 ans, et qui a mis à genoux toute l’Europe continentale.

    "Les Français (de la révolution) se sont montrés les plus habiles artisans de ruine qui aient jamais existé au monde. Ils ont entièrement renversé leur commerce et leurs manufactures. Ils ont fait nos affaires, à nous leurs rivaux, mieux que vingt batailles n’auraient pu le faire."
    Edmund Burke - "Réflexions sur la révolution de France" (1790) philosophe et député au parlement anglais

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    "... pendant que les protestants étaient persécutés en terre catholique."

    Les protestants ne brûlaient pas des milliers de sorcières et des catholiques au XVI et XVIIème siècle ?



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    ezechiel ezechiel 20 mai 21:40

    @Jean Robin "L’Eglise catholique a toujours été contre la science, et la médecine."

    La science moderne telle qu’on la définit aujourd’hui n’est pas née en Mésopotamie, ni dans la civilisation trois fois millénaire égyptienne, ni chez les celtes européens durant 3000 ans, ni dans la Grèce antique, pas même chez les romains, encore moins chez les arabo-musulmans, les perses ou en Chine.

    Elle est née au Moyen-Âge dans les universités catholiques du XIVème siècle.
    Les premiers à bouleverser l’univers figé d’Aristote sont les calculateurs de Merton, une génération de philosophes et de mathématicien du XIVème siècle formés dans les universités catholiques, en particulier au Merton College à Oxford.
    Thomas Bradwardine (qui deviendra archevêque de Canterbury), John DumbletonWilliam Heytesbury et Richard Swineshead, formés au Merton College à Oxford, distinguèrent la cinématique de la dynamique (en mettant l’accent sur la première), et étudièrent la notion de vitesse instantanée. Ils furent les premiers à formuler et à démontrer le théorème de vitesse moyenne (fondement de la loi de la chute des corps) : « un corps se déplaçant à vitesse constante parcourt la même distance qu’un corps uniformément accéléré si sa vitesse est la moitié de la vitesse finale du corps accéléré », longtemps avant Galilée, auquel on continue généralement à l’attribuer.
    Nicole Oresme, évêque de Lisieux et élève de Buridan, est un des premiers à concevoir le principe et l’utilité des coordonnées cartésiennes pour la représentation graphique de phénomènes quantitatifs.
    La démonstration d’Oresme est le premier exemple connu d’un problème physique modélisé sous forme graphique d’une fonction mathématique

    Le découpage de la trajectoire d’un mobile en petits rectangles est tout à fait révolutionnaire, et annonce l’avènement du calcul infinitésimal appliqué aux sciences, qui ne sera élaboré sous sa forme définitive que trois siècles plus tard, au XVIIème siècle par Newton et Leibniz.

    Ces penseurs du Moyen-Âge, dont les principes rationnels sont issus du thomisme (philosophie naturelle), ont donc élaboré les prémisses de la science moderne où tous les phénomènes physiques sont décrits par des équations différentielles du calcul infinitésimal (électromagnétisme, mécanique quantique, mécanique du point, physique statistique, relativité, et...).

    Donc c’est bien dans le christianisme catholique du Moyen-Âge, qui n’a donc rien "d’obscurantiste", que la science moderne a commencé à exister, même si elle a subi un énorme coup d’arrêt dans la deuxième moitié du XIVème siècle, lié à la peste noire qui a décimé un tiers de la population européenne.



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    ezechiel ezechiel 20 mai 21:35

    @yoananda2 "hé oui, il faut préserver la société des hérétiques, donc bon, et en plus, si les condamnation se font en hiver, ça réchauffe et à cette époque là, c’était pas du luxe (question de contexte)."

    L’Église catholique est garante de la Parole du Christ des Évangiles de la Bible et de la Tradition. Il est normal qu’elle condamne les hérétiques qui déforment et pervertissent la Parole du Christ.

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    "Par contre Hitler, c’est mal, lui, il n’a pas l’excuse de bosser pour le Christ tu comprends, donc quand il persécute, c’est forcément parce que c’est Satan. Lui, il n’a pas l’excuse de la préservation de la société, ça ne marche pas parce qu’il n’est pas catholique."

    Hitler ne défendait pas la Parole du Christ de justice et de vérité, voilà pourquoi il était condamné.



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    ezechiel ezechiel 20 mai 16:04

    @Gollum "J’espère que l’Eglise ne s’opposait pas davantage à la loi sous le Reich allemand.. car c’était la loi.  Et donc ne s’opposait pas à la Shoah car c’était la loi. "

    L’Église s’opposait aux injustices et au mensonge, donc tout ce qui est contre la loi de Dieu.
    L’Église catholique a condamné Hitler et le IIIème Reich.

    En 1963, Pinchas Lapide, qui fut consul d’Israël à Milan pendant le pontificat de Pie XII, déclare au journal Le Monde : "Je peux affirmer que le Pape, le Saint-Siège, les nonces et toute l’Eglise catholique ont sauvé de 150.000 à 400.000 juifs d’une mort certaine… L’église catholique sauva davantage de vies juives pendant la guerre que toutes les autres églises, institutions religieuses et organisations de sauvetage réunis". (Le Monde le 13 décembre 1963).

    "Pendant la décennie de terreur nazie, quand notre peuple a subi un martyre terrible, la voix du Pape s’est élevée pour condamner les persécuteurs...Nous pleurons un grand serviteur de la paix."
    Golda Meir, Premier Ministre israélien, octobre 1958.

    Le 25 décembre 1942 dans son message radio-diffusé de Noël, le pape Pie XII évoque "les centaines de milliers de personnes qui, (…) par le seul fait de leur nationalité ou de leur race, ont été vouées à la mort ou à une extermination progressive". Le lendemain, le New-York Times salue “le Pape (qui) se place à l’opposé de Hitler".

    Le 13 février 1945, Israële Zolli (1881-1956), Grand Rabbin de Rome, se convertit au catholicisme et prend pour nom de baptême Eugenio, en hommage à Pie XII.

    Le 29 novembre 1945, la United Jewish Appeal envoie une délégation de 70 rescapés des camps de concentration au Vatican pour exprimer à Pie XII la reconnaissance des juifs pour son action en leur faveur. (L’Osservatore Romano, 30-11-1945).

    Le 26 mai 1955, 94 musiciens juifs, sous la direction de Paul Kletzki, ont joué sous les fenêtres du Vatican « en reconnaissance de l’œuvre humanitaire grandiose accomplie par le Pape pour sauver un grand nombre de juifs pendant la seconde guerre mondiale »



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    ezechiel ezechiel 20 mai 15:28

    @yoananda2 "hahaha, et donc l’église s’y opposait de toutes ses forces hein ?"

    Non, elle ne s’y opposait pas, car c’était la loi. Les exécutions au bûcher existaient avant l’Inquisition et avant même l’Église catholique.
    L’Église catholique s’y opposait quand certains inquisiteurs abusaient de leur pouvoir pour juger et livrer abusivement au bras séculier.
    Et ces inquisiteurs ont été condamnés (Robert le Bougre par exemple) par l’Église.



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    ezechiel ezechiel 20 mai 10:58

    @Gollum "l’Église catholique n’a jamais brûlé d’hérétiques. Énorme."

    Ce n’est pas l’Église catholique qui brûlait les hérétiques, tout simplement parce qu’elle n’en avait pas le droit.
    L’hérétique condamné était remis au bras séculier, et c’est donc une institution laïque qui prenait la décision d’une condamnation à mort ou non (bûcher ou autre). 



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    ezechiel ezechiel 20 mai 10:55

    @yoananda2 "donc vous êtes d’accord que l’empire romain était florissant avant le catholicisme et s’est atrophié avec son arrivée !"

    Non, je ne suis pas d’accord avec ça.

    L’Église catholique romaine a été le ciment de la civilisation européenne, en unifiant pendant des siècles les différents clans et tribus qui se combattaient (pictes, bretons, normands, alamans, saxons, germains, burgonds, etc...), à l’origine de ses valeurs morales et spirituelles, comme la charité, l’humilité, le pardon par la sainte Eucharistie de la messe commémorée tous les dimanches, les catholiques avaient la charge des hôpitaux, des malades, des pauvres, de l’éducation des enfants et de leur instruction (jusqu’en 1905).

    Les papes ont plusieurs siècles d’avance sur toutes les autres civilisations, l’Église romaine a par exemple interdit l’esclavage sur le sol européen dès le VIIème siècle, sous peine d’excommunication.
    L’état français a été construit intégralement pendant plusieurs siècles par des rois et reines très chrétiens catholiques (Clovis, Charles Martel, Pépin le Bref, Charlemagne, Aliénor d’Aquitaine, Philippe Auguste, Blanche de Castille, Saint Louis, Charles VII, Louis XI, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI...), en rassemblant patiemment et méticuleusement les provinces, les régions et en luttant contre les hérésies destructrices de l’unité de la nation (catharisme, protestantisme, invasions islamiques, etc...).
    Il n’y a pas en France un village sans son Église au centre de la commune.
    Toutes les institutions françaises, hôpitaux, associations caritatives, écoles, tribunaux, parlement, cour des comptes, poste, ponts et chaussées, banques, cathédrales,... que vous connaissez aujourd’hui ont été pensés, structurés et édifiés sous la France catholique.
    Les universités qui se construisent sur toute l’Europe occidentale, sont à la charge de théologiens, prêtres, chanoines, abbés, soeurs, ordres catholiques bénédictins, cisterciens, franciscains, dominicains,... dans la hiérarchie du Pape de Rome.
    C’est l’unité catholique de l’Europe qui permet par exemple à un Nicolas Copernic d’étudier dans l’université de Cracovie dans le royaume de Pologne, puis dans celles de Bologne, Rome, Padoue, Ferrare en Italie.
    Pourquoi croyez-vous qu’il y ait une croix catholique au sommet de l’université de la Sorbonne, sur l’hôtel des Invalides et sur le dôme du Panthéon ?
    Pourquoi le plus vieil hôpital de Paris s’appelle Hôtel-Dieu ?

    La gastronomie raffinée que vous dégustez (vins d’abbayes, bières, liqueurs, miel, jambons, fromages...), ont été dans la grande majorité des cas bonifiés par des moines.

    La littérature chrétienne, le « Paradis perdu » de Milton, « Polyeucte » de Corneille, « Esther », « Athala » de Racine, Bossuet, « Mémoires d’outre-tombe » de Chateaubriand, etc... la musique sacrée de Palestrina, Hildegarde Von Bingen, Bach, Mozart, Vivaldi, Gounod, Schubert, etc... entre autres forment les piliers de la culture européenne.
    C’est cette unité qui a permis par exemple à un Tomas Luis de Victoria d’étudier la musique en Espagne, de parfaire sa formation à Rome, d’être pris sous la protection du cardinal allemand d’Augsbourg Otto Truchsess von Waldburg, et de composer pour l’Officium defunctorum à six voix pour les funérailles de l’impératrice Marie d’Autriche.

    Le calendrier grégorien de tous les pays européens toujours en vigueur aujourd’hui, élaboré par les meilleurs scientifiques de l’époque des universités catholiques sous l’égide du Pape Grégoire XIII égrène l’année liturgique, basée sur la naissance du Christ.
    Chaque jour, on fête un saint de l’Église catholique.
    Le dimanche est jour de repos pour tous, jour du Seigneur.
    Toutes les Églises font sonner leur cloches chaque heure qui passe.
    Les fêtes traditionnelles sont de tradition chrétienne (Noël, Pâques, Ascension, Assomption, Épiphanie, Toussaint, Carême, Pentecôte,...).
    Noël est fêtée depuis 15 siècles.
    Avant que le terrorisme islamique n’interdise toute représentation du Christ sur la voie publique, des crèches géantes étaient organisées à Noël, et ça ne gênait personne.

    S’il n’y avait pas d’Église catholique, il n’y aurait jamais eu de France, « fille aînée de l’Église ».
    L’Occident par la suite, c’est-à-dire la république et sa religion maçonnique n’ont fait que piller et dilapider cet héritage millénaire à partir de 1789.



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    ezechiel ezechiel 19 mai 21:15

    @yoananda2 "Je suis persuadé que si vous en aviez le pouvoir, vous le feriez et vous seriez fier de le faire en plus."

    Non.
    Et l’Église catholique n’a jamais brûlé d’hérétiques.

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    "L’empire Romain s’est atrophié avec l’église catholique, alors qu’il était florissant avant. "

    C’était un autre paradigme, une autre vision du monde.
    L’empire romain pratiquait l’esclavage de masse, la torture et la mort violente des condamnés, les femmes étaient propriétés de leur mari.
    L’Empire romain était impitoyable contre les peuples envahis qui refusaient de se soumettre à son autorité.



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    ezechiel ezechiel 19 mai 16:36

    @Gollum "C’est pas grâce à l’Église mais aux francs-maçons.."

    “La Révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen-Âge et dans toute l’Europe”
    Pierre Chaunu — historien

    Les francs-maçons américains ont brûlé en deux minutes des centaines de milliers d’enfants, de nourrissons, de femmes, de vieillards innocents avec les bombes atomiques à Hiroshima et Nagasaki.
    Sans compter l’extermination pure et simple de centaines de milliers de civils lors des bombardement de Tokyo et de Dresde.



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    ezechiel ezechiel 19 mai 16:16

    @yoananda2 "On parle de bruler un hérétique, et vous me répondez oulallalala les LGBT !"

    On ne brûle pas des hérétiques aujourd’hui que je sache.

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    "Et aimer son prochain peut se faire dans n’importe quelle société, envers n’importe qui"

    Bien sûr, le règne du Christ reste la liberté de chacun, mais dans une société anarchique, il tend à disparaître.
    La communion des hommes entre eux et avec Dieu, leurs rapports harmonieux, ne peuvent exister dans une société livrée à la promotion de la perversion, avec des lois liberticides, dans une ultra-violence quotidienne sans contrôle et sans justice.

    Sans l’Église catholique, la société finit par s’atrophier.



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    ezechiel ezechiel 19 mai 15:26

    @yoananda2 "Sauf que l’hérésie menace l’église et son pouvoir, pas la "société". Et l’église n’est pas censée se préoccuper d’autre chose que du salut des âmes par l’amour de son prochain, pas de la "société". "

    L’amour de son prochain ne peut pas exister sans la parole de Dieu, dans une société anarchique visant à diluer l’identité culturelle, ethnique et religieuse de son peuple avec l’immigration de masse, la promotion du culte du consumérisme, de l’argent, et les mouvements satanistes pervers LGBT et pédophiles.



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    ezechiel ezechiel 19 mai 12:24

    @yoananda2 "oui et l’hérésie ça mérite le bucher comme chacun sait ..."

    Ça dépend du contexte, du paradigme, et des époques.
    Si l’hérésie menace les fondements de la société et de régions entières, il peut être nécessaire d’appliquer des mesures coercitives.
    Je rappelle qu’en France, la peine de mort n’a été abolie qu’en 1981.



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    ezechiel ezechiel 19 mai 02:02

    @Jean Robin "qui vous rattachez à des traditions de censure (notamment des protestants que l’Eglise a fait brûler pour avoir traduit la Bible en langue vernaculaire, comme Jan Hus et Tyndale)"

    Cest quoi ces conneries ?
    Il faut remettre les choses dans le contexte, ce n’est pas qu’une histoire de censure de la Bible ! Jan Hus n’a pas été brûlé parce qu’il voulait traduire la Bible en langue vernaculaire, c’est absurde.

    À Prague, en Bohême, Jan Hus prêchait une hérésie contre le Pape et l’Église catholique, ce qui attirait les faveurs des princes et rois locaux, intéressés par les biens de l’Églises.
    Jan Hus voulait instaurer l’esprit révolutionnaire juif, un retour à l’Ancien Testament, avec la prétention de créer un Paradis sur Terre par la révolte armée. C’est un zélote du XVème siècle favorisant le nationalisme tchèque contre l’Église catholique.
    Le pouvoir de l’Église et du Monarque ne doit faire plus qu’un (doctrine largement diffusée par l’anglais Wycliffe), ce qui donnera plus tard des idées à Henri VIII pour entraver la puissance divine du Vicaire du Christ, et ne plus limiter sa soif de pouvoir (protestantisme).
    Dans ses sermons enflammés, Jan Hus galvanisait les foules en déclarant que "le moment est venu pour nous, comme ce fut le cas pour Moïse dans l’Ancien Testament de prendre nos épées et de défendre la loi de Dieu."
    Jan Hus voulait créer un nouvel Israël sur Terre, comme un Bar Kokhba des temps nouveaux.

    Exactement le contraire de la prédication du Christ.

    La révolution hussite (1412-1419), prémisse des révolutions anabaptistes et protestantes, fut une succession de révoltes avec destructions de monastères et persécutions des moines et des nonnes. Les crucifix dans les Églises de Prague furent couverts d’excréments.
    Le manifeste de 1412 fait mention de Jérôme de Prague, le plus fidèle disciple et combattant de Jan Hus, pour inciter à la rébellion, se réfère comme exemple, à l’Ancien Testament :
    "Rangeons-nous en ordre de bataille avec pour dirigeant maître Hus et pour chef maître Jérôme et que quiconque veut être chrétien se tourne vers nous. Que chacun se ceigne de son épée, que le frère n’épargne pas son frère, ni le père son fils ou son père, ni le voisin son voisin.
    Tous doivent tuer afin que nous puissions sanctifier nos mains dans le sang des maudits, comme Moïse nous le montre dans ses livres ; car ce qui est écrit là est un exemple pour nous."

    L’Église catholique se défend en s’en prenant directement à la tête pensante du mouvement hussite, Jan Hus.
    Lors de sa condamnation et de son exécution en 1415, Jean Hus sera accusé d’hérésie et de comploter avec les Juifs.



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    ezechiel ezechiel 19 mai 01:36

    @Jean Robin "Je me suis battu pendant 20 ans pour la liberté d’expression totale....Je suis pour l’interdiction de Tik Tok"

    Rien à foutre de Tik Tok.
    Vous avez dit que vous étiez pour l’interdiction de TVLibertés et de RT France, et vous prétendez vous battre pour la liberté d’expression ?

    -------------------------------
    "Quant à Musk, rien à voir avec la liberté d’expression"

    Ah bon ? 
    Twitter est largement plus libre que Facebook, Snapchat, Instagram ou Youtube.



  • 1 vote
    ezechiel ezechiel 18 mai 13:15

    Toujours la même vision totalitaire, soi-disant "anticommuniste", pour museler et tenter de faire interdire tout débat politique opposé à sa vision mondialiste pro-américaine. Pour Jean Robin, critiquer l’empire judéo-maçonnique américain, profondément raciste et racialiste, devrait être interdit, il faudrait sans discussion se soumettre au diktat des USA.

    Jean Robin : "Elon Musk devrait être en prison"
    Jean Robin veut censurer Twitter, parce que l’application de Elon Musk donnerait trop de libertés aux théories conspirationnistes.

    Jean Robin : "Je suis pour l’interdiction de ces chaînes, TV Libertés comme on a interdit RT France, c’est insupportable d’avoir ces collabos là qui nous déversent leur propagande, c’est une cinquième colonne. Jusqu’à quand va-t-on accepter que des gens puissent s’exprimer librement en faisant la propagande anti-occidentale, c’est à dire que ces gens là veulent la mort de l’occident."

    Belle conception du débat d’idées et de la liberté par Jean Robin.



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    ezechiel ezechiel 18 mai 00:40

    @Gollum ""La malédiction d’Israël pèse sur la chrétienté. Les atrocités, l’Inquisition, les exterminations d’hérétiques et d’infidèles, c’était Israël. Le capitalisme, c’est Israël. Le totalitarisme, c’est Israël..."
    Elle avait fichtrement raison."

    Une manière de penser bien réductrice, basée en plus sur une totale imposture.



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    ezechiel ezechiel 16 mai 23:03

    @Gollum "Elle n’était pas catholique, nuance. Mais elle était bien chrétienne."

    Simone Weil n’était ni chrétienne, ni catholique.
    C’était une mystique hérétique du marcionisme néo-platonicien.

    Elle niait totalement l’Église catholique et sa hiérarchie, pourtant garantes de la tradition depuis les Apôtres et les Pères de l’Église, et des Écritures Saintes jusqu’à aujourd’hui.

    Simone Weil différenciait le Dieu de l’Ancien Testament de celui du Nouveau Testament. Pour elle, Jésus Christ n’avait rien à voir avec la Parole de Dieu incarnée sur Terre, Révélation pour l’humanité entière.
    Non, Jésus était un simple mystique qui imaginait des voix, au même rang que Platon ou Bouddha, ce qui lui permettait de professer des absurdités telles que :
    "Dionysos et Osiris sont, d’une certaine manière, le Christ lui-même."
    "l’histoire de Prométhée est l’histoire même du Christ projetée dans l’éternité."

    "Il (le Christ) n’a pas eu de visions ni de voix au mont des Oliviers ni sur la croix. Les visions et les voix proviennent de ce que l’imagination prend un peu plus de part à l’amour surnaturel qu’il n’est strictement légitime."

    Tout comme dans la doctrine de Marcion (gnostique hérétique du IIème siècle), Simone Weil prétend que le Dieu de l’Ancien Testament est mauvais.
    Simone Weil tenait en horreur la Bible (ce qui, pour une soi disant chrétienne, est un comble !), y compris le Nouveau Testament, Dieu ne peut communiquer et dicter une quelconque loi aux hommes, car il s’est retiré du Monde, laissant l’homme seul face à ce matérialisme né d’un Dieu mauvais.
    L’on ne peut donc trouver un fondement de spiritualité que dans son propre intérieur, avec pour seules limites, celles fixées par soi-même.

    Ce reniement nihiliste conduit à l’abandon, au mépris total de soi-même, en prétendant imiter le Christ dans la souffrance. Le "christianisme" mystique que Simone Weil adopte est une religion d’esclavage et de servitude, elle se voyait elle-même comme esclave, adoptant une doctrine typique du catharisme du XIIème siècle :
    "la certitude que le christianisme est par excellence la religion des esclaves, que des esclaves ne peuvent pas ne pas y adhérer, et moi parmi les autres."

    "Le contact avec les créatures nous est donné par le sens de la présence. Le contact avec Dieu nous est donné par le sens de l’absence. Par comparaison avec cette absence, la présence devient plus absente que l’absence."

    Simone Weil prend du plaisir à s’autodétruire physiquement dans ce nihilisme insensé, en s’engageant même à travailler dans une usine dans des conditions déplorables, pour s’humilier et ressembler aux esclaves :
    "Comment moi l’esclave, je peux monter dans cet autobus, en user pour mes douze sous au même titre que n’importe qui ? Quelle faveur extraordinaire. L’esclavage m’a fait perdre tout sentiment d’avoir des droits."

    Simone Weil désobéit de fait aux Saintes Écritures, Saint Paul nous rappelle en effet que :
    "C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude."
    Galates 5:1

    Le "christianisme" de Simone Weil n’est rien d’autre qu’un nihilisme en perdition. Elle considère qu’elle ne fait pas partie du plan de Dieu, pas d’échange, pas d’Amour, qu’elle soit là ou pas, cela ne changerait rien :
    "Il y a réellement joie parfaite et infinie en Dieu. Ma participation ne peut rien ajouter, la non-participation rien ôter à la réalité de cette joie parfaite et infinie. Dès lors, quelle importance que je doive y avoir part ou non ? Une importance nulle."
    Simone Weil - "La pesanteur et la grâce"

    Simone Weil mourra d’ailleurs à 34 ans, d’épuisement moral et physique.

    Par ailleurs, la détestation du Dieu de l’Ancien Testament conduit Simone Weil, comme Marcion, au rejet de tout ce qui vient du peuple hébreu et du judaïsme. Dans son livre le plus célèbre, elle écrit :
    "La malédiction d’Israël pèse sur la chrétienté. Les atrocités, l’Inquisition, les exterminations d’hérétiques et d’infidèles, c’était Israël. Le capitalisme, c’est Israël. Le totalitarisme, c’est Israël..."
    Simone Weil - "La pesanteur et la grâce" (Simone Weil parle ici de l’Israël biblique, l’État d’Israël n’existant pas encore à l’époque où elle écrivait ces lignes)



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    ezechiel ezechiel 12 mai 11:49

    @christophe nicolas "De même, les Musulmans ne peuvent pas être antisémites puisqu’ils reconnaissent les patriarches et qu’ils sont eux-mêmes sémites.... :)"

    Les Musulmans ne reconnaissent pas la Bible, qu’ils considèrent comme falsifiée, seul le Coran est livre de Dieu. Pour les Musulmans, les Juifs et les Chrétiens sont de faux croyants, ils ont falsifié les écritures et trompé Allah.
    Dans l’islam, tous les prophètes sont musulmans dès l’origine (Abraham, (Ibrahim), Moïse (Moussa), Jésus (Issa), ...).
    Donc les Musulmans sont par essence antisémites et antichrétiens :
    "les Chrétiens disent : "Le Christ est fils de Dieu". Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu’Allah les anéantisse ! Comment s’écartent-ils (de la vérité) ?"
    Le Coran 9:30

    "Tu trouveras certainement que les Juifs et les associateurs sont les ennemis les plus acharnés des croyants."
    Le Coran 5:82

    "Ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes."
    Le Coran 5:51



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    ezechiel ezechiel 12 mai 11:46

    @christophe nicolas "les Chrétiens ne peuvent pas être antisémites puisque leur Dieu et ses principaux apôtres étaient Juifs."

    Les Chrétiens ne peuvent effectivement pas être antisémites, car ils reconnaissent la filiation de l’Ancien Testament (Ancienne Alliance) de Dieu avec le peuple hébreu et leurs Prophètes pour préparer la venue de Jésus Christ.
    Juifs et Chrétiens partagent d’ailleurs les mêmes textes de l’Ancien Testament. La différence si situe dans le Nouveau Testament, les Juifs ne reconnaissent pas Jésus comme l’Incarnation du Verbe de Dieu sur Terre.
    Et par définition, Dieu n’est pas juif, Il est Créateur de toutes choses.