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Les commentaires de O Scugnizzo



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    O Scugnizzo O Scugnizzo 17 septembre 2013 21:41

    *l’article prend aux tripes



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    O Scugnizzo O Scugnizzo 17 septembre 2013 21:39

    Très bon, merci pour la vidéo. C’est pas parce que le secret bancaire est menacé par des puissances internationales que cela le rend tout beau tout neuf, "anti-impérialiste". Cela montre également toute la difficulté de vivre matériellement bien dans un système qu’on trouve moralement mauvais. 



  • 3 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 17 septembre 2013 21:32

    Si quelque amateur de farces et de bons mots du style "libre-échange", "flexisécurité" (si si je vous assure, ça existe !) pouvait éclairer un cerveau assombri par trop de réalité, j’en serai vraiment et sincèrement reconnaissant.


    Moi aussi je veux y croire

    au rêve américain !

    Moi aussi je veux y boire,

    au sein d’un monde faquin,

    Amasser du Capital,

    faire mousser tous ces chacals,

    Etre le roi de la route,

    Accro aux anti-dépresseurs,

    Chassant le burn-out,

    Ca c’est le bonheur !


  • 5 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 17 septembre 2013 21:17

    Et voilà le prix du pire analyste de l’année ! La dette à cause des nationalisations ? Des 35h ? Qu’il montre l’exemple, se retrousse les manches et qu’il aille produire en usine durant 43h par semaine ! Pourquoi ne parle-t-il pas de l’intérêt ? Du rôle des banques centrales ? Pourquoi ne dit-il pas que si l’investissement ne se produit pas, c’est parce que les riches soit spéculent soit assurent leurs placement dans des titres d’Etat ? Que nous sommes donc dans un capitalisme de rente car les riches veulent toujours plus accumuler ? Que la redistribution spontanée (le "ruissellement" de la richesse sur les activités si chers à nos camarades libéraux") ne fonctionne qu’en théorie ?



  • 8 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 17 septembre 2013 21:06

    La colère est légitime et l’article prend les tripes. Le clown Yoananas, le plus adulte du site (il estime lui-même l’âge de ses contradicteurs à plus ou moins 11 ans), notre grand-père à tous, arbore une fois de plus son nez rouge, la face de l’incohérence, la farce des propos. Libéral lorsque lui-même est en position de force, il appelle à l’autorité étatique lorsqu’il se retrouve en état de fébrilité. Qu’importe l’incohérence, tant qu’il y a l’égoïsme ! C’est que lorsqu’on a les yeux trop pleins de l’Ego, on ne s’aperçoit pas du double effet Kiss Cool du libéralisme, et un jour ou l’autre on se ramasse le boomerang tant chéri dans la face. La théorie a beau orné celui-ci de velours, le retour est en matière brute, tranchante, peut être même fatale. La lutte ne peut désormais se faire qu’au nom d’un Idéal, d’une Morale supérieure. Toutes les victimes de la globalisation néolibérale sont nos frères par le fait - sauf à faire partie de l’hyper-classe mondialisée, dans quel cas ce sont effectivement de simples marchandises - car il ne faut jamais oublié que les externalités négatives du processus de globalisation se mondialisent également. Lorsque tous les PVD seront pollués à l’extrême, rendus esclaves par des mono-cultures imposées, il ne restera plus que les pays du Vieux continent pour y exploiter l’environnement naturel et vital à bas prix.


    La lutte se passe sur tous les fronts - transcendant obligatoirement sa propre personne - notamment concernant la langue. Certes pas besoin d’être un beau conteur comme d’Aurevilly, mais il convient de faire très attention aux mots employés. Le libre-échange, n’en déplaise aux amis libéraux, ne veut strictement rien dire. Pire, il est là pour tromper, ou autrement dit pour servir gentiment une certaine idéologie. L’échange est par définition libre, ou alors on appelle ceci du vol, de l’extorsion. L’échange donc est la rencontre de deux entités souveraines dans un but précis. Pour que celui-ci soit vraiment libre, les deux entités doivent se sentir en confiance, ce qui ne peut se faire qu’à l’intérieur d’un marché cadré, institutionnalisé, avec des normes sociales, culturelles, juridiques. Si on veut vraiment un marché libre, le seul moyen est que les deux entités, pour ne pas qu’une puisse obliger l’autre, soient sur un pied d’égalité économique, ce qui est pure utopie dans l’immédiat. Le terme "libre-échange" est une redondance sans nom, dont les amoureux de la langue française ne peuvent que se moquer. C’est qu’elle sert précisément à masquer le fait que l’échange n’est pas libre.

    Libre-échange = échange non-libre. On a plus que jamais besoin d’une critique radicale, et non pas de cosmétique.


  • 25 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 7 septembre 2013 11:21

    Remarque qui eut été pertinente si la vidéo naissait d’elle-même dans aucun contexte particulier et qu’elle fut donnée telle quelle à bouffer. Donc remarque nulle.


    Cette vidéo prend place dans un contexte où les médias de masse nous martèlent à longueur de journée, à longueur de semaine, les mêmes arguments pensant ainsi clouer toutes les vices récalcitrantes. D’où l’inutilité de présenter le camp adverse, dont les arguments sont bien connus même aux plus sourds et aux plus analphabètes, sans compter qu’ils ne varient pas d’un pet depuis l’Irak et l’Afghanistan. Ceux qui répondent qu’alors on se trouve en simple contre-propagande ne prennent pas en compte le rapport de force qu’on ne peut occulter.

    Par ailleurs, la vidéo est en accord avec le titre vu que celui-ci est : "Michel Collon dénonce le complot contre la Syrie" et non pas "CSOJ avec entre autres invités Michel Collon". 

    Et malheureusement face à de tels événements il y a bien polarisation, non pas entre les méchants et les gentils, mais entre les interventionnistes et les autres.


  • 5 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 3 septembre 2013 00:27

    http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/fichiers_joints/syrie_synthe se_nationale_de_renseignement_declassifie_02_09_2013.pdf


    Donc ce serait ça la preuve ultime ? Le gros dossier déclassifié permettant à tous d’avoir accès aux informations ? Un PDF de 9 pages, dont 1 et demi sur le sujet, 7 sur l’historique de l’armement chimique de la Syrie ? Et encore, sur la page et demi, les symptômes - trouvables sur le premier site Google - prennent une page et un quart ! Y est répété ce qui est dit dans les journaux mainstream, et la conclusion est : "Ce ne peut être que le régime qui a lancé l’attaque". La preuve ultime et discutable serait donc... une déduction toute subjective au milieu d’un PDF de 9 pages ? D’un côté on dit qu’on ne connait pas grand chose à la rébellion syrienne mais de l’autre on affirme que c’est formellement impossible qu’elle ait pu mener une telle attaque ? J’en écris plusieurs par semaine des comme ça, faudrait que j’ailles travailler aux RG !

    On se fout vraiment de nous et ça prend une telle ampleur que c’est même plus révoltant, mais juste chiant.
    PS : la dernière vidéo est de type humoristique (120s), ce qui n’est pas vraiment explicité dans l’article.


  • 66 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 1er septembre 2013 15:00

    Le mec nous sort toutes les racines grecs des mots français, mais ne sait pas que la démocratie est née en Grèce antique. Si ça c’est pas de la mauvaise foi tribale... Aucune crédibilité ce con ! Ce que ça m’insupporte les artistes pseudo rebelles qui sont en fait les pires serviteurs des pouvoirs établis en participant à la réécriture de l’histoire.



  • 9 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 29 août 2013 18:00

    L’antilibéralisme pire que le racisme ? La question essentielle est alors : est-ce pire que l’antisémitisme ? HAAAAANNNN ! Vite, une loi condamnant l’anti-libéralisme (une loi pour la liberté !) Turlututu chapeau pointu !



  • 8 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 29 août 2013 13:32

    *tous ceux qui croient que des "représentants", quelque parti qu’ils sortent, puissent changer la situation sociale, économique et politique, sont d’un ridicule historique sans précédent !



  • 12 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 29 août 2013 13:30

    Il est clair que les faits montrent aisément que Friedman et ses "boys" avaient torts de A à Z, tout comme Marx et son socialisme scientifique - pour viser un peu tout le monde, sinon ici on se fait taper sur les doigts -> "t’es socialiste donc con" ! Ce qui me rend fou, c’est que beaucoup ici se remettent à une élite, qu’elle soit socialiste, libérale, nationaliste, protectionniste ou que sais-je d’autre ! La bataille n’est plus entre socialiste et libéral, tout deux étant capitaliste, conservateur du point de vue du système et destructeur du point de vue de la civilisation, mais entre élite et peuple. Et si on ne se rend pas compte, si on laisse faire nos maîtres, on arrivera vite à une guerre entre peuples, pour Rothschild et ses copains !

    La situation est bien simple, tous ceux qui croient que "des représentants", quelque parti qu’ils sortent, sont d’un ridicule historique sans précédent !



  • 10 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 27 août 2013 13:34

    T’arrives à m’expliquer comment on peut être individualiste et anti-libéral ? Ou tu prends la définition philosophique du mot individualiste et économique du mot libéral, mélangeant les pommes avec les poires comme à ton habitude ?


    Justement, gauche droite c’est blanc bonnet bonnet blanc. Parce que nos élites modernes fusionnent le libéralisme culturel et le libéralisme économique, donnant l’unité libérale : le politicien se mariant avec la journaliste, le président de droite avec la chanteuse "épidermiquement de gauche" etc, sans que ceux-ci n’y voient aucun problème, simplement car c’est dans cette alliance que le système capitaliste se perpétue. Et les gens du peuple qui se font la gueguerre gauche-droite pensant qu’elle est encore d’actualité !

    Sarkozy, président bling-bling Rolex au poignet, personne ne l’a jamais vu planter un chou dans son jardin. 


  • 4 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 26 août 2013 07:56

    Comprendre "Idéal-type" pour un mec qu’est sensé comprendre Marx et Feuerbach ça devrait pas être la mer à boire, y a que chez toi que ça peut être fumeux. Je te donne même la définition juste après, mais non, si c’est pas de la théorie anti-immigrationniste, si ça relève pas du choc de culture, c’est la fumée, le court-circuit. Vive Huntington, vive Powell, vive nos maîtres ! Bonne journée.



  • 5 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 25 août 2013 20:32

    Yoananda, tu disais dans un article précédent qu’un commentaire sur la réalité politique ne pouvait être sérieux que s’il se basait sur une théorie. Or, c’est ce que fait Collon, c’est sa théorie de mec très à gauche qui fait une analyse géo-politique internationale. Comme toute théorie utilisant donc des concepts spécifiques, elle est forcément réductrice de la réalité toujours complexe. T’es pas à une incohérence près donc au final pas de problème. Et pourquoi s’étonner de ta remarque en sachant que tu prends le "deux poids deux mesures" comme un progrès de société. Tu voudrais juste être calif à la place du calif. Encore une fois ce "deux poids deux mesures" te permet de donner une cohérence de ta haine du gaucho dans ton processus cognitif de comprendre "les choses de ce monde". Mais faut que tu comprennes, que si je peux être d’accord avec ta théorie du gaucho, du lepéniste, de l’immigré et de l’élite sur le principe, faut jamais oublier que t’utilises des catégories idéal-typiques, qui n’existent pas ou peu en tant que telle dans la société mais servent simplement à la réduire pour mieux l’expliquer, donc en aucun cas ta théorie justifie ta haine pour tout gaucho qui ne lève pas la main en te disant : "Sire, ne vous inquiétez pas, je suis anti-immigrationniste".



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    O Scugnizzo O Scugnizzo 25 août 2013 19:59

    Yoananda, je te répondrai simplement - je n’ai malheureusement pas de temps à consacrer à une réponse complète - mais ta haine du gaucho te fait voir le monde en deux : les pro-immigrationnistes - le mal - et les anti-immigrationnistes - le bien. Que répondre à ça ? Que je trouve normal et naturel l’attachement à sa ville, son territoire, sa patrie, sa famille. Mais tu vas pas me faire croire que parce que je soutiens mon pays je suis libre. La souveraineté d’une nation, qui est déjà certes une bonne avancée et qui peut être un combat très louable, ne veut absolument pas dire la souveraineté du peuple, même si ton ignorance te fait prendre cette malheureuse route. D’où la nécessité d’une démocratie directe, comme le dit d’ailleurs l’auteur de l’article. En revanche, faudrait-il encore savoir ce que c’est qu’une véritable démocratie directe (et non pas semi-direct, un quart-directe, indirecte, représentative ou je sais pas quelle fantaisie occidentale moderne), le problème est là. Prenons le concept vidé de son sens et on est dans de la pure propagande électorale, prenons le concept historique, réfléchissons à propos et alors nous sommes dans la construction populaire, de bas en haut. Mais avec quelqu’un qui prend comme méthode le matérialisme historique sans avoir lu Marx tout en prônant l’idéalisme nationaliste dans tous les postes, je ne sais pas si la discussion avancera de beaucoup.



  • 5 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 24 août 2013 19:02

    T’as toi-même écris qu’il prône la démocratie directe comme seul remède. C’est pas moi qui joue avec les mots mais lui et les siens (dont toi) qui usez et abusez de concepts vidés de leur sens, de leur antagonismes, de leur contextualisme, c’est-à-dire sur lesquels on ne peut plus réfléchir. Tu dis ensuite qu’en Suisse c’est semi-direct, mais tu dis qu’il n’ a pas lieu d’être au chômage parce que la démocratie directe est déjà en place (faudrait savoir). Dans une démocratie directe, c’est pas moi qui veut le mettre au chômage, c’est le système qui est ainsi. Regarde Chouard, lit Rousseau, Proudhon, Manin, Castoriadis, Sintomer ou que sais-je. Le but de la démocratie directe c’est d’abolir tout professionnalisme politique. Et c’est toujours dangereux de faire des relations de cause à effet en études sociales. Démocratie semi-directe = richesse ? Mais Suisse terre d’immigration = richesse ? Donc il faut une terre d’immigration, suivant ta logique. Non là ça va pas ? Pourquoi ?

    Je ne peux être que d’accord sur la nécessité d’instaurer une démocratie directe, ainsi que de considérer l’immigration de masse comme un problème sur lequel se pencher, mais je sais de quoi je parle.
    Quand on utilise des concepts, faut savoir de quoi on parle.


  • 6 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 24 août 2013 17:23

    Ahah merci Kurtis pour ce copier-coller non sourcé mais je connais bien le système en question et je ne manque jamais d’en louer les aspects positifs, contrairement à ce que tu crois, tout en n’oubliant jamais cet aspect que beaucoup ignorent ou feignent d’ignorer, c’est-à-dire que c’est également un système néo-corporatiste. Les pouvoirs sont infestés par les puissances des marchés, par un système de lobbying très puissant et reconnu ainsi que bien souvent par une participation directe à l’élaboration des lois, et c’est très incompatible avec une démocratie directe. On est d’accord pour dire que ce n’est donc pas une démocratie directe, et cela me suffit. Il faudrait ne pas oublier également que le taux moyen de participation est très bas, environnant 40%, et ça, c’est pas très compatible avec une démocratie véritable. Que Freysinger montre donc l’exemple et demande le chômage de ses semblables. On me dira que je joue avec les mots, mais si on appelle démocratie semi-directe le système Suisse, on devrait tous appeler démocratie indirecte le système français par exemple. Notons aussi que semi-directe veut dire semi-indirecte. Le mot oligarchie très utilisé (et à juste titre) ici, devrait disparaitre du vocabulaire concernant les cas de démocratie occidentale. Je dirai, pour être encore plus précis et par souci de cohérence, souci que ne semble pas avoir Freysinger, que la Suisse est une démocratie 1/4 direct.


    Cette petite digression a pour but de montrer que le chemin de la semi-démocratie à la démocratie représentative est un chemin beaucoup plus court que celui séparant la semi-démocratie de la démocratie véritable. Trop facile de jouer avec les mots pour s’attirer les sympathies.


  • 10 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 24 août 2013 11:48

    Aux personnes qui voient en Freysinger un résistant à l’empire, lui le très sioniste, j’ai remarqué qu’il suffit de les caresser dans le sens du poil - blond, gaulois, celte ou que sais-je - pour que le cerveau ne capte plus les infinies incohérence du sieur en question. Ainsi, alors qu’ils sont les premiers à jeter l’opprobre sur les vidéo d’Erwanet avec les autres (et à juste titre), ne voient-ils pas un problème à ce que Freysinger se revendique libéral bourgeois. Ainsi, ne voient-ils pas un problème à ce que Freysinger, tout en rappelant sans cesse sa haine du bronzé, ne s’offusque point de l’invasion des Sheiks des pétromonarchies dans les supermarchés genevois et dans les banques suisses : non, là, il faut défendre leur secret ! Ainsi, ne voient-ils pas un problème à ce que Freysinger, avertissant la France du danger de l’immigration, est très fier (de la situation actuelle) d’un pays qui en compte proportionnellement plus d’immigré qu’en France (on arrive sans problème à 70% d’étrangers dans nombre de communes) ? Ainsi, et j’arrêterai ici, ne voient-ils pas un problème à ce que Freysinger, professionnel de la politique comme tous ses copains, prône comme seul remède une démocratie directe, à savoir une démocratie qui les renverrait tous au chômage technique immédiatement, tout - en outre - en défendant le sacro saint droit de vote politique de nos chères démocraties libérales - papier qui, tout au plus, servira de papier hygiénique dans une véritable démocratie radicale ?


    La haine ou l’ignorance, quelle est la véritable origine du fameux "deux poids deux mesures" ? Telle est la question que pose en définitive cette vidéo.


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    O Scugnizzo O Scugnizzo 19 août 2013 18:58

    Une chose est ne pas lire Newton et le comprendre par des exposés divers (wikipédia), une toute autre est de reprendre sa théorie pour élaborer des énoncés scientifiques. Je comprends mieux, maintenant. Chaque théorie, outre toute prétention universelle, est née dans un contexte précis qui se doit d’être étudié. Feuerbach et Marx n’ont pas pondu cette théorie à partir du néant. Pour qu’il y ait changement par les rapports sociaux, encore faut-il qu’au moins deux forces sociales soient en lutte. C’est tout l’enjeux de la question, et l’économie se conjugue forcément au social.



  • 7 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 19 août 2013 14:16

    Jean Ziegler est fondamentalement un bon type, lorsqu’il parle le bon sens s’exprime. La question qu’il soulève est d’une importance extrême. Alors qu’on se réclame sans cesse des droits de l’homme, de la démocratie et du cul sur ma commode, comment se fait-il que, maintenant que nous pourrions nourrir toute la planète, il y ait autant de problème de faim ? Ziegler à travers ses livres nous donne les chiffres, les situations locales etc qui renforcent nos arguments lors de discussions. Il parle simple, et c’est tout à son honneur. Il fait un travail de terrain que nous devons saluer. Mais j’ai l’impression que sa situation professionnelle lui permet de faire l’économie d’une véritable culture politique alternative. Il parle du haut de son poste à l’ONU et parle à l’oligarchie comme si elle en avait quelque chose à faire. Au contraire, ses multiples expéditions sur le terrain me font penser à Pierre Kropotkine, à qui le Tsar Alexandre II donnait de multiples missions "humanitaires", pour occuper cet esprit qui se pose des questions, afin qu’il n’ait temps de les développer. Sauf que Ziegler, ça fait une vie qu’il fait cela. S’il ne comprend pas que seule une politique qui se ferait réellement de bas en haut peut changer quelque chose, alors ses notes d’espoirs resteront endormies et chacun de ses passages télés une répétition ennuyeuse.