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L’économie du bonheur

Voici une vidéo qui a plus de 10 ans montrant Monsieur Bourdieu (un des plus grands sociologues Français de l’après guerre) prédisant la crise. Dans un contexte ou tous les hommes politiques et médiatiques nous font croire que cette crise est soudaine et inattendue, cette vidéo prend tout son sens. A vous de juger...




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18 réactions à cet article    


  • 13 votes
    kalki kalki 18 février 2009 11:38

    Merci beaucoup d’avoir partagé cette vidéo.


    • 12 votes
      (---.---.231.156) 18 février 2009 14:23

      Bourdieu ça change de BHL.


      • 0 vote
        la Taverne des Poètes (---.---.117.178) 18 février 2009 15:15

        Ah bon ? Parce qu’il faudrait économiser le bonheur en plus ?


        • 0 vote
          (---.---.159.140) 18 février 2009 16:33

          Il a raison Bourdieu, sur l’analyse, pas sur les solutions : IL FAUT DISTRIBUER DES CHEQUES !!! Et aux racailles en tout premier lieu. La délinquance diminuera dans des proportions tout à fait considérables, dans des délais extrêmement brefs.


          • 6 votes
            Manu 18 février 2009 22:15

            @ xxx.x26.159.140 Un ami a proposé un jour un idée originale pour résoudre le conflit en Afghanistan : au lieu d’envoyer des missiles, larguer des mallettes billets représentant la moitié de la valeur desdit missiles !

            Vu l’efficacité de la méthode missiles...

            Trève de plaisanterie, on trouve généralement ridicule la méthode des billets, parce qu’on oublie combien coûtent les missiles...


          • 0 vote
            (---.---.26.76) 19 février 2009 10:59

            Trève de plaisanterie...

            C’est-à-dire que la plaisanterie est d’un goût très douteux, puisque, dans un pays comme l’Afghanistan, à part des stocks de kalachnikov de la période Karmal et de l’opium, on voit pas bien ce qu’il y a à acheter.


          • 12 votes
            (---.---.72.123) 18 février 2009 17:20

            Excellent document tout a fait éloquent et visionnaire, merci.


            • 6 votes
              Aspiral (---.---.148.212) 18 février 2009 18:42

              Ces prophéties illustrent parfaitement bien le drame provoqué par le mythe scientifique à la recherche uniquement des causes les plus proches. La myopie qu’il provoque ne peut être soignée que par la mise en place d’une pensée véritablement scientifiquement non causaliste telle que proposée sur mon site : le temps doit être modélisé autrement que de manière linéaire ou circulaire.


              • 0 vote
                (---.---.209.198) 18 février 2009 22:29

                Franchement, je ne vois ce que cette interview a de prophétique. On a vu Bourdieu plus à son avantage dans bien d’autres circonstances. Dire que l’économie de marché ne permet pas d’évaluer les coûts sociaux : c’est vrai. Ok. Formidable.

                Et après, on fait quoi ?


              • 0 vote
                (---.---.32.144) 18 février 2009 19:24

                Bourdieu est contestable quand il dit qu’"ON" mesure mal les profits et les coûts. Qui est ce "on" ? Comment est-il concevable d’unifier l’intérêt de ceux qui engrangent les bénéfices (milliardaires de tout poil et leurs valets) et ceux qui sont victimes ou qui subissent ou paient les coûts sociaux ? Il n’y a pas que deux vitesses dans la société, il y a carrément deux mondes qui se mélangent aussi peu que possible géographiquement. Je le préfère dans sa volonté de "contre-feux".


                • 12 votes
                  Vincent Frédéric Stéphane (---.---.215.207) 18 février 2009 19:26

                  A retenir et à méditer : Monsieur Bourdieu dit clairement que, dans une société où les malheurs des uns ont des répercussions néfastes sur tous, l’intelligence commande de se soucier du bonheur d’autrui, l’intelligence commande l’altruisme.

                  Donc deux avenirs possibles, soit les dominants parviendront à se créer un univers protégé, où les maladies des pauvres ne les affectent pas, soit il faudra bien que l’on se soucie de mieux en mieux les uns des autres, sauf à rester stupides.


                  • 6 votes
                    bart153 (---.---.42.6) 18 février 2009 19:41

                    Bon résumé d’une pensée tout à fait logique. Cependant ceux qui ont le pouvoir, comme il le décrit, se sentent plus attirés par le pouvoir et la richesse instantanée que par un hypothétique futur où les rues seraient sûres et le bonheur serait dans le pré. D’autant plus que l’on paie tous pour rattraper la situation, mais celui qui a gagné 10.000.000 euros en aggravant la situation aura beaucoup moins de mal à rembourser la dette. Enfin, à l’image de l’antagonisme nord-sud, les pauvres paient souvent plus que les riches, alors qu’ils ne sont même pas responsables de ce qui leur arrive (effet de serre et réchauffement climatique par exemple).


                    • 4 votes
                      Vincent Frédéric Stéphane (---.---.215.207) 18 février 2009 21:23

                      Mais les dominants ne se permettent d’être cons que parce que les dominés l’acceptent.

                      Tant que "les pauvres" ne rêveront majoritairement que de devenir riches, tant que majoritairement on rêvera de vivre les réalités des riches, il y aura "des pauvres". Rendons-nous compte que "l’on" débat depuis peu de l’idée de limiter les revenus que "l’on" trouve soudainement amoralement élevés...

                      Quelle éthique peut-elle justifier une élévation du rapport entre les salaires des "grands patrons" et le salaire de base depuis environ 30 dans les années 60 à de l’ordre de 1000 désormais ? Mais tout simplement la même qui justifie à peu près la même chose du côté des footbaleurs professionnels, majoritairement issus de parents "pauvres" et tirant leurs revenus du comportement d’un nombre très important de "pauvres". On ne va pas jusqu’à remettre cette éthique là en cause. On ne veut limiter que les revenus des patrons dont le secteur, voire plus prosaiquement l’entreprise, a bénéficié d’argent public. Les autres, nous tous donc qui approuvons majoritairement cette éthique, peuvent continuer de sanctifier l’argent sans aucune crainte de remise en cause de leur culte.

                      Et les mêmes, sont capables sans rire de te dire que l’argent ne fait pas le bonheur ou que l’argent fait le bonheur et de croire que l’on ne peut que penser l’un ou l’autre.

                      Peut-on être heureux sans s’aimer soi-même ?

                      Peut-on s’aimer soi-même sans aimer les autres ? (et en fait aimer aussi tout le reste, y compris le fric ! Mais alors le fric pour vivre en harmonie avec le reste !)


                    • 6 votes
                      (---.---.129.19) 18 février 2009 21:39

                      une illustration des propos de Bourdieu (merci pour la vidéo) :

                      le démantèlement de la sécurité sociale pour créer une médecine à 2 vitesses risque au final de nous faire à tous un bond en arrière :

                       si les personnes les plus pauvres ne peuvent plus payer le médecin ou les médocs, elles se soignent moins et attendent la dernière extrémité pour le faire
                       en attendant la dernière extrémité elles risquent pour elles-mêmes mais risquent aussi de propager des maladies aux autres
                       de ce fait certaines maladies pourraient redevenir d’actualité car moins de vaccinations, de préventions, de soins précoces, de suivi médical... (ça coute et pour survivre il faut d’abord manger)

                      Faire payer les plus pauvres et les malades parce qu’ils sollicitent plus la sécu conforte les biens portants et les plus riches mais au final tout le monde sera perdant

                      Le début du processus : les franchises médicales.

                      Elles font payer les malades, sans distinction et préfigurent l’avenir. Les plus riches s’en foutent, pas les autres.


                      • 0 vote
                        lola (---.---.196.123) 18 février 2009 23:27

                        Blah blah blah

                        Bourdieu regrette le système scandinave qui a foiré !

                        Aujourd’hui on est en fin de cycle de Kondratieff et ça chie un max mais dans trois ou quatre ans on s’en foutra complètement be cause la crise sera derrière nous !

                        Pour info, Kondratieff est le gus qui a modélisé l’économie sous forme de cycles haussiers et baissiers périodiques : le seul ’blème dans sa théorie c’est qu’il n’est pas cap de nous dire quand la bulle va péter et quand elle va regonfler ...

                        Je suis sur que celui qui trouvera un modèle plus ou moins cohérent pour déterminer le moment ou ça pète et ou ça regonfle ben ... il va se choper un Nobel d’économie : moins qu’euromillions mais bon c’est déjà ça non ?


                        • 8 votes
                          cassandre4 (---.---.8.37) 19 février 2009 01:37

                          Oh là.là ! que de pseudo économiste à la mors moi l’noeud de coupeurs de cheveux en quatre, de parleurs dans un stéthoscope en se regardant le nombril, bref, de cons prétentieux à commenter ce billet.

                          Alors que le message de Bourdieu est atrocement simple, "continuez donc à exploiter les pauvres et faites en tant qu’un jour (de plus en plus proche) vous serez obligé de vivre sous terre (en encore) pour vivre en sécurité, hors de portée d’une foule que vous aurez contribué à pousser à la révolte ; en claire vous êtes en train de vous autodétruire."

                          Ne comprenez vous donc pas que le seul système socio-économique viable et durable, est un système de juste répartition des richesses entre tous les acteurs de la société : le socialisme soviétique s’est effondré au bout de 70 ans, et le système libéral est en train de se casser la gueule en 2X moins de temps que n’en a mis le communisme.

                          Un système économique qui exalte, voir qui sacralise les plus mauvais penchants de l’homme, (la soif de pouvoir, de richesses, la cupidité, l’égoïsme, le mépris de l’autre etc..etc..) est forcément voué à l’échec, et au chaos.

                          Il y a maintenant 2000 ans un mec, du nom de Jésus à essayé de jeter les bases d’une société plus juste, et 2000 après, on en est toujours au même point, c’est vraiment décourageant, si Dieu existait, il y a longtemps qu’il aurait "désinfecté" cette planète , mais, bon, je ne me décourage pas, au train où vont les choses et avec les moyens que l’on a maintenant, je pense que cette "désinfection" est pour bientôt. JOYEUSE APOCALYPSE.

                          cassandre


                          • 0 vote
                            (---.---.56.209) 19 février 2009 11:37

                            Moi je vous l’annonce, dans 10 ans il y aura une très grande crise du capitalisme mondial.

                            Qui ne fera que confirmer que ceux qui disaient que le relèvement du capitalisme en 2010 n’était qu’éphémère et que de toute façon la racine du mal n’était pas enlevée.

                            Et dans 30 ans je ne vous dis pas une crise encore plus terrible, qui menacera le monde entier. Et dans 60 ans ça recommencera encore.

                            Mais l’homme restera l’homme et le capitalisme continuera.




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