Mais les dominants ne se permettent d’être cons que parce que les dominés l’acceptent.
Tant que "les pauvres" ne rêveront majoritairement que de devenir riches, tant que majoritairement on rêvera de vivre les réalités des riches, il y aura "des pauvres".
Rendons-nous compte que "l’on" débat depuis peu de l’idée de limiter les revenus que "l’on" trouve soudainement amoralement élevés...
Quelle éthique peut-elle justifier une élévation du rapport entre les salaires des "grands patrons" et le salaire de base depuis environ 30 dans les années 60 à de l’ordre de 1000 désormais ? Mais tout simplement la même qui justifie à peu près la même chose du côté des footbaleurs professionnels, majoritairement issus de parents "pauvres" et tirant leurs revenus du comportement d’un nombre très important de "pauvres".
On ne va pas jusqu’à remettre cette éthique là en cause. On ne veut limiter que les revenus des patrons dont le secteur, voire plus prosaiquement l’entreprise, a bénéficié d’argent public. Les autres, nous tous donc qui approuvons majoritairement cette éthique, peuvent continuer de sanctifier l’argent sans aucune crainte de remise en cause de leur culte.
Et les mêmes, sont capables sans rire de te dire que l’argent ne fait pas le bonheur ou que l’argent fait le bonheur et de croire que l’on ne peut que penser l’un ou l’autre.
Peut-on être heureux sans s’aimer soi-même ?
Peut-on s’aimer soi-même sans aimer les autres ? (et en fait aimer aussi tout le reste, y compris le fric ! Mais alors le fric pour vivre en harmonie avec le reste !)