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Water makes money – Comment les multinationales transforment l’eau en argent (Documentaire)

http://www.watermakesmoney.com

"Water Makes Money"

dvd-cover_fr_thumb

Une co-production de KERNFILM avec Achille du Genestoux et La Mare aux canards
de Leslie Franke et Herdolor Lorenz
en coopération avec Christiane Hansen, Jean Luc Touly, Marc Laimé, Markus Henn et aquattac.
Longueur : 82 min. technique : HDcam (16:9)

Le film „Water Makes Money"

La plupart des humains ne se rendent compte de la valeur d´une chose que lorsqu´elle leur manque : l´eau fait partie de ces choses.

Un être humain est constitué à 70% d´eau. Il lui faut refaire le plein sans cesse sinon c´est la mort au bout de 3 jours. C´est pourquoi l´eau, nourriture de base indispensable, a toujours été un bien public, géré publiquement. Jusqu´à aujourd´hui l´approvisionnement en eau dans le monde entier, est à 80% encore public. L´eau potable et l´assainissement sont toujours un monopole local. Nulle part au monde ne circulent dans les mêmes tuyaux, des eaux distinctes, de fournisseurs concurrents. Un marché est impensable. Qui privatise malgré tout ce service vital, remplace un monopole public par un monopole privé.

Pourtant c´est exactement ce qui se passe actuellement, partout dans le monde, au nom de la concurrence et du marché, lorsque des multinationales de l´eau comme Veolia et Suez, frappent à la porte de communes à court d´argent. Veolia, multinationale née en 2003, à la suite du plus important crash financier de l´histoire en France, celui de Vivendi Universal, - Veolia donc est présente dans au moins 69 pays sur les cinq continents et en cela le Nr.1 incontesté de la gestion privée de l´eau. En Allemagne, la multinationale française a réussi, par des participations dans les services des eaux de plus de 450 communes, à prendre la première place dans l´approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées. Les multinationales françaises annoncent tous les jours de nouvelles conquêtes. Ils promettent l´efficacité, des financements avantageux et le développement durable. Cependant, chez eux, en France, on leur fait de moins en moins confiance....

Le « modèle français »

C´est précisément là où Veolia et Suez fournissent l´eau de 8 citoyens sur 10, que de nombreuses communes veulent se débarrasser des deux entreprises, l´opacité, la mauvaise qualité de l´eau, une augmentation continue des prix et l´abus de leur situation de monopole, voilà les reproches qu´on leur fait. Les communes ont du mal à contrôler si les prix facturés correspondent bien au travail effectué. Est-ce que les milliards de redevances payés pour la réparation des tuyaux ont bien été utilisés à cet effet ? L´argent de l´eau des communes françaises n´a-t-il pas financé l´expansion mondiale de Suez et de Veolia ?

À Paris, au cœur de leur pouvoir, les géants de l´eau ont déjà une plaie dangereuse. La capitale et plus de cent communes françaises ont décidé de reprendre le contrôle de ce service vital. À la fin de cette année Veolia et Suez devront faire leurs valises à Paris. La gestion de l´eau redeviendra communale.

Un film « citoyen »

Le film « Water Makes Money »veut informer sur cette évolution actuelle. Il veut montrer les leçons que Paris et d´autres communes françaises ont tiré de la domination de Veolia & Co et comment elles réussissent à reprendre l´eau en régie publique. Des exemples européens et américains complètent le film qui deviendra ainsi un cas d´école pour le monde entier. «  Water Makes Money  » donnera du courage : l´eau aux mains des citoyens/citoyennes c´est possible !!

« Water makes money » sera un film « citoyen » financé par ceux qui veulent le voir, le montrer, qui ont besoin de cette aide pour mieux comprendre. Le précédent film des cinéastes « Bahn unterm Hammer(film sur la DB allemande ) » montre combien un tel projet est éclairant et capable de mobiliser.

C´est pourquoi nous lançons cet appel : aidez-nous, afin que « Water Makes Money  » voie le jour.

La constante progression de la privatisation de l´eau, indispensable à notre vie, n´est pas inévitable. Il est important de transmettre l´information, par exemple par l´image qui bouge et parle. Les derniers films de Leslie Franke et Herdolor Lorenz « Eau : service public à vendre » et « Bahn unterm Hammer » (film sur les intentions de privatisation de la DB allemande) ont montré des milliers de fois, l´efficacité qu´un tel film peut avoir pour la prise de conscience.
C´est pourquoi nous nous adressons à vous : aidez-nous à réaliser « Water makes money »

Index de l’article
thèmes du film
Au cœur du pouvoir
Modèle France
L’ingénierie financière est le savoir-faire le plus important
Où les eaux usées se transforment en or
Contrats secrets
La démocratie sous tutelle
Corruption structurelle
Entre le marteau de la compétence privée et l’enclume du marché monopolistique
Des communes contre-attaquent
Veolia revient par la petite porte
Position clé dans la recherche au niveau de l´Union Européenne
Développement durable et responsabilité ?
Tirer les fils derrière les coulisses
Accès privilégié aux processus de décision de l´Union Européenne
Qui est le plus efficace ?
Un rêve : être numéro 1 mondial
Toutes les pages

 

Tags : Environnement Ecologie Activisme




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1 réactions à cet article    


  • 1 vote
    poetiste 14 avril 2011 11:07

    Eau !

     

    Pour un pays comme la France à la richesse par l’exploitation coloniale perdue ou presque, qui fonce vers le libéralisme économique tout en ayant des dettes abyssales, c’est comme si on s’engageait délibérément en une zone de sables mouvants.

    Dans la guerre financière mondiale, il faut avoir de l’argent pour gagner de l’argent ; entreprendre est devenu secondaire pour ce faire.

    Quand on se rend compte des sommes astronomiques payées aux actionnaires en un temps où les travailleurs sont privés d’un juste salaire, on comprend que l’argent gagne de l’argent et que c’est donc l’usure qui prévaut.

    Dans la ruée vers le profit pour le profit, celui qui aura la technologie numérique la plus performante et le plus de réserves amassera le plus de fric, (en temps réel).

    Les produits de base sont pris en otages dans ce système libéral pervers et l’eau en particulier. A partir de ce bien commun des sociétés multinationales se libèrent de toute régulation, de toute déontologie et s’étendent de manière tentaculaire, disposant d’un pouvoir plus grand que les politiques qui n’ont d’autre issue que d’être complices de cette perversion.

    Si on ne comprend pas ces mécanismes du chaos, point n’est besoin d’un cerveau, une moelle épinière suffit, comme aurait dit Einstein.

    Si l’on considère l’anesthésie systématique des foules par des informations ciblées, des publicités assommantes, des distractions abêtissantes, on peut comprendre que les séides du veau d’or ont de beaux jours devant eux.

    Serait-il trop tard pour s’indigner et réagir dans un bolide qui fonce contre le mur ?

    L’eau, c’est la vie, dit-on, c’est tout un symbole. Et que des affairistes se ruent sur cette manne est bien symptomatique d’une décadence des valeurs qui ne seraient pas boursières.

    Que des communes courageuses veuillent reprendre le contrôle de l’eau sans se soucier des difficultés et des problèmes électoralistes, c’est plutôt encourageant.

    L’eau, symbole de gratuité, prise en otage. L’heure est grave ! L’eau, c’est l’âme de la terre et c’est à une pollution des âmes à laquelle on assiste.



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