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"La défaite de l’Ukraine signera la fin de l’Union européenne" – Jacques Sapir alerte

Dans cette émission d'Économie Souveraine, Jacques Sapir revient en profondeur sur les enjeux stratégiques de la guerre commerciale relancée par Donald Trump, l'effondrement industriel européen, et l'incohérence de la stratégie énergétique de l'UE. Il revient également sur la situation militaire en Ukraine, les perspectives de négociation, et la menace d'éclatement de l'Union européenne. En fin d'émission, Jacques Sapir livre une analyse rigoureuse de l'affaire Marine Le Pen et de la dérive judiciaire du système français.

Chapitrage optimisé :
00:00 Introduction – retour de Grèce et début d'analyse géopolitique
01:20 Trump relance la guerre commerciale mondiale
02:00 Retour au protectionnisme des années 50-60
03:20 Propagande néolibérale vs réalité économique
04:37 Dérives absurdes des taxes américaines
06:34 Objectifs cachés du protectionnisme US
07:49 Soutien des cols bleus américains à Trump
09:17 Réindustrialisation américaine : stratégie bipartisan
11:09 Parti démocrate en déshérence
12:27 Coût énergétique comme levier économique
14:37 Substitution aux importations : le cas russe
16:41 Calendrier électoral de Trump et calcul stratégique
18:16 L'Europe piégée par son propre système tarifaire
20:05 Macron : le contre-exemple énergétique
21:50 La "cage dorée" : contrôler les investissements
23:58 Stratégie cohérente ou incohérente de réindustrialisation
25:12 Jeffrey Sachs : guerre, dépenses militaires et déficit
27:55 Douanes, consommation et redistribution
30:58 Baisse du commerce mondial : réalité ou mythe ?
33:27 Protectionnisme et continuité du commerce
35:42 Nouvelle donne géopolitique et guerre en Ukraine
37:45 Cacophonie européenne et absence de stratégie
39:09 Déni de réalité sur les capacités militaires de l'UE
41:18 Argent vs matériel : l'erreur stratégique occidentale
43:33 Macron : la Russie ne peut pas gagner ?
45:31 Guerre d'attrition russe et négociations à venir
48:44 Enfermement occidental et absence de plan B
50:10 Éclatement de l'UE en cas de défaite ukrainienne
53:52 Russie : mobilisation, volontariat et effets dynamiques
55:09 Négociations tardives = catastrophe politique
57:21 Orban/Fico : les seuls lucides dans l'UE ?
59:32 Fédéralisation européenne par la guerre : un pari cynique
01:03:19 Une victoire russe = fin de l'UE actuelle ?
01:07:35 Vers une Europe confédérale réduite ?
01:11:10 Moyen-Orient : vers une guerre avec l'Iran ?
01:13:59 Affaire Marine Le Pen et déni de démocratie ?
01:17:49 Invalidation du jugement : nécessaire en droit
01:23:35 Glissement vers une "démocratie contrôlée"
01:27:10 Danger pour Mélenchon, Philippe, et même Macron ?

Tags : Economie OTAN Ukraine Jacques Sapir Union européenne




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5 réactions à cet article    


  • 2 votes
    beo111 beo111 7 avril 19:58

    Merci beaucoup pour la vidéo et surtout pour le minutage. 

    À mon avis l’UE peut s’en sortir, si elle use de ses textes fondateurs. Par exemple l’article 8.1 du Traité de Lisbonne impose à l’Union d’entretenir des relations de bon voisinage avec les pays limitrophes. Et la Russie a plus de 2000 km de frontière commune avec des pays de l’UE :

    L’Union développe avec les pays de son voisinage des relations privilégiées, en vue d’établir un espace de prospérité et de bon voisinage, fondé sur les valeurs de l’Union et caractérisé par des relations étroites et pacifiques reposant sur la coopération.


    • 1 vote
      berphi 8 avril 14:18

      @beo111

      Du reste, avant la guerre d’Ukraine et cette volonté à entretenir un conflit avec la Russie, nous avions pu constater cette formidable coopération entre les états membres durant le covid, c’était à qui serait le plus rapide pour voler les masques d’un avion en escale...


    • vote
      Eric_F 9 avril 10:34

      Trump semble avoir laissé tomber la question ukrainienne et est passé à autre chose. L’UE ferait bien de passer aussi à autre chose, car pendant 3 ans elle ne s’est préoccupé que de l’Ukraine (qui n’en fait pas partie) en laissant en friche les questions économiques de l’Union.

      Revenir à une coopération continentale élargie serait une bonne ’’riposte’’ à l’agressivité américaine à notre encontre, stop au gaz de schiste étasunien transporté par méthanier et retour aux gazoducs. Et la sécurité collective sera mieux garantie.

      Ceci étant, ceux qui annonçaient la chute de l’euro se sont gourés, il se revalorise même face au dollar, ce qui du reste n’est pas économiquement favorable : autant alors tirer des euros mais exclusivement pour l’investissement productif, pas seulement à l’Est mais dans les pays fondateurs qui se sont fait déposséder de leurs usines. Retour à plus de localisme -mais alors il faut sabrer dans les normes et contraintes à la production, et mettre à la place des contraintes de préférence communautaire-. Bon, on ne fabriquera pas des T shirts en France (mais pourquoi pas en Bulgarie), mais on peut refabriquer des bagnoles (en renonçant au tout électrique) ou de l’électroménager (c’est automatisable).


      • vote
        basile 9 avril 14:06

        @Eric_F

        mais on peut refabriquer des bagnoles (en renonçant au tout électrique)

        Renoncer au tout électrique est un préalable. La qualité de l’air dans les villes n’a jamais autant progressé que ces dernières décennies, en présence de voitures thermiques de plus en plus propres. Halte aux idéologues nuisibles (nos députés européens) !

        Avec des autonomies qui progressent et vont vers les 500 km et les recharges partielles rapides en 5 mn, les Chinois ont pris une avance quasi irrattrapable dans les VE. Alors Vive le moteur thermique. 

        Il y a un combat idéologique à mener contre cette armée de fonctionnaires et de politiques (tous payés par de l’argent public) qui n’ont de cesse de s’affirmer comme une sorte de pouvoir moral sur la société (à la manière de l’église catholique autrefois).

        Ainsi de nos juges qui cherchent à se substituer à nos législateurs (Marine), et de nos législateurs qui veulent contrôler les entreprises privées en les faisant passer devant des commissions ayant des profils de procureurs (tout en étant des législateurs assez nuls, étouffant la société sous des milliers de lois et normes inutiles).

        Il faut introduire la notion de risque dans la fonction publique, sinon on génère des irresponsables et des idéologues. Ainsi des juges irresponsables avec leur mur des cons. Ainsi des députés européens élus sur des listes, nommés par des bureaucraties de partis politiques, et qui décident de couler notre industrie automobile, les crétins. Créer une circulation des gens entre le public et le privé permettrait d’aérer notre système qui est devenu d’un coût exorbitant pour une efficacité faible.

        Pardon pour cette diatribe « facho », mais quand on coule (notre pays, son économie, son système éducatif et social), il faut bien qu’il se trouve des gens pour crier au secours.

        Je connais bien la ritournelle : il n’y a rien à faire, on ne peut que continuer de couler. Trump dont le pays est en meilleur état que le nôtre, essaye au moins de faire quelque chose. Nous, on continue de sombrer tout en insultant Trump.


      • vote
        basile 9 avril 10:36

        La remarque de Sapir est intéressante car elle a du sens.

        Une victoire de la Russie en Ukraine serait une menace vitale pour l’UE au plan psychologique et idéologique, proclame Sapir.

        En effet, après la victoire de Trump aux USA, l’UE est le dernier gros bastion du progressomondialisme sansfrontièriste et antinations.

        Alain Minc sur FI face au patron des bourses européennes, un soutien emblématique de l’idéologie UE (la mondialisation heureuse), en vient à souhaiter un effondrement des bourses mondiales afin de ruiner les retraités américains qui alors chasseraient Trump (Ubu roi, un maboul selon Minc mais avec derrière lui des stratèges déterminés).

        Suite à une défaite de l’UE en Ukraine (une victoire de la Russie) et face aux pouvoirs nationaux autoritaires aux USA, Chine et Russie, l’UE verrait ses peuples réagir dans un sens qui menacerait son idéologie mondialiste. Sapir n’a pas tort.

        A contrario, j’ai toujours pensé que la principale menace vitale pour l’UE est sa soumission aux USA et au « parapluie nucléaire » US, interdisant la constitution d’une Défense européenne (indispensable pour exister en tant qu’entité géopolitique). Les choses sont en train de changer à la faveur de la guerre en Ukraine : l’UE prend conscience des inconvénients à être accouplée aux USA, qui par ailleurs priorisent sur l’Asie.

        La guerre en Ukraine aura sûrement un effet sur l’UE et son devenir. Qu’est-ce qui va l’emporter, les forces centrifuges (isolement idéologique mondialiste de l’UE et remontée des nations) ou centripètes (découplage/USA et Défense européenne renforçant l’UE) ? Difficile à dire.

        L’Europe du Nord et la Pologne ne sont pas prêtes à s’éloigner des USA. D’un autre côté, l’isolement idéologique n’est peut-être pas fatal, en attendant une reprise de la mondialisation. A suivre.



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