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Accueil du site > Actualités > Europe > La Grèce et l’Europe au bord de la faillite ?

La Grèce et l’Europe au bord de la faillite ?

La situation en Grèce de plus en plus explosive (grèves, manifestations violentes...), avec une Europe décriée comme jamais, où les intérêts des banquiers-financiers semblent compter avant tout. L’éventualité de la sortie de la zone Euro pour la Grèce se faisant de plus en plus pressante. Voilà qui mérite un débat pour clarifier ce qui pourrait devenir un moment crucial dans la vie de tous les européens...

 

Autour de Vanessa Burggraf, les intervenants sont :

Laurent Pinsolle (Porte-parole de Debout la République)

Liêm Hoang-Ngoc (Economiste, député européen socialiste)

Petros Linardos (Economiste - Confédération des travailleurs de Grèce)

Sofiane Aboura (Maître de conférence en finances à Paris Dauphine)

 

 

Tags : Europe Economie Politique Société Finances Euro Grèce




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12 réactions à cet article    


  • 11 votes
    iakin 12 mai 2011 15:23

    Je crois qu’à peu près tout est dit
    ...sauf que nous sommes vraiment dans la merde. Ils sont tous crispés mais n’osent pas le dire trop clairement encore.
     
    On a le choix entre d’un côté revenir aux monnaies nationales et rendre la création monétaire aux états, avec le risque de voir chaque pays décider de dévaluer les uns après les autres, et de voir aussi les banques se mettre à spéculer sur le marché des devises puisqu’elles ne pourront plus le faire sur le marché de la dette et qu’elles doivent continuer à faire du profit.
    De l’autre côté, on peut garder l’euro et restructurer les dettes publiques, mais les banques chercheront à récupérer leurs pertes en augmentant les taux d’intérêt sur les prêts aux entreprises et les crédits à la consommation, ce qui ferait aussi planter toutes les économies nationales...
    De toute manière si on ne trouve pas quelque chose à faire pour recadrer les banques au niveau européen ou au niveau national, on est cuit. Et ça, apparemment, il est encore loin d’en être question.
     
     
    Le seul truc qui fait que nous sommes encore un peu en dehors de la catastrophe financière chez nous c’est que les marchés font confiance à Sarkozy pour poursuivre ses réformes, et que celui-ci a prouvé que ce n’était pas l’approche des échéances électorales qui allait l’en empêcher. Mais on court vers la catastrophe sociale.


    • 12 votes
      dynamo dynamo 12 mai 2011 16:39

      est ce que quelqu’un a le numéro de téléphonne de la présentatrice ?


      • 1 vote
        EgoSum 13 mai 2011 20:44

        10 gros beaufs sur un sujet aussi serieux ca rend pas vraiment optimiste pour la suite....


      • 2 votes
        dynamo dynamo 13 mai 2011 21:36

        va jouer aux billes !!


      • 3 votes
        Jean Lasson 12 mai 2011 19:57

        Très bon débat, qui est allé au fond des choses (mais pas tout-à-fait, puisque la formation de la dette par la création monétaire privée n’y a pas été évoquée). Les intervenants - et même la journaliste ! - y sont posés et répondent honnêtement.

        J’ai trouvé Laurent Pinsolle très clair et très pertinent.


        • 2 votes
          kemilein kemilein 12 mai 2011 21:14

          la première partie c’est du blabla de charlatant.
          que du superficiel.

          il est question de la dette, mais étrangement pas de sa formation ?
          il est question de politiques UE imposée, mais personne ne parle de dictature ?
          ca parle d’une progression salarial comparativement aux teutons, il n’y y aucune corrélation ntre les deux industries.

          un débat d’autistes dogmatiques


          • 6 votes
            Maldoror Maldoror 12 mai 2011 21:25

            Oui le fond des choses c’est au delà de l’euro, parce que sortir de l’euro oui, mais ça doit s’accompagner de mesures structurelles. A ce propos j’ai agréablement constaté que Nicolas Dupont Aignan proposait la nationalisation de TOTAL par ex.
            C’est le genre de mesures d’ordre public qui devraient faire l’objet d’un consensus par les partis s’opposant au système actuel.

            Sinon, pour aller au fond des choses aussi il faudrait commencer à poser la question : quel est l’effet final recherché par les oligarchies européennes ? Une société polarisée à l’anglosaxonne /chinoise ? Car on sait d’ores et déjà que toutes ces politiques d’austérité aux effets cumulatifs mèneront droit dans le mur, ça n’a aucune chance de résoudre quoi que ce soit. Donc oui on est simplement en face d’un hold up comme en ont connu tous les pays qui ont été livré au FMI.

            Ce qui est en train de se passer est surréaliste, prêter à fonds perdu à ces États ne SERT A RIEN, juste à gagner du temps, et pendant ce temps on fragilise encore d’avantage notre situation, les réformes de sarko n’auront servi à rien si ce n’est à donner aux grecs.

            Le véritable problème c’est qu’UNE MONNAIE UNIQUE pour des économies différentes c’est de l’idéologie, c’est une centrifugeuse.

            Et l’exemple de Liêm Hoang-Ngoc de la redistribution e l’Allemagne de l’Ouest vers les Länders de l’Est ça n’est pas un modèle justement car l’Est est toujours en très mauvais état et ce sont plutôt les PECO qui se redressent.


            • 1 vote
              logan2 12 mai 2011 22:50

              Et l’idée de l’utilisation de la monnaie pour être compétitif dans une compétition mondiale, bref de faire du dumping monétaire, c’est une idéologie aussi, et j’suis pas certain que ce soit une très bonne idéologie.
              La naïveté de croire qu’essayer ainsi de grater des parts de marchés grâce à la monnaie restera sans réponse des autres pays est affligeante.


              • 4 votes
                Maldoror Maldoror 12 mai 2011 23:19

                Une monnaie adaptée à la compétitivité prix de son économie c’est du réel. Le reste ça mène là où on est.


              • 1 vote
                gazatouslesetages 13 mai 2011 00:15

                ça annonce juste que la grèce sera obligée de quitter l’euro, et donc la mort de l’euro, ce qui est une bonne nouvelle.
                entre une souveraineté monétaire indépendante des banques privées et le chômage de masse sans inflation, y a pas photo, le choix est vite fait.
                 
                Après, est-ce que ça résoudra le problème singulier de la grèce, rien n’est moins sûr et c’est dommage qu’on débatte de l’euro en choisissant l’exemple d’un pays complètement pourri..
                 


                • 4 votes
                  Maldoror Maldoror 13 mai 2011 09:48

                  Les 24 et 25 mars, le Conseil européen boucle le projet de « gouvernance économique européenne ». Et ce, dans une remarquable discrétion médiatique eu égard à l’énormité de ce qui est en train de se passer. Les mécanismes, outils et procédures, à même de bouleverser le fonctionnement de l’Union, représentent un véritable « bond en avant », selon les termes du président de la Commission européenne, qui jubile : «  les Etats-membres ont accepté – j’espère qu’ils ont bien compris ce que cela signifie, mais ils ont accepté – d’accorder de très importants pouvoirs supplémentaires aux institutions européennes en matière de surveillance et de contrôle strict des finances publiques ». José-Manuel Barroso a même évoqué une « révolution silencieuse ».

                  L’on devrait donc assister littéralement à un dessaisissement des prérogatives économiques qui restaient encore aux gouvernements et parlements nationaux. Certes, ces dernières s’étaient déjà réduites comme peau de chagrin. Cette fois cependant, c’est ouvertement assumé. L’on a pris soin de rendre les sanctions financières quasi-automatiques. Et cela va bien au-delà de la « discipline budgétaire » : tous les paramètres économiques et sociaux passent sous la surveillance de l’UE, ce qui inclut le niveau des salaires, le temps de travail, l’âge de la retraite, les systèmes de protection sociale, la législation en matière de licenciements…
                  http://www.marianne2.fr/Le-Conseil-europeen-fait-il-plonger-le-Portugal_a206056.html


                  • 6 votes
                    Phoenix phoenix 13 mai 2011 11:03

                    Nous sommes déjà dans une troisième guerre mondiale : des monnaies.
                    _
                    Comment pourrait-on garder une monnaie unique quand de facto, elle fonctionne mal en période de forte croissance mondiale, et devient destructrice en période crise ?
                    _
                     L’euro n’est pas une construction économique réfléchie, mais un dictat politique. L’euro n’est pas la monnaie du peuple, par et pour le peuple ; mais un outils ultra libéral.
                    _
                    Cela étant dit, sortir de l’euro ne devrait pas être une finalité. Une France, et un Franc isolée dans un contexte de régionalisation des économie (U.S.A, Chine, Inde...), et même en imposant un protectionnisme réfléchie, seraient broyés par la force de frappe des bloques continentaux.
                    C’est pour cela qu’une monnaie Européen commune me parait être une des solutions. Un mélange de souplesse et de puissance.
                    _
                    Néanmoins, tout ceci me parait irréalisable, tant que l’idéologie ultra libérale est dominante verrouille le système. L’ultra libéralisme se meure, victime de ses propres contradictions. Elle vampirise toute l’économie réelle pour satisfaire sa cupidité, et se faisant creuse sa propre tombe et la notre.
                    _
                    L’accouchement d’une autre Europe, se fera probablement dans la douleur et le sang.



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