Plus de morts violentes au Venezuela qu’en Irak !
Tags : Amérique du Sud Irak Violence urbaine Guerre
14 réactions à cet article
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Et vive la propagande anti-chavez du Times !! Ca me fait penser à leur article miteux et larmoyant sur la fille qui s’est fait couper le nez, visant uniquement à justifier la présence occidentale en Afghanistant. Faut arreter de se faire avoir et ensuite poster ces vidéos de propagande ici...
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Oui comme le dit nilasse,c’est un pays violent mais cela n’a rien a voir avec Chavez,plutôt avec la pauvreté (comme ici en somme).un amis en poste en guyane qui fait souvent un saut là bas depuis plus de15ans me confirme que la situation n’a pas trop bougé.Le seul changement notable qu’il est constaté c’est l’intérêt soudain que porte les journaux français à ces drames depuis l’arrivée de Chavez au pouvoir,se contentant la plupart du temps de traduire le NY times.
En somme que ce soit à l’intérieur,ou a l’extérieur les capitalistes s’intéressent aux problèmes qu’ils causent quand ceux ci servent leur intérêt.
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Je ne dis pas que c’est faux qu’il y ai toute cette insécurité au venezuela, mais ce reportage porte un message subliminal : "Regardez, depuis que Chavez est là (depuis parce que mme si c com sa depuis 20 ans aucun média nen parle depuis que Chavez est au pouvoir) il y a 100 000 morts par an. Cet homme là se fout de son peuple, plus de mort qu’en Irak, il est pire que sadam, il faut l’envahir et rétablir la démocratie là bas." Alors qu’évidemment la cause principale est la pauvretés, pauvretés qui est une conséquence du pillage oligarque occidental continu de ce continent depuis sa découverte.
Et comme le dit bercav, j’aurais bien aimer savoir combien de morts par balle et par an au USA. La ce serait pire que l’irak et l’afganistan réunits.
En gros NY Times : outils de propagande pour l’oligarchie apatride.
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j’ai été au venezuela et crois moi,si tu y allais,je peux te garantir que tu flippes grave. pourtant j’en ai fait des pays,mais la tu sens clairement que c’est super chaud.
Ca veut dire quoi, c’est super chaud. D’autres personnes que vous ont été au Vénézuéla et ne rapportent pas un climat tel que vous le suggérez.
Vous avez été témoin de violences, été victime ? Qu’est ce que vous avez à dire à part citer des chiffres ? -
Au cas où vous ne le sauriez pas, il y a pas mal de gens qui font de la propagande sur Agoravox, notamment sur le Vénézuéla. C’est pourquoi je trouve gênant des gens qui donnent des avis juste comme ça sans rapporter de faits.
Si vous déclarez quelque chose sur ce genre de sujet, donnez des élements tangibles pour accréditer vos dires, sinon vous vous attirerez des reflexions peu amènes. -
Bonjour,
Manifestement, vous aussi n’avez qu’une connaissance très très superficielle de la situation au Vénézuéla. Un voyage il y a 5 ans, et hop ! vous avez tout compris !Comme mon pseudo l’indique, je suis d’origine venezuelienne. Mes parents ont émigré il y a plus de 40 ans (j’en ai 35). Quand nous rendions visite à la famille, dans ma petite enfance (années 70/80), c’était DÉJÀ comme vous l’avez découvert en 2005 : maisons et apparts barricadés. J’ai grandi entre le Mexique et le Brésil, c’était pas mal aussi. En 1989, le gouvernement de Carlos Andres Perez a fait tirer sur le peuple, lors des émeutes de la faim de Caracas (3000 morts). Bienvenue dans le monde réel, les gars...Dans la décennie 90, nous n’avons pas pu rendre visite à la famille, à cause de la violence extrême régnant au Venezuela. Quand Chavez a été élu en 1999, 70% de la population vivait sous le seuil de pauvreté. Dans tout le continent américain, USA compris, la violence de l’ancien système colonial perdure, par delà les indépendances, pourtant bicentenaires... Dès qu’un leader politique émerge et tente de faire changer les choses, tout est fait pour le déstabiliser. Chavez n’est que le dernier sur la liste.Alors évidemment, après des siècles de violence, d’injustices et d’inégalités, ce n’est pas en 10 ans que Chavez allait pouvoir régler tous les problèmes. En 2006, date de mon dernier voyage, il était question de réformer la police, trop corrompue. La situation est encore critique à ce niveau, mais ça m’étonnerait que ce soit pire qu’au Honduras (exemple pris au hasard...), en Jamaïque, ou au Mexique, où le Ministre de l’Intérieur a été tué dans un attentat des narcos le 4 novembre 2008 (mais comme tout le monde s’émerveillait sur Obama, personne n’a rien vu...). Que je sache, ce n’est pas le cas au Venezuela.Le NY Times ferait mieux de s’intéresser aux crimes racistes anti-latinos qui se multiplient aux USA (j’en reviens, ça prend des proportions inquiétantes).Bon courage a Chavez pour tout le travail qui reste à faire. -
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On a bien compris que le Venezuela reste dans le viseur des USA. Il faut préparer l’opinion publique à une intervention la-bas un jour ou l’autre lorsque les troupes se seront retirés du moyens orients et auront laissés ces payes dans le chaos. Il faudra bien un nouveau "boogie-man" et aller foutre la merde ailleurs. C’est ca le gouvernement global, c’est ca le capitalisme à la sauce occidentale. Et personne ne dit rien. Pire, on soutient toute cette ignominie.
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Un petit paradis socialiste on vous dit.
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Ce qu’il faudrait c’est que comme en Irak les USA interviennent au Vénézuela...pour faire baisser le taux de criminalité cette fois-ci !
SInon, si la pauvreté expliquait la criminalité les pays les plus pauvres seraient les plus violents, or ce n’est pas le cas.
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L’auteur qui nous prend pour des cons, relate le chiffre des victimes rapporté par Irak Body Count.
Irak Body Count est une organisation d’amateurs qui se base sur les rapports effectifs de morts violentes rapportés dans les médias.
Sur le sérieux de IBC, ces déclarations par exemple :Le Toronto Star a cité le co-fondateur IBC JOHN SLOBODA avec l’annonce que :
"Le nombre de morts pourrait être deux fois notre chiffre, mais cela ne pouvait pas probablement être 10 fois plus élevé." (Haroon Siddiqui, ’ Combien de civils sont morts ? ’ Toronto Star, le 20 septembre 2007 ; http://www.thestar.com/columnists/article/258511)
Notez que John Sloboda est professeur de ..... psychologie
http://www.medialens.org/alerts/06/060410_iraq_body_count.php
http://fr.alkarama.org/index.php?option=com_content
http://www.antiwar.com/jamail/?articleid=8850
IBC est au mieux menée par des amateurs imbéciles, au pire fait de la propagande en sous-main. Ses chiffres sont bien sur repris régulierement par les médias.
Autrement sérieuse apparait l’étude parue dans le Lancet, menée par des chercheurs mondialement connus :
""La revue avait publié le 11 octobre une étude de l’université John Hopkins affirmant que 650 000 Irakiens étaient morts des suites de l’intervention américaine. La BBC, rappelle Richard Norton, a révélé que le comité scientifique auprès du gouvernement britannique avait confirmé la validité de l’étude, ce qui n’avait pas empêché Londres de dénoncer l’étude comme « peu sérieuse ».""
L’étude de IBC est même trois fois inférieure aux chiffres donnés par l’OMS.
Une autre étude , menée pendant l’été 2007 par l’institut de sondage britannique Opinion Research Business (ORB), confirme l’ampleur du taux de mortalité en Irak et suggère même que le bilan pourrait être encore plus lourd. Selon l’institut, 16 % des Irakiens interrogés affirment avoir perdu un membre de leur famille de façon violente depuis 2003, 5 % déplorant deux décès. Et plus d’un million de civils, sur une population légèrement supérieure à 26 millions d’habitants, auraient ainsi trouvé la mort en quatre ans.
http://www.laguerretue.org/spip.php?article53
http://inhumain.lejdd.fr/2008/05/06/9-combien-de-civils-tues-en-iraq-depuis-l-invasion
D’apres Les Roberts, un des chercheurs :
""Dans chaque conflit que j’avais étudié jusqu’à présent (sept, je crois), à part la Bosnie, beaucoup plus de gens étaient morts des conséquences indirectes de la guerre que de la violence elle-même. Lors d’un conflit, les services publics cessent de fonctionner normalement : l’approvisionnement d’eau s’arrête, il se peut que les hôpitaux ferment, plus de femmes meurent en couches parce qu’elles n’arrivent pas à se rendre à l’hôpital à temps… Cela a toutes sortes d’effets nocifs sur la santé des habitants touchés par le conflit, soit à cause des dysfonctionnements de la société, soit à cause du stress de la vie quotidienne.
En Irak, nous nous attendions à trouver cette mortalité indirecte. Mais ce qui nous a surpris c’était que la plupart de l’accroissement du taux de décès était dû directement à la violence.""
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On parle de la violence à Caracas, c’est tres bien. Mais Pourquoi ne pas citer Ciudad Juarez, ville la plus violente du monde, ou La Nouvelle Orléans, 3eme de ce classement derrière Caracas.
La comparaison avec l’Irak est ridicule, tous les chiffres officiels sont archi-faux et sous-estimés et relèvent de la propagande.
On pourrait parler aussi des efforts du gouvernement Vénézuélien en ce domaine, bien que tardifs.
http://www.monde-diplomatique.fr/2010/08/LEMOINE/19524 -
"Ce sujet de la violence, du crime, est devenu un facteur anti-révolutionnaire" selon Hugo Chavez.
Campagne électorale oblige les photos à caractère violent seraient désormais censurées dans la presse vénézuélienne pour un mois, plus précisément les "images à caractère violent, sanglantes, grotesques, de faits divers ou non qui sont une atteinte à l’intégrité psychique et morale des enfants" et "des images, des informations et de la publicité de toute sorte contenant du sang, des armes, des messages de terreur, des agressions physiques".
Bref imaginons une presse où on ne pourrait voir aucune image violente donc aucune des exactions internationales assez nombreuses de nos jours (Gaza, Afghanistan, Irak, Corée du Nord, Birmanie, Cuba, Somalie), ou alors une presse qui aurait l’interdiction de montrer la photo d’un manifestant ou d’un syndicaliste blessé par un policier ou un CRS...
Le meilleur des mondes... rien à dire Chavez c’est vraiment l’avenir en marche...
Au plaisir-
Le Times a effectivement beau jeu de dire ça, quand on connait le résultat de la politique étrangère américaine des 60 dernières années. Lire Chomsky pour mieux comprendre...
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