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Accueil du site > Actualités > Médias > Ces salariés du service public qui disent être de gauche ou d’extrême-gauche

Ces salariés du service public qui disent être de gauche ou d’extrême-gauche

Imaginez une France dans laquelle un animateur de radio ou de télé publique déclarerait : "Je suis d'extrême-droite parce que j'ai grandi dans une ville dirigée par le FN [Orange] où j'ai forgé mes opinions politiques." Cette personne serait virée dans l'heure. Et si elle avouait être de droite, elle se ferait virer dans les 3 mois, sous pression des syndicats (SNJ-CGT en tête). Cette déclaration de Sophia Aram, qui confesse à TV Mag "être de gauche" passe pourtant comme une lettre à la poste, une pierre de plus dans le jardin des thuriféraires (de gauche) de la pluralité dans les médias.

 




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103 réactions à cet article    


  • 4 votes
    Oxalis 20 septembre 2013 17:26

    A propos de Daniel Mermet qui ne respecte pas les conventions collectives :

    .
    http://www.article11.info/?Daniel-Mermet-ou-les-delices-de-l
    .


    • 3 votes
      Latigeur Latigeur 20 septembre 2013 19:20

      J’ai longtemps écouté D Mermet et finit par ne plus supporter son ton et son systématisme, Les témoignages qu’il diffusait était souvent passionnants mais le bruit de la moto, les félicitations dithyrambiques, les déclaration d’amour des auditeurs longuement diffusées et son auto satisfaction ressassée ont finit par me lasser.


      Merci de ce lien Oxalis, je comprends mieux ce qui n’était qu’une sensation diffuse.

      Faites ce que je dis pas ce que je fais............

      Cela mériterait une bonne émission d’auto critique, façon révolution culturelle, sur France Inter sans aller jusqu’à la mise de Mermet en camp de rééducation socialiste bien sur.



    • 9 votes
      wesson 20 septembre 2013 21:37

      pfff, 


      Article 11 est un journal de gauche jaune, qui ne rechigne jamais à trahir les intérêts qu’il prétends défendre.

      Sur cette affaire mermet, elle a été publié en parfaite coordination avec une offensive de la direction de France Inter sur son emission "là bas si j’y suis". Elle n’est plus diffusée que du Lundi au Jeudi, et amputée de 8 minutes pour laisser la place à une chronique. Dans le même temps, son budget s’est trouvé réduit de 25%.

      Car c’est bien cela le coup de vice de article 11 : Ce n’est pas Mermet qui décide du salaire de ses collaborateurs, mais la direction de France Inter, qui bien entendu se fait un devoir de mal payer comme c’est la règle dans la profession médiatique.

      Après, qu’il soit un patron dur, exigeant, c’est une autre histoire, mais lui reprocher et le rendre responsable de la politique salariale de son employeur, c’est un procédé particulièrement pitoyable de la part d’article 11.


      Mermet, on aimes ou pas, mais là le but était bien une action concertée pour arriver à supprimer cette émission qui dérange parce qu’elle invite des gens qui ont des choses différentes à dire, sans que on leur coupe la parole.


    • 5 votes
      Pyrathome Pyrathome 20 septembre 2013 17:28

      Avec Robinou, la seule solution, c’est la solution finale ?
      Les camps, les chambres à gaz et le four crématoire ?


      • 6 votes
        Vla l'Jean Jean Valjean 20 septembre 2013 18:01

        ça y est, Pyrathome est bon pour "l’Antisémite du mois" de la tête de nœud sur canapé...


      • 7 votes
        Éric Guéguen Éric Guéguen 20 septembre 2013 17:39

        Natacha Polony semble avoir dit qu’elle était anti-libérale. Cela ne veut nullement dire qu’elle soit de gauche. La droite ne se résume pas au libéralisme.


        • 10 votes
          maQiavel machiavel1983 20 septembre 2013 17:44

          On ne fait que le répéter : Jean Robin devrait absolument faire un gros travail sur ses définitions : gauche , droite , libéralisme , capitalisme , socialisme , Marxisme etc.

          Jusqu’ à ce qu’ il le fasse , 95 % de ses vidéos n’ auront aucun sens ...
          D’ ailleurs , le libéralisme est de gauche au départ , le sait -il ?

        • 9 votes
          gerfaut 20 septembre 2013 17:46

          Oui, et le nazisme est de gauche, mais ça, le travail sur la définition chez les gauchistes on attendra aussi.


        • 7 votes
          Pyrathome Pyrathome 20 septembre 2013 17:52

          Oui, et le nazisme est de gauche, mais ça, le travail sur la définition chez les gauchistes on attendra aussi.

          .

          Gerfaut n’est plus à un gros mensonge près, plus c’est gros plus ça passe...........

          Le fascisme n’est pas de gauche mais d’extrême-droite, est-il vraiment utile de le rappeler aux menteurs et aux imbéciles ??


        • 2 votes
          Éric Guéguen Éric Guéguen 20 septembre 2013 17:53

          Des définitions ? Grand dieu, que oui ! Et que voilà un sujet fameux pour son livre du mois d’octobre...


        • 11 votes
          Éric Guéguen Éric Guéguen 20 septembre 2013 17:55

          @ Pyrathome :
           
          Staline et Mao étaient d’extrême-droite ?


        • 7 votes
          maQiavel machiavel1983 20 septembre 2013 18:02

           

          Le nazisme de gauche ??? D’ ou est ce que ça sort ? Parce que ce mouvement se disait national socialiste  ? Mais le socialisme au départ, ce n’est même pas une doctrine de gauche, les courants socialistes faisaient alliance avec la gauche contre la droite réactionnaire contre révolutionnaire avant de se faire absorber !

           

          Le national socialisme et le fascisme sont des dérivés de la droite réactionnaire mais qui ont cette prétention de retrouver la possibilité d’une solidarité communautaire dans le local et le particulier (par l’ethnie, la race, la nation) contre l’égoïsme et l’individualisme libéral (donc contre la gauche).

           

          Ceux qui prétendent que le national socialisme ou le fascisme sont de gauche devraient aussi revoir leurs définitions, mais ce n’est que mon opinion …


        • 6 votes
          micnet 20 septembre 2013 19:02

          Concernant les définitions à apporter, je propose les suivantes, sans esprit polémique :


          - Est de gauche toute personne qui considère que l’égalité est LA valeur qui prime sur tout le reste, cette dernière étant assimilée à la justice. Cela signifie que toutes les inégalités de fait doivent être réduites au maximum, quelles qu’elles soient.

          - Est de droite toute personne qui considère que la responsabilité est LA valeur qui prime sur tout le reste. Dans mon esprit, cela se traduit schématiquement par le fait d’être ’conservateur’ sur le plan sociétal (c’est à dire de faire primer le Bien Commun sur les libertés individuelles pour des questions telles que le mariage, la famille, l’ avortement, la patrie,...) et ’libéral’ sur les questions économiques (c’est à dire de faire primer la liberté individuelle sur l’état)

          A débattre...

        • 2 votes
          maQiavel machiavel1983 20 septembre 2013 19:59

          @micnet

          Je pense que votre définition de la gauche correspond plus à celle du socialisme. Il y’ a des libéraux de gauche (les libéraux les plus cohérent qu’il soit) qui ne font pas la distinction entre égalité formelle et égalité réelle comme dans le courant socialiste.

          Votre définition de la droite correspond plus à celle du libéralisme si on s’arrête à la notion de responsabilité, hors il y’ a beaucoup de courants antilibéraux à droite qui sont contre cette notion de responsabilité.

          Il y’ a quelques jours j’écoutais Michel Rocard sur France info (il était très bon), on lui a demandé de définir la gauche et il a répondu en gros que la gauche, c’était le changement et l’innovation ! C’est exactement ça : la gauche, c’est fondamentalement les forces de la modernité et du mouvement et la droite, c’est la réaction à ce mouvement, ce qui se manifeste par le conservatisme !

          Ainsi on peut être de gauche tout en étant libéral (ce qui est le plus confortable car c’est d’une logique implacable) ou social sur le plan économique et on peut être de droite tout en étant libéral ( la position la plus inconfortable ) ou social ( cfr les fascismes pour les cas les plus caricaturaux) sur le plan économique.

          La question de l’économie est donc secondaire dans ce clivage gauche /droite, c’est avant tout une question idéologique.


        • 3 votes
          micnet 20 septembre 2013 20:12
          @machiavel

          Bonjour à vous

          Concernant la notion d’égalité, je crois sérieusement qu’on peut remonter aussi loin que l’on souhaite, historiquement parlant, on trouvera toujours ce terme accolé à "la gauche" en tant que priorité. La gauche, de tout temps, a toujours eu à coeur de vouloir tout niveler.
          Par ailleurs, qu’il y ait des "libéraux de gauche" est une évidence et c’est bien pour cette raison que je n’associe pas nécessairement la droite au seul libéralisme. Mais vous trouverez toujours, je dis bien toujours, chez ces libéraux de gauche, la notion d’égalité portée en bandoulière, au-moins au même niveau que la liberté individuelle.
          Quant à la notion de responsabilité, elle est globale et pas seulement liée à l’économie et c’est la raison pour laquelle la droite, fondamentalement, est libérale en économie ET conservatrice sur le sociétal. L’idée étant que l’individu devienne pleinement responsable dans ses choix de vie. Ainsi, le conservatisme est une condition nécessaire mais pas suffisante pour se dire de droite. Beaucoup de gens de gauche (tels Chevènement comme évoqué dans la vidéo) sont également conservateurs sur les questions sociétales.



        • 5 votes
          Éric Guéguen Éric Guéguen 20 septembre 2013 20:46

          @ micnet et Mach’ :
           
          micnet, vous vous doutez que je souscris pleinement à votre définition de la gauche.
          En ce qui concerne la droite, c’est plus compliqué... j’aurais tendance à dire que la droite regroupe ceux qui ne vouent pas un culte à l’égalité !
           
          Machiavel1983, heureux de vous retrouver. Je ne suis pas d’accord avec vous : Mussolini était au départ un parfait socialiste. Il y a une accointance entre le socialisme et le totalitarisme pour les raisons que vous avez dites. Mais le socialisme n’est pas toute la gauche. Et que penser de Michéa ? Je n’arrive même plus à savoir s’il se dit de gauche sans être socialiste, ou socialiste sans être de gauche, mais en tant cas, il ne rentre pas dans vos cases !
           
          Le fascisme, quant à lui, est né sous l’action de Mussolini, et le fascisme est l’antichambre du totalitarisme, qui n’est ni de droite, ni de gauche. Pour moi, Mao et Staline sont de parfaits fascistes (cf. définition du mot, c’est toujours préférable).
           
          À votre santé, je suis en train de déguster un Laphroaig.


        • 1 vote
          maQiavel machiavel1983 20 septembre 2013 20:56

          @Micnet

          -Concernant la notion d’égalité, je crois sérieusement qu’on peut remonter aussi loin que l’on souhaite, historiquement parlant, on trouvera toujours ce terme accolé à "la gauche" en tant que priorité

          R / La notion d’égalité des droits est une notion reprise par les libéraux classiques, comme ils étaient historiquement de gauche, cette notion sera toujours accolé à la gauche effectivement, puisque c’est une notion libérale !

          -Mais vous trouverez toujours, je dis bien toujours, chez ces libéraux de gauche, la notion d’égalité portée en bandoulière, au-moins au même niveau que la liberté individuelle.

           

          R / Mais dans la philosophie libérale, il ne peut y avoir de liberté individuelle s’il n’y a pas d’égalité devant la loi, ces deux notions sont inséparables ! C’est la raison pour laquelle les libéraux de gauche sont les véritables héritiers des libéraux classiques comme Adam Smith, John Locke etc.

           

          -Quant à la notion de responsabilité, elle est globale et pas seulement liée à l’économie

          R / Tout à fait mais ce n’est pas une notion de droite, c’est une notion libérale (et donc les libéraux de gauche s’en réclament également).

          -c’est la raison pour laquelle la droite, fondamentalement, est libérale en économie ET conservatrice sur le sociétal

          R / La droite n’est pas fondamentalement libérale en économie, c’est là que vous vous trompez. A l’ origine, la droite est même farouchement antilibérale car elle cherchait à rétablir le pouvoir souverain au dessus de la liberté individuelle, raison pour laquelle on la qualifiait d’anti –révolutionnaire et de réactionnaire !

          Peu à peu avec le temps, les lignes ont bougé (la droite est devenue républicaine) et on a vu l’apparition de libéraux à droite …ceci dit il existe encore beaucoup de courtants antilibéraux à droite !


        • vote
          micnet 20 septembre 2013 21:02
          @Eric Gueguen

          Bonsoir à vous Eric !

          "En ce qui concerne la droite, c’est plus compliqué... j’aurais tendance à dire que la droite regroupe ceux qui ne vouent pas un culte à l’égalité !"

          ---> Pas faux smiley

          Cela dit, je pense globalement que ceux qui priorisent la notion de ’responsabilité’, au sens large, sont de droite car cette notion nécessite à la fois d’être attaché à des valeurs (donc être conservateur) et ne pas dépendre de l’état (donc être libéral). Sinon effectivement, pris isolément, les termes de ’conservateur’ et de ’libéral’ regroupent des gens de droite comme de gauche mais l’association de ces 2 termes regroupe exclusivement des gens de droite.

        • vote
          maQiavel machiavel1983 20 septembre 2013 21:08

          @Gueguen

          Heureux de vous retrouver également.

          -Je ne suis pas d’accord avec vous : Mussolini était au départ un parfait socialiste

          R / Tout à fait, mais ou voulez vous en venir ? Par ailleurs il n’est pas le seul à être passé du socialisme au fascisme ! Enfin, je ne sais pas exactement ou vous voulez en venir mais est ce que vous sous entendez que Mussolini n’était pas de droite ? Dans ce cas, moi je vous répond que le socialisme n’ est pas de gauche historiquement …

          Si la gauche est le changement et la modernité la droite l’opposition à cette modernité et au changement, le fascisme est bel et bien d’extrême droite …

          - Et que penser de Michéa ? Je n’arrive même plus à savoir s’il se dit de gauche sans être socialiste, ou socialiste sans être de gauche, mais en tant cas, il ne rentre pas dans vos cases !

          R / Michéa est socialiste et à l’ origine le socialisme (les rouges) n’était ni de gauche ( les bleus donc le changement ) ni de droite ( les blancs c.à.d. les forces de la contre révolution et de la réaction ).

          Michéa explique  précisément que les bleus ont absorbés les rouges et une partie des blancs et que les partis de gouvernements d’aujourd’hui ne sont plus que des bleus.

          Ce que veut Michéa , c’ est dissocier les rouges des bleus , que les socialistes redeviennent eux-mêmes en ne se considérant ni de gauche ni de droite comme dans le socialisme originel et comme Marx , Proudhon , Bakounine etc.


        • 1 vote
          micnet 20 septembre 2013 21:22
          @machiavel

          "R / La notion d’égalité des droits est une notion reprise par les libéraux classiques, comme ils étaient historiquement de gauche, cette notion sera toujours accolé à la gauche effectivement, puisque c’est une notion libérale !

          ---> Oui mais je redis que je n’associe pas la "droite" au seul libéralisme. Il faut AUSSI être conservateur (sur le sociétal) pour être dit ’de droite’. 

          En revanche, la seule notion d’égalité se suffit à elle-même pour savoir si quelqu’un est "de gauche" ou pas. Si vous entendez quelqu’un, dans ses discours, parler d’égalité (ou de justice sociale), vous savez qu’il est de gauche.

           

          R / Mais dans la philosophie libérale, il ne peut y avoir de liberté individuelle s’il n’y a pas d’égalité devant la loi, ces deux notions sont inséparables ! C’est la raison pour laquelle les libéraux de gauche sont les véritables héritiers des libéraux classiques comme Adam Smith, John Locke etc.

          ---> Sauf que ceux que vous appelez les "libéraux classiques" étaient AUSSI des conservateurs (mais c’est vrai qu’on a souvent tendance à l’oublier). Ils mettaient en avant la ’responsabilité individuelle’, précisément parce que dans leur esprit, on ne pouvait être pleinement responsable sans être attaché à des valeurs.

          Ainsi, Thatcher ou Reagan n’auraient JAMAIS voulu du "mariage pour tous" par exemple...

           

          -Quant à la notion de responsabilité, elle est globale et pas seulement liée à l’économie

          R / Tout à fait mais ce n’est pas une notion de droite, c’est une notion libérale (et donc les libéraux de gauche s’en réclament également).

          ---> Non, c’est une notion de droite. Les libéraux "de gauche" priorisent l’égalité bien avant la responsabilité. Ces libéraux de gauche sont aujourd’hui appelés ’libertariens’ (Cohn-Bendit) ou socio-démocrates (Attali) et se fichent complètement de savoir si les individus deviennent responsables ou pas au sein d’une société. Seule compte l’égalité (et aussi la liberté individuelle, j’en conviens)


          R / La droite n’est pas fondamentalement libérale en économie, c’est là que vous vous trompez. A l’ origine, la droite est même farouchement antilibérale car elle cherchait à rétablir le pouvoir souverain au dessus de la liberté individuelle, raison pour laquelle on la qualifiait d’anti –révolutionnaire et de réactionnaire !

          ---> Encore une fois, je ne réduis pas la droite au seul fait d’être libéral en économie mais en étant également conservatrice sur le sociétal. Encore une fois, relisez les Montesquieu, Tocqueville,etc...

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ral-conservatisme


          Peu à peu avec le temps, les lignes ont bougé (la droite est devenue républicaine) et on a vu l’apparition de libéraux à droite …ceci dit il existe encore beaucoup de courtants antilibéraux à droite !

          ---> Oui les lignes ont bougé (et bougent encore) mais il y a tout de même des constantes comme celles que j’ai indiquées, à savoir l’égalité pour la gauche et la responsabilité pour la droite. A moins que vous ne soyez en mesure de démontrer le contraire smiley


        • 2 votes
          sergel sergel 20 septembre 2013 21:55

          La gauche est révolutionnaire (favorable au changement, hostile au pouvoir établi)

          La droite est réactionnaire (allégeance au conservatisme, allergique au changement)


        • 3 votes
          Éric Guéguen Éric Guéguen 20 septembre 2013 22:03

          @ Mach’ :
           
          Je veux tout simplement dire ceci :
          Relativisme moderne + individualisme qui ne s’assume plus comme tel = propension au fascisme.
           
          Ça et le fait que la gauche ait fait de l’égalité son maître-mot sont à peu près, à mes yeux, les seules choses sur lesquelles on puisse sérieusement se baser.


        • 3 votes
          Éric Guéguen Éric Guéguen 20 septembre 2013 22:06

          @ sergel :
           
          Et les libéraux de droite, progressistes, vous les trouvez "hostiles au changement" ?
          Ils sont atteints du bougisme, comme tout autre progressiste.
          Là encore il s’agirait de s’entendre sur la notion de changement !
          Idem pour la conservation : Michéa est un type de gauche (sensible à l’égalité) ET conservateur.


        • 2 votes
          Pyrathome Pyrathome 20 septembre 2013 22:24

          Staline et Mao étaient d’extrême-droite ?
          .
          Des dictateurs psychopathes planqués sous la couleur rouge, tout sauf des nazis...
          Et Franco, Mussolini, Lazare, étaient communistes peut-être ????????
          Faut pas raconter n’importe quoi........ !


        • 6 votes
          Éric Guéguen Éric Guéguen 20 septembre 2013 22:50

          @ Pyrathome :
           
          Marrant la tendance des uns et des autres à rejeter systématiquement l’objet de leur aversion dans le camp adverse... Pour les uns tout ce qui est anti-libéral ne peut être de droite, pour d’autres, tout ce qui est méchant ou tordu ne peut être de gauche.
           
          Quelle différence faites-vous entre un Staline et un Hitler ? Vous voudriez nous faire croire que le premier était un vrai taré et faux mec de gauche et le second faux tordu donc vrai type de droite ?
          Les seules choses qui différencient ces deux extrêmes, les voici : les uns arborent un drapeau rouge sur les bords, noir et blanc au centre et ils lèvent le bras gauche, les autres préfèrent le drapeau noir sur les bords, rouge et blanc au centre et ils lèvent le bras droit. C’est tout. Plissez les yeux devant la faucille et le marteau, vous verrez apparaître une croix gammée.


        • 3 votes
          gerfaut 20 septembre 2013 23:07

          Non, Staline était stalinien et Mao coco, on te les laisse. Mussolini était membre du PSI, le Parti Socialiste Italien et directeur du quotidien socialiste Avanti ! avant de fonder le fascisme. Le nazi est bien à sa fondation un parti de gauche.



          Le nationalisme, le libéralisme, le colonialisme, viennent de la gauche, l’ écologie, de la droite.

          Celui qui est cultivé appréciera. Pas toi Pyra, c’ est marqué dans les livres.



        • 2 votes
          Piloun Piloun 21 septembre 2013 02:15

          Il est temps de tirer un trait définitif sur ces concepts stériles de gauche et de droite et qui n’ont jamais rien fait avancer. Arrêtez de vous engluer la dedans, c’est faire le jeu de la mafia au pouvoir et qui ne lâchera les reines que de force. C’est le genre de connerie qui amène un petit crétin de science po à chercher la bagarre à un jeune prolétaire d’origine immigré et de mourir comme un con à cause d’une droite bien placée et d’une idéologie complètement débile. Les politiques se sont délectés comme des porcs de la mort de ce petit.

          Oui à l’origine la gauche est un terme de parlementaires(le côté gauche) bourgeois qui n’ont jamais revendiqué l’égalité pour qui que ce soit et ont toujours été pour le libéralisme.

          C’est cette gauche libérale qui s’est emparée du mot socialisme et qui l’a vidée de son contenu. Marx ne s’est jamais défini comme étant de gauche, pas plus que Fourier, Saint Simon, Considérant, Proudhon, Blanqui et tous les autres.

          En revanche les plus grand libéraux du XIXème se disaient de gauche comme Tocqueville, Benjamin Constant et eux n’ont jamais prôné l’égalité.


        • 2 votes
          Éric Guéguen Éric Guéguen 21 septembre 2013 09:34

          Piloun,
          je comprends ce que vous dites et l’emploi des termes "droite" et "gauche" semble en effet à côté de la plaque.
          Mais si je dis que l’égalité est un marqueur de gauche, c’est parce que l’histoire moderne (depuis le XIVe siècle) s’inscrit dans un lent processus de nivellement, une grande course d’arrivistes avec une bourgeoisie entreprenantes aux avant-postes. Du point de vue du bourgeois, de "gauche" au départ, si l’on veut, il y avait toujours une noblesse à envier, à rejoindre, puis à dépasser (donc du changement en perspective). Pour ce faire, elle a pris appui sur le peuple, qui espérait en récolter quelques fruits au passage (et ce fut le cas).
          Mais l’histoire en marche a produit l’envie, le ressentiment (légitime aussi bien qu’exagéré), bref, une immense course de parvenus qui a fait que nous sommes toutes et tous devenus le bourgeois d’un autre (avec un sens devenu péjoratif en cours de route). Et forcément, lorsque le bourgeois a atteint un certain niveau, il a tendance à prôner l’immobilisme et à ne plus considérer ceux d’en-dessus.
          Ce processus sans fin, les libéraux en sont les défenseurs et les socialistes les idiots utiles. Le capitalisme s’en nourrit, on a tendance à l’oublier, à telle enseigne qu’on lui reproche aujourd’hui ce qu’on lui demandait au départ : la prédation matérielle comme remède aux conflits de religion.


        • vote
          micnet 21 septembre 2013 09:42
          @Piloun

          "En revanche les plus grand libéraux du XIXème se disaient de gauche comme Tocqueville, Benjamin Constant et eux n’ont jamais prôné l’égalité."

          ---> Et si ! Tocqueville a prôné l’égalité mais c’était AVANT les événements de 1848 et il se déclarait alors effectivement de gauche

          Mais APRES 1848, il a bel et bien siégé à droite à l’Assemblée

          Tocqueville a fini par se méfier, justement, de la notion d’égalité qu’il liait fortement à l’individualisme...

        • vote
          Piloun Piloun 21 septembre 2013 10:41

          J’aurai préféré un texte de Tocqueville en personne pas de quelqu’un qui dit que...



        • vote
          Piloun Piloun 21 septembre 2013 10:45

          Et il n’en reste pas moins vrai que TOUS les grands socialiste du XIXème, de Babeuf à Marx ne se sont jamais considéré de gauche et avaient le plus grand mépris pour ce genre de classification.


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          micnet 21 septembre 2013 11:42
          @Piloun

          "J’aurai préféré un texte de Tocqueville en personne pas de quelqu’un qui dit que.."

          Pas de soucis, il suffit de demander smiley

          Tocqueville se méfiait des ’excès’ liés à l’égalité mais il était beaucoup plus égalitariste que la société de son temps et en particulier vis-à-vis de Napoléon 3. C’est pour cela qu’il se disait (au départ) de gauche. Il ne réfutait pas l’égalité en tant que telle
          La preuve :

          "On peut imaginer un point extrême où la liberté et l’égalité se touchent et se confondent. Je suppose que tous les citoyens concourent au gouvernement et que chacun ait un droit égal d’ y concourir. Nul ne différant de ses semblables, personne ne pourra exercer un pouvoir tyrannique ; les hommes seront parfaitement libres, parce qu’ils seront tous entièrement égaux ; et ils seront tous parfaitement égaux parce qu’ils seront tous entièrement libres. C’est vers cet idéal que tendent les peuples démocratiques."

          Et puis les événements de 1848 vont le conduire à soutenir définitivement le régime en place

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          maQiavel machiavel1983 21 septembre 2013 12:24

          @micnet

          Je vous ai répondu plus bas !
          @Gueguen 
          Michéa n’ est pas de gauche !

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          maQiavel machiavel1983 21 septembre 2013 12:32

          @Gerfaut

          Oui Mussolini était socialiste avant de fonder le fascisme et alors ? Ca fait du fascisme une idéologie de gauche ? Faire du nazisme et du fascisme des idéologies de gauche, c’est vraiment n’ importe quoi car ces idéologies sont holiste et subordonnent la liberté individuelle à une communauté de destin, comment pourrait elle être de gauche ?

          La différence avec le bolchévisme et le maoïsme, c’est que ces idéologies n’ont jamais renoncé à la liberté individuelle et à l’égalité dans leurs principes, ce qui en fait des idéologies de gauche !

          Il n’ y a pas que Jean Robin qui doit revoir ses définitions …


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          Piloun Piloun 23 septembre 2013 02:02

          Oui Micnet, Napoléon III lui même a écrit un livre intitulé "L’extinction du paupérisme" dont l’influence était Saint Simon, et c’est aussi la raison pour laquelle Victor Hugo l’a soutenu au départ. Aujourd’hui il n’y a personne pour prétendre que Napoléon III voulait l’égalité.

           

          D’autre part avec des extraits on peut faire dire tout et n’importe quoi à quelqu’un.

           

           

          Voici un extrait de son Mémoire sur le paupérisme :

           

          « Le pauvre ayant un droit absolu aux secours de la société, et trouvant en tous lieux une administration publique organisée pour les lui fournir, on vit bientôt renaître et se généraliser dans une contrée protestante les abus que la Réforme avait reprochés avec raison à quelques-uns des pays catholiques. L’homme, comme tous les êtres organisés, a une passion naturelle pour l’oisiveté. Il y a pourtant deux motifs qui le portent au travail : le besoin de vivre, le désir d’améliorer les conditions de l’existence. L’expérience a prouvé que la plupart des hommes ne pouvaient être suffisamment excités au travail que par le premier de ces motifs, et que le second n’était puissant que sur un petit nombre. Or un établissement charitable, ouvert indistinctement à tous ceux qui sont dans le besoin, ou une loi qui donne à tous les pauvres, qu’elle que soit l’origine de la pauvreté, un droit au secours du public, affaiblit ou détruit le premier stimulant et ne laisse intact que le second. » « Toute mesure qui fonde la charité légale sur une base permanente et qui lui donne une forme administrative crée donc une classe oisive et paresseuse, vivant aux dépens de la classe industrielle et travaillante. C’est là sinon son résultat immédiat, du moins sa conséquence inévitable. Elle reproduit tous les vices du système monacal, moins les hautes idées de moralité et de religion qui souvent venaient s’y joindre. Une pareille loi est un germe empoisonné déposé au sein de la législation. »

           

           

          Extrait de discours en 1832 :

           

          « Tous les temps ont vu des travailleurs et des pauvres ; mais ce qui semble particulier au nôtre, c’est l’opinion répandue de nos jours qu’il existe quelque part un remède spécifique contre ce mal héréditaire et incurable de la pauvreté et du travail, et qu’avec un peu de bonne volonté les gouvernants parviendraient aisément à le découvrir. (...)

          L’Académie, en posant cette question que je viens d’énoncer, a eu pour but de combattre cette idée fausse dont tant de maux découlent. Elle désire, à cet effet, que les concurrents s’attachent à répandre parmi les classes ouvrières auxquelles ils s’adressent quelques-unes des notions les plus élémentaires et les plus certaines de l’économie politique, qu’ils leur fassent bien comprendre, par exemple, ce qu’il y a de permanent et de nécessaire dans les lois économiques qui régissent le taux des salaires ; pourquoi ces lois, étant en quelque sorte de droit divin, puisqu’elles ressortent de la nature et de la structure même des sociétés, sont placées hors de la portée des révolutions, et comment le gouvernement ne peut pas plus faire que le salaire s’élève quand la demande de travail diminue, qu’on ne peut empêcher l’eau de se répandre du côté ou penche le verre. » (...)

          « Mais ce que l’Académie désire surtout, c’est que les différents auteurs qu’elle provoque mettent en lumière cette vérité que le principal remède à la pauvreté se trouve dans le pauvre même, dans son activité, sa frugalité, sa prévoyance, dans le bon et intelligent emploi de ses facultés, bien plus qu’ailleurs, et que si, enfin, l’homme doit son bien-être un peu aux lois, il le doit beaucoup à lui-même : encore pourrait-on dire que c’est à lui seul qu’il en est redevable : car tant vaut le citoyen, tant vaut la loi. »

           


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          Piloun Piloun 23 septembre 2013 02:04

          J’ai oublié de préciser que les deux citations sont de Tocqueville et pas de Louis-Napoléon B. bien sûr.


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          Piloun Piloun 23 septembre 2013 13:26

          Ce batard de Tocqueville a soutenu le massacre des crèves la faim durant les journées de juin. Il encourageait même les troupes avant qu’ils chargent les barricades des pauvres gens et en faire un bain de sang. La gauche a toujours été libérale depuis la révolution avec la loi scélérate Le Chapelier de 1791 jusqu’aux gouvernements de gauche de la 5ème république en passant par Tocqueville.


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          Piloun Piloun 23 septembre 2013 13:33


          Sans oublier cette salope de Thiers qui été lui aussi de gauche, un traitre à la patrie qui a vendu l’Alsace et la Lorraine à l’Allemagne et responsable d’avoir massacré des milliers d’hommes, femmes et enfants dans les rues de Paris alors qu’il y avait largement moyen de s’arranger pour éviter ce bain de sang. La gauche est une saloperie depuis la révolution français. Attention je précise que la droite ne vaut pas mieux, tout cela est à foutre dans le même sac.


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          Chitine Chitine 23 septembre 2013 15:17

          Concernant la question des définitions et en réaction au message de Machiavel 1983 qui lui-même réagissait à celui de Eric Guéguen du 20 septembre 17:39
          "Il y’ a quelques jours j’écoutais Michel Rocard sur France info (il était très bon), on lui a demandé de définir la gauche et il a répondu en gros que la gauche, c’était le changement et l’innovation ! C’est exactement ça : la gauche, c’est fondamentalement les forces de la modernité et du mouvement et la droite, c’est la réaction à ce mouvement, ce qui se manifeste par le conservatisme !"
          .
          Frédéric Lordon propose également d’actualiser la polarisation et sa proposition est très proche de celle-là.
          http://www.youtube.com/watch?v=paaA0in8WjQ
          "La "Droite", c’est ceux qui veulent travailler dans le cadre, la "Gauche", c’est ceux qui veulent sortir du cadre et le refaire".
          .
          Attention : réclame.
          Machiavel et Guéguen, et les autres, vous qui vous posez ces questions de définition de concepts, et si ce n’est déjà fait, je vous conseillerais amicalement d’aller faire un tour du côté de l’école régulationniste, et notamment des essais "L’intérêt souverain" et "Capitalisme : désir et servitude" de F.L.
          L’intérêt y est justement le développement de raisonnements nécessairement sur base de définitions et constructions rigoureuses de concepts. On y est donc d’accord ou pas non sur base d’affinités idéologiques particulières mais sur la validité du raisonnement.
          L’autre intérêt, le majeur, c’est qu’on y dépasse une autre polarisation : individualisme/collectivisme.
          .
          La thèse de "L’intérêt souverain" devrait particulièrement te plaire, Machiavel1983.
          J’ai ici trouvé un résumé intéressant, désolé pour la longueur (et la digression) :
          .
          http://lectures.revues.org/305
          "La thèse de Frédéric Lordon repose sur l’argument selon lequel l’institution du rapport de don/contre-don remplit une fonction sociale précise : conjurer la violence inhérente à l’antagonisme des conatus. D’une certaine façon, le procès de civilisation n’est rien d’autre qu’une succession de « mises en forme », historiquement et socialement structurées, de la rencontre des conatus afin que la violence qui en résulte soit comprimée et que les hommes parviennent à vivre ensemble sans s’entretuer. L’acte de consommation marchande se révèle ainsi totalement déshumanisé si l’on fait exception des formules toutes faites (« et avec ceci ? », « c’est pour offrir ? »...etc.) qui sont chargées d’en euphémiser le contenu et la signification. Tout se passe donc comme si les individus passaient leur temps à dénier la violence inhérente aux échanges sociaux en les enrobant dans des formes socialement convenues. Et si la poursuite de l’intérêt individuel, au sens utilitaire, est devenue légitime, ceci n’a été possible qu’au terme d’un long processus historique dont Hirschmann avait déjà tracé les grandes étapes dans son livre Les passions et les intérêts. Frédéric Lordon dégage ainsi de façon analytique trois configurations différentes de l’échange : d’une part, le don comme forme d’échange symbolique, le « donnant-donnant » consacré par le marché, et enfin une configuration intermédiaire conciliant ces deux formes extrêmes. Il précise par ailleurs que « les dispositifs de la réciprocité ne peuvent que sublimer, mais jamais extirper, ces pulsions élémentaires qui restent alors à l’horizon de toutes les pratiques sociales » (p.99). Les pratiques de don/contre-don s’inscrivent ainsi dans une mise en scène de l’hypocrisie collective qui consiste à dénier que tout l’intérêt qu’il peut y avoir à se montrer désintéressé : « le bienfait est une comédie, c’est d’accord, mais c’est une comédie sérieuse et impérative » "



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