Complément d’enquète : Les médias officiels et internet
Les citoyens qui se méfient des médias officiels et qui ne font plus confiance qu’à Internet : avec la crise, les signes de révolte et de défiance se multiplient.
Qui croire ? Olivier Besancenot qui lance son nouveau parti anti-système ? Internet où fleurissent les théories du complot et les rumeurs les plus folles ? Les ouvriers les plus désespérés qui prédisent une explosion sociale ?
Complément d’enquête sur une France qui voit rouge et se radicalise, sur ces Français qui s’impatientent et n’hésitent pas à franchir la ligne jaune.
Tags : Internet Médias
6 réactions à cet article
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Il parait que les peuples ont les gouvernements qu’ils méritent et l’on a vu que pour avoir un Obama il a fallut plusieurs décennies de mauvais gouvernement (pas pour tout le monde)aux E.U : la culmination venant avec ces deux derniers mandats.Alors réjouissont nous car il semble que ce gouvernement ci nous prépare au renouveau de la fonction historique de la France dans le monde ;balayons d’abord devant chez nous avant d’être des donneurs de leçons. Maintenant il y a un malaise croissant dans la population française qui comme la plupart des gens le ressentent risque de dégénerer ou d’être utilisé:la révolution que je voudrai voir c’est celle des consciences ;Aux E.U il ya maintenant volonté politique de faire changer les choses et notamment au point de vue écologique ce qui peut nous amener un "leadership" américain sur ce sujet,en m’en félicitant (enfin !!!) j’aurai préféré qu’il soit français avec les soi-disant quantités de matière grise que nous possédons,mais il est vrai que pour cela il faut une volonté politique et non une politique politicienne où tous ceux qui en profitent s’accrochent à ces places qui engendrent de juteuses rémunérations.A quand(tant au niveau national comme à celui de l’Europe) cette nouvelle politique vis à vis des lobbies de pression des multinationales ?Multinationales qui entre autres activités possèdent la majorité des médias c.à.d le moyen d’influencer ce que vous et moi pouvons penser:il ne faut plus prendre les gens que pour des c...,la preuve ils vont chercher leurs infos ailleurs au lieu d’installer des essuie-glaces sur leurs écrans de télé pour nettoyer les crachats sur l’écran suite à la désinformation organisée.
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La vie est cyclique OUI peut etre
Pour autant il n’est pas vain de vouloir sortir de la spirale infernale une fois pour toutes, et ne pas répéter les fautes, les erreurs, et ne pas etre coupable.
Ne croyez vous pas ?
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Kahn est assez minable sur ce coup. Il ne parle pas de la nomination aux postes de rédacteurs en chef de gens toujours proches des pouvoirs et des vérités officielles. Pourtant il le sait. Mais il veut pas cracher dans la soupe des journalistes. Reportage mieux que bien d’autres, mais qui reste très orienté (les internautes sont des contestataires obtus aux tendances conspirationnistes). Encore des progrès à faire.
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La diabolisation de l’Internet par les médias officiels, une règle aujourd’hui dans la presse papier et la télé, passe dans sa phase offensive. Le journaliste professionnel, métier sur le déclin car plus crédible, s’accroche désespérément à toutes les brindilles pouvant ralentir sa chute. L’issue qui se dessine, n’en déplaise aux pros, est que l’information ne devrait pas faire parti de l’économie classique, mais de l’anti-économie immatérielle. Le journaliste est forcément complaisant avec celui qui le paye, le plus souvent sans que lui-même s’en rende compte. Celui qui veut s’informer vraiment doit recouper un maximum de différentes sources pour se faire son propre opinion - Internet le permet, gratuitement du point de vue de l’économie classique, mais en payant de son temps et de son énergie à eviter les canulars et d’autres "hoax", en risquant de dévoiler ses motivations aux sites commerciaux qui génèrent du spam et de la publicité "sur mesure", s’exposant aux troyans et autres malwares... - donc, ce n’est pas si "gratuit" que ça.
Le journaliste n’est qu’un parmi de nombreux métiers qui disparaitront dans l’avenir plus ou moins proche. Heureusement, pour un métier sur le déclin, il y en a 10 autres qui naissent. Mais ils ne seront accessibles qu’aux personnes qui arrivent à oublier leur quête identitaire, car ces nouveaux métiers n’ont plus souvent ni nom, ni statut social. Voilà ce qui donne les cauchemars à tout gouvernant : l’Internet a crée la nécessité pour chacun d’innover et de s’aventurer en dehors du cadre de l’identité "prêt à porter" qui nous est imposée par le pouvoir politique et et par l’economie classique.
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Tout à fait d’accord, les journalistes voient leur pouvoir s’effriter car ils ne sont plus la seule source d’informations disponible, et la fin de leur monopole provoque une remise en question de leur parole, ce qui n’était pas possible auparavant.
Evidemment, les journalistes tentent par tous les moyens d’infléchir ce mouvement, mais il n’y arriveront pas. Le seul risque est que l’état mette au pas internet comme il l’a fait avec la radio et la télévision, mais pour l’instant, il en est loin
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