Allemagne - la vague réactionnaire PEGIDA
Extrait qui revient sur le mouvement de protestation PEGIDA qui se définit comme hostile à l’immigration :
Tags : Allemagne Immigration Manifestation
17 réactions à cet article
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« On est sur un ilot de prospérité en Allemagne avec une bonne situation économique et ces gens là ont peur qu’on leur prenne ça ».
Je ne vais pas discuter de l’affirmation de ce monsieur sur l’état économique de l’Allemagne
Mais je remarque que lorsque la situation économique est mauvaise, on dit que les crispations identitaires ne sont que la conséquence de la précarisation. Là la situation économique est soi disant bonne et on justifie les crispations identitaires …par la prospérité.
Donc au fond, pour l’idéologie progressiste, les crispations identitaires sont toujours la conséquence de la température économique qu’elle soit bonne ou mauvaise. Ce n’est pas sérieux.
Je pense qu’il y’ a une corrélation (avec la précarité surtout), mais les difficultés économiques ne créent pas ces crispations ex nihilo, elles les stimulent.
Dans toute l’histoire de l’humanité, les migrations ont posées ce genre de problème. C’est assez incroyable qu’ils ne fassent pas le lien entre immigration massive et crispation identitaire.
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Mais je vois bien d’ ou cet aveuglement vient. Il vient d’une certaine perception de l’humanisme socialiste qui considère que les identités ethno- culturelles sont en gros des variables d’ajustement (l’homme étant construit socialement), seule l’infrastructure économique est déterminante.
Ainsi, les crispations identitaires ne seraient que des constructions l’infrastructure économique.
C’est pour cela que pour beaucoup de socialistes sincères, résoudre les difficultés économiques et changer les rapports de force dans l’infrastructure de production suffit pour résoudre les problèmes identitaires.
Malheureusement pour eux, les identités ne sont pas seulement des constructions artificielles.
Les internationalistes occidentaux pendant la guerre froide se sont retrouvés avec ce problème : les internationalistes des pays du tiers monde ont toujours tenus à conserver leurs identités ethnoculturelles.
« Un fait à mes yeux capital est celui-ci : que nous, hommes de couleur, en ce moment précis de l’évolution historique, avons, dans notre conscience, pris possession de tout le champ de notre singularité et que nous sommes prêts à assumer sur tous les plans et dans tous les domaines les responsabilités qui découlent de cette prise de conscience. Singularité de notre« situation dans le monde » qui ne se confond avec nulle autre. Singularité de nos problèmes qui ne se ramènent à nul autre problème. Singularité de notre histoire coupée de terribles avatars qui n’appartiennent qu’à elle. Singularité de notre culture que nous voulons vivre de manière de plus en plus réelle ». Lettre de rupture d’Aimé Césaire à Maurice Thorez.
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Mes camarades (ex- devrais-je dire, car c’est une des raisons de l’arrêt de mon militantisme ... précisément l’aveuglement, le déni des réalités et l’impossibilité d’en discuter sereinement) vous rétorqueraient qu’il y a un paramètre qui a tout changé ces dernières décennies et qui est - selon eux - déterminant pour expliquer la violence, la déviance, le repli identitaire (en fait toutes les difficultés sociales ... c’est ça qui est "bien" ... tout s’explique par ce biais) : le chômage de masse.
Et il vrai que ce paramètre (inédit ? Il ne me semble pas que ce phénomène ait existé précédemment, pas à cette échelle du moins) donne de la valeur à l’idée que le matérialisme suffirait pour tuer dans l’oeuf cette crispation identitaire, et que cette dernière disparaîtrait avec une prospérité "retrouvée" pour tous. Le paradoxe est que cette explication valide l’idée du consumérisme capitaliste ...Pour ma part je pense que c’est une combinaison de facteurs (en partie liés entre eux) : chômage de masse, consumérisme accompagnant la tendance à l’hyper-individualisation de l’Homme (et qui encourage l’expression de revendication de la différence), combiné à des flux migratoires sans précédent (je parle de l’Europe et de la France tout particulièrement) dont les effets sont aggravés par la différence radicale entre les autochtones et ces nouvelles populations (différence physique, religieuse, culturelle ... en fait, il faut le dire clairement : nous n’avons rien en commun avec un burkinabé musulman contrairement à un italien catholique venu dans les années 40... c’est une évidence, abjecte pour certains, dont le mécanisme de défense est le déni) d’autant plus que celles-ci sont extrêmement dynamiques sur le plan de la natalité (les premières générations surtout, cette natalité déclinant avec l’intégration comme le démontre certaines études). Tout cela est évidemment aggravé par l’effondrement des fondamentaux dont l’éducation. Des centaines de milliers d’enfants ne parlent pas notre langue (ou pas exclusivement) dans leur milieu familial... je le constate partout autour de moi et les profs le vivent au quotidien.La crispation identitaire est la résultante de la manifestation d’une angoisse (que l’on voit bien en Allemagne, en Hollande, en Suède ...) basée sur une réalité : celle d’assister (et parfois la surestimer) à une transformation non voulue de son pays sans rien pouvoir y faire. Si les mouvements identitaires , du moins en France, restent largement minoritaires, je pense que cette question est présente chez de nombreuses personnes ... et particulièrement les anciennes générations qui ont vécu cette transformation et en voient les effets concrets, dans la rue, dans les transports en commun, dans leur travail, etc ; comme déjà précisé le succès incroyable (et rarissime pour un essai politique) de Zemmour démontre que cette question va bien au-delà de la dimension matérielle dans laquelle veut l’enfermer à tout prix les bien-pensants.Il y a tout lieu de penser que celle-ci va s’accentuer, que les antagonismes à l’avenir ne seront pas de classe mais plutôt entre des personnes qui n’ont rien à se dire car de plus en plus repliées sur leurs identités respectives : d’un côté des individus de plus en plus revendicatifs (par le poids du nombre) du respect de leurs pratiques (religieuses notamment) et qui trouve dans l’Islam le tronc commun qui pouvait faire défaut jusqu’alors (c’est la vision de frère Tarik : "c’est à la France d’évoluer et d’accepter l’Islam et pas l’inverse" citation approximative mais c’est en gros le discours) et de l’autre un repli identitaire en réaction à ce qui est vécu comme une invasion. Le fameux choc des civilisations ...Certains pensent qu’en parler c’est quelque part le valider, exacerber les tensions (et comme vous Maq je pense qu’il y a sans doute des élites qui tablent sur ce calcul cynique : laisser se bouffer entre eux les prolos de chaque communauté pour laisser le champ libre à une élite), etc ... d’autres que de l’occulter est encore pire. C’est une question en tout cas éminemment complexe ... -
En 2013, l’Allemagne comptait quelque 7,6 millions d’étrangers sur sol, sur une population de quelque 81 millions d’habitants, soit un niveau record depuis la mise en place de statistiques. Le pays, réputé pour sa bonne santé économique actuelle, notamment son faible taux de chômage, est devenu la principale destination d’immigration en Europe.
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Et si l’objectif était de provoquer cette "crispation identitaire" ? Faire en sorte que les opprimés s’entredéchirent au profit d’une élite prête à accorder à Malthus un peu plus de place qu’il n’en mérite ? Agitons le peuple avant de s’en servir disait Talleyrand. En matière de manipulation il savait de quoi il parlait. A suivre... Ouvrez l’oeil voire les deux.
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L’ immigration massive suffit à expliquer l’ existence ces crispations.Elles peuvent ensuite être instrumentalisées , il est vrai mais il faut bien voir que depuis la nuit des temps , les phénomènes migratoires posent spontanément ces problèmes ...
Personne ne peut créer ces crispations identitaires ex nihilo , pour manipuler il faut partir du réel , et si manipulateurs il y’ a ( et je pense sincèrement qu’ ils existent ) , ils ne font qu’ ouvrir des fractures préexistantes. -
"Et si l’objectif était de provoquer cette "crispation identitaire" ? Faire en sorte que les opprimés s’entredéchirent au profit d’une élite"
Et pas une seconde vous ne vous demandez si organiser l’immigration de masse issues de cultures totalement différentes n’est pas la meilleure façon de provoquer des crispations identitaires et dissoudre le peuple ? Non ?Par ailleurs, Malthus mérite énormément plus de place qu’il n’en a et il est l’ennemi juré des capitalistes immigrationistes qui ne jurent que par la croissance. -
Il y a effets dont les causes, une fois supprimées, s’auto-perpétuent et se développent. C’est le cas de l’immigration massive actuelle. Même en prenant le pouvoir et en délogeant ceux qui en tirent profit, la crispation identitaire sera toujours là, et face au fait racial, toute réflexion semble incongrue, car c’est bien notre instinct de conservation d’identité collective qui s’exprime. Sans être sur une ligne raciste, et encore moins völkisch, c’est une donnée qu’il faut intégrer comme indépassable.
Quand le seuil de simple minorité est dépassé, les populations "étrangères" dans leur ensemble sont rejetées avec toujours, comme justification, des fantasmes. L’islam uni et conquérant est à notre époque ce que le péril jaune fut au début du siècle dernier, une belle sottise.Alors, des hommes d’état agiraient en conséquence en organisant une remigration autant que faire se peut tout en maintenant la paix sociale (en étant donc d’une grande sévérité en cas d’appel à la violence inter-ethnique). Néanmoins, comme nous vivons dans un monde mondialisé où la circulation des hommes s’accélère et où l’état-nation devient de moins en moins hermétique ,et que la France a une identité plus "universalisante" que d’autres, nous devrons assimiler ceux qui resteront. C’est plus une question de proportion essentiellement.
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"Il y a des effets, dont les causes une fois supprimées, qui "...
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toujours islam
c’est juste une manière de dire « les noirs et les arabes me gâchent la vue » !!!!Ce qui est rarement dit et qui est finalement plus important : l’immigration forcée n’est pas la faute des immigrés, qui eux cherchent de meilleures conditions de vie (qui peut leur en tenir rigueur ? pas moi)
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"l’immigration forcée n’est pas la faute des immigrés"
Personne ne les force a immigrer, par contre, les européens sont forcés de les accepter contre leur grés.Ce n’est évidemment pas la faute des immigrés, ils ne sont que des pions pour nos élites pourries. Ils sont leur arme de destruction massive du peuple.Je n’en veux pas aux immigrés de tenter leur chance, j’en veux surtout à nos pourritures de politiciens/médias/patrons/gauchistes qui les encouragent et font tout pour les faire venir en masse. -
"...l’immigration forcée n’est pas la faute des immigrés, qui eux cherchent de meilleures conditions de vie..."
Ce qui fait problème, c’est leur incapacité à la mettre en oeuvre chez eux, où ils se signalent, généralement, par la faiblesse de leurs performances économiques. -
cette incapacité est elle même orchestrée par ceux qui leurs font un appel du pied pour venir écraser les salaires en europe exemple : bouyghes, vivendi , vinci ... ceux la même qui se sont acheté notre territoire
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« Mon projet était bouclé en auto-financement. J’avais l’accord moral du propriétaire. Surtout, je faisais travailler entre 50 et 60 personnes sur le quartier. Je ne comprends pas cette situation. »
http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/20/2015713-la-mairie-veut-limiter-les-commerces-halal.html
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Oui, je me suis fait la même remarque. Le progrès peut être entendu comme une réconciliation des populations avec leur terre d’origine et non pas un mouvement d’abandon des territoires (d’un côté comme de l’autre).
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