Avec le "tsar Poutine", la Russie retrouve ses rêves de grandeur
Dans sa chronique RTL de lundi, Eric Zemmour analyse le tour de passe-passe qui a lieu en Russie. L’actuel président, Dimitri Medvedev, a en effet décidé de se retirer pour 2012, et ainsi de rester "dans l’ombre du tsar" Poutine.
Selon le chroniqueur, l’homme qui représente le côté occidental et libéral de la Russie fait bien de se retirer pour laisser la place à celui que la Russie appelle : le "tsar" Poutine. Et Eric Zemmour de vanter, implicitement, les mérites du cumul des mandats : « il est inutile de prévoir des limites constitutionnelles face à un homme politique qui désire ne pas lâcher le manche ».
Les Français, et en particulier les gaullistes et les bonapartistes, ont toujours pensé que la démocratie est "le pouvoir du peuple à se choisir un (grand) homme et de le conserver tant qu’il le souhaite", et que "la stabilité de l’état est une valeur suprême".
Et comme le rappelle ici le journaliste : les Russes, eux, "sont restés sur cette ligne", et se moquent éperdument des "leçons de démocratie" de nos dirigeants. Une démocratie libérale qui n’est pas sans leur rappeler la période Eltsine, qui a vu la corruption atteindre des sommets et les Etats-Unis mettre la main sur leur économie.
« Avec Poutine au moins, l’Etat déliquescent a été restauré, la diplomatie russe a retrouvé ses marques, la Russie a repris son attitude traditionnelle de grand frère impérieux avec ses anciennes possessions, l’Ukraïne en tête. Car la Russie est aujourd’hui un pays qui comme Poutine a la nostalgie de sa grandeur passée ». Puissent les Français se souvenir, eux aussi, de leur immensité perdue.
Christopher Lings ( Enquête & Débat )
Tags : France Politique International Russie Eric Zemmour
19 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON