J-L. Mélenchon

Emission du 05 décembre 2011.

Il commente l’actualité, et notamment le traité que l’on va nous imposer " le plus vite possible, à marche forcée", la crise a bon dos. Cela veut dire qu’ils nous prennent en otage pour tout simplement nous déposséder.

Mélenchons explique que Sarkosy a fourni la salle et Merkel a apporté les idées.

C’est tout à fait intéressant son point de vue sur l’obstination de l’Allemagne dans sa politique de rigueur, il nous explique un aspect peu discuté par les poltiques et les journalistes. Les Allemands ont une retraite par capitalisation, basée essentiellement sur l’épargne (les fonds de pension) et c’est donc dans leur intérêt d’avoir une monnaie forte qui favorise l’intérêt des rentiers plus que l’activité du travail.

Il a voté Maastrisch et il le regrette.

Il est contre l’austérité et la règle d’or, le contraire de Hollande et de Sarkozy. Il déclare que M. Le Pen est en quelque sorte pour l’austérité ou du moins n’est pas favorable à une politique de la relance.

Il donne plus de précision quant à la petite phrase "un capitaine de pédalo" c’est à dire que le pédalo n’est pas adapté à la tempête, surtout que Hollande se rallie à l’austérité en disant qu’il allait donner du "sens à la rigueur".

Tags : Europe Politique Jean-Luc Mélenchon Dette

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4 réactions à cet article

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rastapopulo 6 décembre 2011 15:45

Les allemands sont majoritairement des épargnants, c’est vrai. Mais ils sont aussi majoritairement des locataires qui craignent l’inflation des loyers comme la peste !

Ils ont aussi été pigeonné en gelant les salaires depuis 10 ans contre des promesses de lendemains qui chantent. La seule raison qu’ils ont tenu le coup, c’est le coût de la vie qui est très abordable et ils voient très bien comment ça va finir si ils acceptent tout et n’importe quoi.

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  onetwo 6 décembre 2011 20:33
  
  On dira ce que l’on voudra de Melenchon, mais au moins il explique, il est pédagogue, en clair, il ne prend pas les français pour des idiots.
  
  Cela nous change de la langue de bois des autres politiques, qui préfèrent faire diversion en parlant de germanophobie, de DSK ou de la prostitution... ou qui nous expliquent qu’il n’y a pas d’autre alternative que de se soumettre au système, ou encore qui appellent au vote utile, c’est à dire à donner un chèque en blanc au candidat socialiste.
  
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    Martin D 7 décembre 2011 15:50
    
    en effet, c’est le seul qui est clair pour moi : il fera payer les super-riche s’il accédait au pouvoir, et notamment les banques !
    
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    le journal de personne 7 décembre 2011 23:11
    
    Vous allez voir ce que vous allez voir !
    
    Je suis le nouveau porte-parole officiel
    De notre candidat aux prochaines élections présidentielles
    Et je m’apprête à vivre ma première conférence de presse
    Mon Leader Maximo m’a demandé d’improviser
    De bien viser avant de tirer dans le tas ah ! ah ! ah !
    
    Bonjour… bonjour … et bonjour
    Pas besoin de me faire la cour… avec moi, on ne tourne pas longtemps autour
    Pas de pot, juste un marteau
    Pour clouer le bec à la langue de bois
    Hein c’est nouveau… la politique au marteau
    Je vais tout de suite vous fournir les réponses aux questions que vous vous posez
    Oui j’anticipe parce que je n’aime pas qu’on me prenne pour un participe passé
    
    Non je ne vous fais pas marcher mais je sais à qui je m’adresse
    En me débarrassant de toutes les compresses :
    Sur les indignés du monde entier, vous avez consacré à peine quelques lignes dans la presse donc : Allez vous faire mettre, si vous oubliez l’esprit et ne retenez que la lettre.
    Non je ne suis pas le maître… mais le valet des valets
    Des valets qui sont plus dignes que leurs maîtres
    Sa majesté : le roi ou la reine des indignés. C’est lui… c’est moi.
    Personne n’en a encore parlé, je le sais
    Parce que personne n’y croyait tout à fait
    Non madame, il n’y a que la bonne foi qui puisse soulever les montagnes…
    Oui monsieur, vous êtes de mauvaise foi et même si vous croyez avoir les pleins pouvoirs, la montagne vous dira : merde !
    M… pour être poli avec tous ceux qui cherchent à se faire mousser.
    Qu’est-ce que vous croyez ?
    Que nous croyons à un idéal ? Ah ! Ah ! Ah !
    Mais, ma parole vous êtes encore plus bêtes que ce que vous êtes.
    L’idéal on va le réaliser, NOUS, le REALISER…OUI… en battant le pavé
    Quand vous aurez vu tous les masques tomber
    Vous comprendrez enfin l’inconvénient d’être niais.
    Quels masques ? A bas les masque !
    Le masque du banquier qui fait semblant de servir son client
    Le masque du privé qui pisse sur la raie du public
    Le masque de l’état régalien qui croit vous rendre service en se réduisant comme peau de chagrin : justice et police. Un point et une barre.
    Le masque de l’état-nation qui ne réalise pas que la prison est au-dedans et nos âmes au-dehors.
    Le masque de l’état mondialisant soit disant mendiant mais en vérité spolié, paupérisé et transformé en objet par des hommes devenus… complètement fous
    Des voyous… qui crient aux loups pour détourner l’attention et s’emparer des bijoux !
    Money…money…money… par ici la monnaie !
    Oui je vais apprendre à tous les indignés
    De nager à contre courant
    L’avenir est entre leurs mains
    Et quand ils l’auront enfin compris
    Ils voudront tout défoncer : Aux armes !
    Cela s’appelle : le peuple
    Et le peuple, messieurs dame, vous dit merde
    Pas d’autres questions
    Parce que la réponse sera toujours : merde !
    
    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/07/vous-allez-voir-ce-que-vous-allez-voir/
    
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