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L’Euthanasie, jusqu’où ?

Un documentaire exceptionnel sur les dérives de l'euthanasie en Belgique et aux Pays-Bas, une enquête incontournable pour tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à ce sujet de société et qui veulent se faire leur propre opinion.

Pour le regarder, rendez vous sur http://www.leuthanasiejusquou.com.
Peut choquer des personnes sensibles

Tags : Société Polémique Euthanasie




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2 réactions à cet article    


  • 6 votes
    maQiavel maQiavel 3 octobre 2017 17:24

    Cet excellent documentaire m’a fait vaciller alors qu’à la base j’ai une opinion arrêtée sur le sujet de l’euthanasie.

    De par mon attachement au principe des libertés individuelles, je suis philosophiquement en faveur de l’euthanasie mais sous certaines conditions (et celles décrites par la loi belge m’ont toujours parues raisonnables) : elle doit relever de la volonté du patient qui est dans une situation médicale sans issues, et qui est le seul habilité à faire le choix d’abréger sa vie. Mon opinion épousait complètement celle du professeur Lossignol que l’on voit dans ce documentaire (et avec lequel j’en ai déjà discuté lors d’un séminaire ).

    Ce que j’ignorais (et que Lossignol lui-même semble ignorer, c’est étonnant), c’est que le personnel médical s’affranchit des réglementations en vigueur. Et ça, c’est un fait extrêmement préoccupant, d’autant plus que la commission de contrôle est composé d’experts juge et partie en ce sens qu’ils militent en faveur d’une bien étrange conception de la mort dans la « dignité », quand bien même le patient ne donnerait pas son consentement à la pratique de l’euthanasie. Et cerise sur le gâteau, selon une étude (que je vais rechercher et lire ), il est impossible de contrôler les dérives de la pratique de l’euthanasie dans le cas de la Belgique. Là ça devient très dangereux. On est plus du tout dans le cadre du respect de la liberté individuelle à partir du moment où une euthanasie sur deux se fait sans le consentement du patient, on passe à autre chose (je n’ose pas employer le terme de « meurtre »).

    Je perçois aussi que l’une des dérives dont on n’a pas parlé dans ce reportage mais qui me semble être l’une des plus préoccupante , c’est que dans un contexte d’austérité au sein de nos sociétés en pleine crise de sens qui ne pensent plus à l’échelle collective qu’en terme de rentabilité  économique, certains esprits malades ( du genre commissaire européen ) verraient dans l’interruption de la vie (notamment des personnes âgés mais pas uniquement) un moyen de réduire les dépenses publiques.

    Je reste attaché au principe de liberté individuelle et suis contre le fait qu’on oblige une personne en souffrance à vivre mais je suis devenu perplexe quant aux moyens de faire respecter la volonté des patients. Si on me demande ici et maintenant si je suis en faveur de la légalisation de l’euthanasie, je serais beaucoup moins affirmatif que je ne l’étais avant d’avoir visionné ce documentaire, je pense que je ne suis plus capable de répondre sereinement à cette question.

    Avant de pouvoir me prononcer, il faudrait que je sache exactement :

    1.  De quelle manière seront instituées les commissions de contrôle (si l’institution est calquée sur la Belgique, c’est inacceptable).

    2.  S’il est possible qu’il soit obligatoire d’avoir l’approbation de la commission avant de poser l’acte d’euthanasie

    3.  S’il est possible de trouver des procédures pour que les réglementations soient scrupuleusement respectées par le personnel médical. 


    • vote
      makhno makhno 18 octobre 2017 19:13

      Les gens ignorent ou feignent d’ignorer que l’euthanasie est pratiquée de plus en plus par des médecins et le personnel soignant des hôpitaux sans cadre et sans autorisation aussi bien dans les pays européens qui n’autorisent pas l’euthanasie que par ceux qui l’autorisent. Un système fort opaque qui va de pair avec un enseignement de la médecine extrêmement dégradé et totalement tributaire d’intérêts autres que le sort des patients. Un seul exemple afin d’illustrer mon propos : l’usage massif et inutile de sédatifs vis-à-vis surtout des patients âgés afin d’avoir "la paix" !



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