• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Actualités > Santé > Psychologie : L’analyse Transactionnelle

Psychologie : L’analyse Transactionnelle

"Quoi de neuf docteur ?". Si vous avez besoin de comprendre les problèmes des relations humaines, voici une présentation de l’Analyse Transactionnelle (AT). L’AT entend fournir une meilleure connaissance de soi et des autres, en prenant conscience de « ce qui se joue ici et maintenant » dans les relations personnelles et professionnelles.

Partie 1 :


Partie 2 :


Partie 3 :

Partie 4 :

Présentation :

L’Analyse Transactionnelle (AT) est une théorie de la personnalité et de la communication fondée par un médecin psychiatre américain, Éric Berne, dans les années 1950 à 1970.. Elle décrit la première notamment en termes d’« États du Moi » (Parent, Adulte, Enfant), et étudie les phénomènes intra-psychiques à travers les échanges relationnels, appelés « Transactions ».

L’Analyse Transactionnelle (AT) propose des grilles de lecture pour la compréhension des problèmes relationnels, et des modalités d’intervention pour résoudre ces problèmes.

L’Analyse Transactionnelle (AT) n’est pas une solution miracle (il n’y a pas de solution miracle). L’Analyse Transactionnelle apporte la connaissance des comportements humains, que l’on peut reconnaître par un ensemble de schémas univoques.

Le but de l’AT est de comprendre et de faire comprendre voilà cette utilité dans nos vies privées et professionnelles. C’est aussi un outil que les spécialistes utilisent pour parvenir a soigner (l’AT reconnait que c’est au patient d’avancer et de se sortir de ses problèmes).

PS : Espérons que cette nouvelle compréhension en fera avancer plus d’un.

Parfois les problèmes sont devant nos yeux, et on ne les voie pas, on ne peut donc pas admettre et les résoudre.

Annexe :

L’analyse transactionnelle sur wikipedia (plutôt complet)

"Oui Mais..." : Un film/comédie avec Gérard jugnot, un film intelligent et poétique.

L’Institut Français d’Analyse Transactionnelle

Techniques de communication interpersonnelle : Analyse transactionnelle Ecole de Palo Alto PNL. Michel Josien (précis, positif et humoristique : remplie d’anecdote qui vous renverra au monde réel).

Tags : Société Santé Drame Education Développement Durable Citoyenneté Spiritualité




Réagissez à l'article

5 réactions à cet article    


  • 1 vote
    kalki kalki 24 mars 2009 12:28

    Vous pouvez trouver quelques extraits gratuit de "Techniques de communication interpersonnelle" :

    http://www.eyrolles.com/Entreprise/Livre/techniques-de-communication-interpersonnelle-9782212538731

    Bonne compréhension bonne journée.


    • 1 vote
      kalki kalki 25 mars 2009 18:47

      # 1 Principaux concepts

      * 1.1 Les États du Moi

      # Le Parent correspond aux pensées, émotions, et comportements d’une personne qu’elle a fait siens par imitation de figures parentales ou éducatives marquantes. # L’Adulte caractérise les émotions, pensées et comportements qui sont congruents avec la réalité de l’ici et maintenant. # L’Enfant correspond aux pensées, émotions, et comportements qui sont une reviviscence de notre propre enfance * 1.2 Les transactions o 1.2.1 Transactions simples complémentaires o 1.2.2 Les transactions simples croisées o 1.2.3 Transactions doubles * 1.3 L’économie des signes de reconnaissance

      Eric Berne utilise un terme polysémique en anglais : "Stroke" qui signifie à la fois caresse et coup de pied. Ce terme est soit conservé tel quel dans les textes français, soit traduit par "Signe de reconnaissance".

      Chaque individu recherche en permanence des signes de reconnaissance car ils sont vitaux pour lui. Une des lois fondamentales de l’économie des signes de reconnaissance observe qu’une personne accepte par défaut (de signes de reconnaissance positifs) des signes de reconnaissance négatifs que pas de signe de reconnaissance du tout. Le poids du conditionnement éducatif se vérifie souvent ici : une personne habituée dès le plus jeune âge à recevoir des signes de reconnaissance négatifs sera plus encline à en recevoir toute sa vie, voire à refuser les signes de reconnaissance positifs.

      Les signes de reconnaissance sont classés selon des critères conditionnels (portent sur le faire) ou inconditionnels (portent sur l’être), et selon deux polarités : positifs ou négatifs.

      L’économie des signes de reconnaissance requiert la capacité de savoir les donner, savoir les recevoir, savoir les demander, savoir les refuser et savoir se les donner à soi-même. Ces capacités sont variables d’une personne à une autre.

      Il existe deux croyances limitantes, l’une concerne la rareté (ex. : il n’y en n’a pas assez pour tout le monde) et l’autre le contrôle : seuls quelques privilégiés peuvent en donner.


      • 2 votes
        kalki kalki 25 mars 2009 18:49

        * 1.4 La structuration du temps

        Berne observe et décrit 6 manières de structurer le temps. Ces différentes séquences sont classées selon leur apports quantitatif/qualitatif en signes de reconnaissance, du plus faible au plus intense.

        * le retrait : la personne se met à l’écart physiquement ou psychologiquement.

        * le rituel : il s’agit de séquences normalisées, standardisées (ex. se saluer), d’échanges codifiés socialement. Permet d’échanger des signes de reconnaissance. Chaque groupe a ses propres rituels.

        * le passe-temps : caractérise les conversations aux sujets stéréotypés telles que les conversations de salon.

        * l’activité : comme son nom l’indique, il s’agit ici de séquences dont le but est de faire quelque chose.

        * les jeux psychologiques : permettent des échanges de signes de reconnaissance intenses, mais négatifs.

        * l’intimité : correspond aux moments où la communication est ouverte, basée sur la confiance, le respect, et l’acceptation de l’autre. Permet des échanges de signes de reconnaissance positifs de grande qualité et de grande intensité.

        * 1.5 Les positions de vie

        L’enfant acquiert des certitudes sur lui et les autres. Ces certitudes seront à la base du scénario de vie par le choix préférentiel mais pas exclusif d’une position de base parmi les positions de vie suivantes :

        * 1. Je suis OK, vous êtes OK (++) : la relation idéale selon l’AT

        * 2. Je suis OK, vous n’êtes pas OK (+-) : mépris, supériorité

        * 3. Je ne suis pas OK, vous êtes OK (-+) : sentiment d’infériorité

        * 4. Je ne suis pas OK, vous n’êtes pas OK (—) : position de renoncement

        http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7f/AT_positionsDeVie.gif * 1.6 La gestion des sentiments

        Il existe selon l’AT trois formes de sentiments dont la spécificité est de brouiller les transactions par leur non congruence :

        * les sentiments accumulés ou "Timbres". Un timbre est un sentiment non exprimé sur le coup et conservé, il peut se retrouver avec d’autres dans une "Collection de timbres" de taille variable. Une collection de timbres pleine se transforme alors en violence, maladie, mort, etc.

        * les sentiments parasites ou "Rackets". Depuis le cercle familial primaire où certains sentiments sont plus permis que d’autres, l’enfant puis l’adulte utilisera un sentiment "autorisé" plutôt que celui qui est "interdit" et néanmoins pertinent.

        * les sentiments réactivés ou "Elastiques". Une situation actuelle peu affective rappelant une ancienne situation fortement chargée affectivement.

        * 1.7 Les jeux psychologiques

        Dans la structuration du temps selon l’AT c’est la séquence qui vient juste avant l’intimité . Elle est riche en signes de reconnaissance mais négatifs (on peut envisager cette séquence comme le revers de l’intimité). C’est un enchaînement de transactions doubles dont la fin dramatique est toujours prévisible et néanmoins surprenante.

        Éric Berne [4] a intitulé de nombreuses séquences de ce type de manière imagée. Un exemple est le "Oui, mais...". Une personne a un problème, une autre lui donne des conseils dont chacun est ponctué par la première par un "Oui, mais...". Lassée, la seconde peut s’emporter de parler dans le vide si ce n’est la première qui ne se sentirait pas écoutée. Les transactions de surface disent bien "je cherche de l’aide" mais celles qui sont cachées disent en même temps "personne ne peut m’aider". D’autres jeux existent : "Battez-vous", "Au viol", "Sans toi", "Jambe de bois"...

        Stephen Karpman a élaboré une matrice de tous ces jeux : le triangle dramatique Victime-Sauveteur-Persécuteur (obligatoirement avec une majuscule). A chaque pôle se trouve un rôle : une personne dans celui de la Victime, une autre dans celui de Sauveteur et une troisième le rôle de Persécuteur (on peut observer que ce jeu se joue fréquemment à deux avec tiers symbolique). Il y a donc interactions entre ces trois rôles qui sont interchangeables. Dans le cas du jeu "Oui, mais..." cité ci-dessus la première est Victime, la seconde Sauveteur mais in fine la première peut se retrouver Persécuteur "tu ne m’aides pas" et l’autre Victime "j’ai essayé de t’aider".

        Attention il convient de distinguer par exemple le sauveteur qui est une personne tout à fait efficiente du Sauveteur qui ne l’est pas, ou la victime qui subit un traumatisme bien réel de la Victime qui se plaint pour se plaindre (en toute méconnaissance).

        A ce titre, le film "Oui, mais... " (2000) avec Gérard Jugnot et Emilie Dequenne illustre bien ce type de situations, jonglant habilement entre l’héritage de Eric Berne et de Stephen Karpman.


      • 1 vote
        kalki kalki 25 mars 2009 18:50

        * 1.8 Les méconnaissances et les passivités

        L’AT repère :

        * trois domaines de méconnaissance : soi, les autres et la situation ;

        * trois registres de méconnaissance : les signes du problème, le problème lui-même et les options de solutions ;

        * quatre niveaux de méconnaissance : l’existence du phénomène, la signification de celui-ci, les possibilités de changement de celui-ci et les aptitudes personnelles vis-à-vis du phénomène.

        Chaque problème est analysé à travers ces 3 classes au moyen d’une grille des méconnaissances.

        L’AT distingue 4 types de passivité ou "comment faire pour ne pas y arriver" :

        * ne rien faire ;

        * se suradapter ;

        * l’agitation ;

        * la violence contre les autres ou soi-même (incapacitation).

        * 1.9 Les Drivers

        On doit à Taïbi Kahler d’avoir identifié que des situations de stress peuvent rendre manifestes des systèmes de croyances personnelles. Il a identifié cinq groupes de comportement qu’il a nommé Drivers, et qui peuvent conduire à des situations d’échec. Nous illustrons ces 5 Drivers avec des exemples de croyances sous-jacentes :

        * Fais Plaisir : J’ai besoin de faire plaisir aux autres pour être aimé.

        * Sois Fort : Je peux tout gérer, et je n’ai besoin de personne.

        * Sois Parfait : J’ai besoin de me sentir irréprochable et que tout soit exécuté de manière parfaite.

        * Fais des Efforts : Je m’acharne, plus je transpire, plus ce que je fais est important, peu importe le résultat.

        * Dépêche-Toi : Je vais pouvoir tout faire, même si je suis débordé, il suffit que je me dépêche.

        * 1.10 Injonctions et permissions fondamentales

        Bob et Mary Goulding ont discerné 12 types d’interdits, qu’ils ont appelés "injonctions", et qui restreignent la liberté dont dispose un individu dans sa vie.

        Gysa Jaoui, quant à elle, met l’accent sur les points forts de la personne, et propose à chacun d’évaluer où il en est par rapport aux permissions fondamentales[5], qui sont en lien avec notre relation à nos propres ressentis, à nous-mêmes, aux autres et au monde. Ces permissions sont les inverses des injonctions. * 1.11 Le scénario de vie

        On l’appelle aussi "style de vie " ou "plan de vie".

        Il est déterminé par les injonctions, les prescriptions et le programme (ou modèle technique). Ce dernier indique comment appliquer injonctions et prescriptions dans son existence. Le programme est hérité du parent du même sexe.

        Il y a plusieurs classes de scénario de vie :

        * gagnant - perdant ou harmatique - non gagnant ou banal

        * jamais - toujours - avant ou jusqu’à - après - sans cesse - sans but

        * sans pensée - sans amour - sans joie

        * 1.12 L’autonomie

        Pour Eric Berne, l’objectif est de s’orienter sans cesse vers ce qu’il appelle l’autonomie et qui répond à trois critères : conscience, spontanéité et intimité[6]. Se diriger vers l’autonomie c’est ainsi quitter les influences négatives de son scénario personnel.

        Capacité de conscience : être en plein contact avec l’ici et maintenant, prendre la réalité telle qu’elle est, sans la filtrer, la déformer.

        Capacité de spontanéité : développer notre faculté à ne pas réagir à l’environnement par des comportements automatiques, mais comme nous le souhaitons et d’une manière adéquate à l’environnement. Cela implique notamment d’être capable d’utiliser nos trois Etats du moi, et d’enrichir le panel de comportements de chacun.

        Capacité d’intimité : être dans une relation authentique avec l’autre, c’est-à-dire vraie et appropriée. Cela exclut toutes manipulation ou jeux. Cela peut être un moment de partage amical comme une mise au point très franche. Il s’agit de développer une capacité à proposer un moment relationnel fort, comme de savoir le recevoir.


      • 2 votes
        kalki kalki 25 mars 2009 18:51

        La formation en A.T. est une formation complémentaire liée à une activité professionnelle. La certification en AT est assortie d’une mention indiquant le champ de spécialisation qui correspond à cette activité.

        * Psychothérapie

        Concerne le développement des personnes, le traitement des dysfonctionnements par la psychothérapie individuelle ou en groupe. Le Champ Psychothérapie, choisi par les professionnels dont les activités visent la guérison des clients, c’est-à-dire qu’elles visent à soulager leurs symptômes et/ou à les aider à restructurer leur personnalité et/ou leur cadre de référence au sein de la société. Il s’inscrit dans le respect des implications légales de l’exercice dans ce domaine.

        * Organisation

        Concerne la dynamique des personnes et des groupes au sein des organisations (manageurs, consultants, chefs de personnel et subordonnés...). Le Champ Organisation, choisi par les professionnels qui travaillent dans ou pour des organisations, en tenant compte à la fois du contexte institutionnel et du développement de l’organisation. Leur rôle est de favoriser la croissance et le développement des personnes ainsi que l’accroissement de l’efficacité des individus travaillant dans l’organisation.

        * Education

        Concerne les personnes liées aux activités d’éducation et de formation (enseignants, conseillers en éducation, parents, éducateurs, et ceux à qui ils s’adressent...). Le Champ Education, choisi par les professionnels travaillant avec les enfants, les jeunes ou les adultes dans le domaine de l’éducation et de la formation, en milieu scolaire ou non, dans une optique d’éducation et/ou de développement de la personnalité et d’intégration sociale.

        * Conseil

        Concerne les personnes liées aux activités d’accompagnement. Le Champ Conseil, choisi par les professionnels dont l’activité vise la croissance et le développement des personnes et de leur cadre de référence social : infirmiers, travailleurs sociaux, fonctionnaires de justice, avocats, médecins, pasteurs.....



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Publicité





Palmarès