BHL, Asko, Ménard : Les Français sont "racistes", "antisémites", "dégueulasses"
Offensive médiatique contre les Français, accusés de tous les maux...
Invité le 1er mars de l’Edition spéciale de Canal+, l’intellectuel très approximatif et homme d’affaires enrichi dans le commerce du bois précieux africain Bernard-Henri Lévy dénonce le racisme du peuple français. "Attendez, y a quelque chose qui s’appelle le racisme en France [...] La France reste un pays très profondément…", lance-t-il, avec son air d’éternel donneur de leçon.
Hervé Gattegno, rédacteur en chef au Point, et compère de Bonnaud face à Mathieu Kassovitz dans une fameuse entreprise d’intoxication, a également fustigé sur RMC les propos de Marine Le Pen qui voudrait selon lui "rejeter les Arabes à la mer" et les "envoyer à la noyade". La manipulation par les images choc bat ici son plein...
Plus sérieusement, la question qui se pose à nous tous est au fond celle que se posait Jean Raspail, auteur du Camp des Saints, le 3 février dernier chez Frédéric Taddeï. Quelle attitude adopter quand des milliers, voire un million de miséreux se précipiteront sur nos côtes ? La question, prophétique en 1973, se pose bel et bien à présent.
Enfin, le 2 mars sur i>Télé, Robert Ménard interroge Yazid Sabeg sur un sondage qui montre que seulement 10% des Français se disent prêts à accueillir les migrants venant des pays arabes en révolution :
Son commentaire : "Seulement 10% des Français sont favorables à l’accueil des personnes qui viennent des pays arabes en crise, c’est dégueulasse quand même."
Ménard, qui dit aimer le débat et la libre parole, cloue ici le bec d’un trait à 85% des Français, qui ne souhaitent pas accueillir, pour X raisons, tous les immigrants fuyant leur pays, en les insultant, en les diabolisant. Le politiquement correct l’a rattrapé, lui qui avait usé peut-être à outrance de sa liberté ces derniers temps...
Quoi qu’il en soit, le débat est posé, et ce n’est pas à coups d’anathèmes qu’on le réglera - si l’on prétend vivre en démocratie, c’est-à-dire dans un régime où le peuple a le pouvoir, et non pas une petite oligarchie qui cherche à imposer son point de vue, via les médias, par l’intimidation.
Ce sont deux visions de la démocratie qui s’opposent : dans la première - celle de nos éditorialistes -, le peuple est stupide et doit être manipulé par la caricature, le mensonge et l’intimidation ; dans la seconde, on fait le pari que le peuple est intelligent, et on lui parle rationnellement, on lui dit la vérité, et on cherche à le convaincre, mais avec honnêteté. Et surtout : on ne l’insulte jamais, car on ne se sent pas supérieur à lui. On se sent être un citoyen, parmi tous les autres - ni plus ni moins.
Tags : France Information et Médias Racisme Démocratie Immigration Marine Le Pen
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