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Crise de la dette et Décroissance !

Depuis quelques années, nous vivons au rythme des « crises de la dette ». Récemment, La Grèce a fait vaciller la zone € tandis que la situation des finances publiques espagnoles, italiennes ou irlandaises sont précaires aux yeux des économistes les plus éclairés. Même les Etats-Unis ont dû relever leur seuil d’endettement sous peine de se retrouver en faillite, à l’issue d’un scénario digne des plus grands films hollywoodiens. L’obligation de sauver le modèle économique moins triomphant qu’auparavant a permis d’éviter une panique généralisée et de préserver l’ordre des choses, avec son oligarchie.

 

Prenons le temps de réfléchir pour comprendre que :
1) Ce modèle économique est toxico-dépendant de la croissance.
2) Une croissance infinie dans un monde fini est impossible.
3) Des crises prévisibles et annoncées, signes de la fin d’un modèle.
4) Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la deuxième phase de cette crise nous guette.
5) Un plan B est possible avec la Décroissance comme nouveau paradigme.

 

Qu’est ce que la Décroissance :

 

La relocalisation cherche l’échelle territoriale qui permet de produire, d’échanger des biens ou des services, dans les meilleures conditions environnementales et sociales. La relocalisation crée du lien et des rapports sociaux réels entre les habitants. La relocalisation touche tous les domaines de la vie d’un territoire, l’agriculture, l’industrie, l’artisanat, le commerce, les services, l’eau, l’énergie, l’habitat, l’éducation, la culture, le social, la santé ... et bien sûr la démocratie.

 

Un plan B : que préconisent les objecteurs de croissance.
On nous répète, comme avec la dette du tiers-monde, utilisée comme outil d’ingérence économique permettant d’imposer privatisations, plans économiques au profit des puissances du nord, qu’il n’y a pas de plan B : il faut toujours plus d’austérité. Il faut que l’on se serre la ceinture. Refuser serait irresponsable… Toutes oppositions et résistances, que ce soient en Grèce, en Espagne ou en France par exemple, sont ainsi balayées.

 

Pourtant il y a un plan B :

 

Oui, il y a un plan B : la Décroissance : une réappropriation de la politique, donc de l’économie afin de promouvoir un projet de transition :
Courage politique : l’oligarchie ça suffit, vive la démocratie : suspension des dettes illégitimes et report du remboursement des dettes publiques, qui de toutes manières ne seront jamais remboursées, et forte taxation des plus riches.
L’urgence première est la réappropriation démocratique et politique de la création monétaire et des banques centrales. Il faut sortir de la religion de l’économie et de l’argent, il faut remettre le nouveau clergé, les banques, les agences de notation, à leur place. L’économie, l’argent sont des outils qui doivent servir à mener des projets politiques et non le contraire. Il faut ainsi remettre en question le remboursement de ces dettes, le repousser voir le refuser, sous condition.
Nous sommes aujourd’hui à un tournant historique de notre histoire, plus que jamais nous avons besoin d’une réappropriation de la politique et de nos choix de vie afin d’initier une transition vers de nouveaux modèles économiques.
Cela demande du courage politique, mais aussi plus de participations. Défendre l’ordre établi, refuser de penser à un plan B, c’est protéger ce système inégalitaire. C’est donc protéger les gagnants de ce système : l’oligarchie !
Les économistes néo-libéraux nous expliquent que l’économie, l’argent, est un jeu. Il faut investir, prendre des risques. Des fois on gagne, des fois on perd. Jusqu’à présent seuls les plus pauvres, les plus démunis, au Sud mais aussi au Nord perdent. L’oligarchie s’en sort toujours comme après la crise de 2008 et le renflouement des banques à coût de milliers de milliards de dollars.
Cette fois, l’oligarchie financière a beaucoup joué, elle a tout misé sur le rêve d’une croissance infinie… et elle a perdu mais sans l’avouer !

Propositions :

* De ne pas rembourser la part de la dette qui est illégitime.
* De stopper la création monétaire privée et la rendre publique en conférant ce pouvoir aux banques publiques (nationales et locales) et de promouvoir la mise en place de monnaies alternatives fondantes associées à des projets de transition comme la relocalisation de l’économie, par exemple.
* D’instaurer un revenu maximal autorisé, plafond au delà duquel l’état prélève l’excédent en tant qu’impôts.
* De mettre en place une Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA), outil politique, économique et social de transition et d’émancipation capable d’initier une repolitisation de la société. Cette dotation pourra être d’abord versée sous forme de revenu d’existence, puis ensuite déclinée sous forme de droit d’accès (santé, éducation), de tirage (eau, énergie) et de monnaies alternatives fondantes (produits de première nécessité locaux et bio, services).

 

Pour signer l’Appel : decroissance2012.fr
Plus d’infos : partipourladecroissance.net
Contact : [email protected]

http://vimeo.com/35156418

Tags : Economie Politique Société Dette




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5 réactions à cet article    


  • 1 vote
    rastapopulo rastapopulo 23 février 2012 14:51

    C’est justement que dans les pays développés que les normes de pollution sont strictes (elle pourrait l’être plus mais comparé au reste du monde c’est risible d’être contre le développement). C’est comme le faux problème de la surpopulation alors que les populations des pays développés stagnent voir régresseraient sans immigration de masse (causé par le manque de développement encore une fois). Ne parlons pas de la justice de ne pas décider pour le reste du monde mais d’élever leur niveau de vie pour les convaincre... 
     
    Reste l’argument des ressources finis qui est sensé interdire de développer et donc de sortir par le haut des problèmes écologiques et sociaux. Et bien même ça c’est abstrait. Un exemple ? Le thorium permet de recycler en combustible les déchets des centrales actuelles. Le potentielle est tout simplement de 2000 ans de réserve exponentielle pour la France sans aucune importation. Les ressources sont moins finis qu’au moment de la découverte de la réaction du thorium (qui date de 1945mais qui ne permet pas de produire une bombe nucléaire donc vite abandonné en pleine guerre froide) ? Pas vraiment puisque c’est la créativité humaine qui permet de découvrir des ressources. Ah oui les centrales au thorium ne peuvent pas s’emballer pour les donneur de leçon.
     
    Si au lieu de philosopher sur une possible pénurie (qui nous responsabiliserait de toute façon) vous vous concentriez sur les vrais pollutions (dont l’éternelle causée par le mercure des lampes écolo) ?


    • vote
      rastapopulo rastapopulo 23 février 2012 17:01

      Je n’’était pas en forme. Désolé pour le micmac de mes idées. Bonne journée.


    • 1 vote
      lsga lsga 23 février 2012 23:56

      Je voulais simplement faire partager ma jubilation vis à vis de la prestation lamentable de :


      SEGOLENE LEPEN


      • 2 votes
        Daniel Tourre 24 février 2012 11:16

        C’est tout simple faux.

        Les pauvres sont les grands gagnants des échanges libres...

        Le niveau de vie dans les pays pauvres augmentent considérablement lorsqu’ils adoptent des règles libérales d’économie.

        La décroissance, c’est un autre nom pour la pauvreté, pas pour soi mais pour les autres..

        Le socialisme a toujours le même masque depuis 160 ans... C’est triste.

        http://bastiat2012.fr/a-messieurs-les-electeurs-de-larrondissement-de-saint-sever/

        Quant à la création monétaire, il faut au contraire qu’elle soit totalement sorti des griffes des Etats et des grandes banques irresponsables.


        • vote
          rastapopulo rastapopulo 24 février 2012 17:53

          L’abstraction de la consommation a crédit du premier marché de consommateur du monde (celui créé par les 30 glorieuses anti-finance folle avec crédit publique PRODUCTIF donc sans dette publique) n’est pas des moindres. 

          Plus généralement, comment attribuer la finance folle uniquement au publique alors que les première crise financière date d’avant la création de la nation (l’empire vénitien ne se gênait pas de critiquer la gestion des souverains pour mieux manipuler les échanges commerciaux, une période bénite pour les idéologues libéraux) ? Tant de mystère pour un idéologue libéral...



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