Solar Impulse : 1er vol international sans carburant
L’avion solaire de Bertrand Piccard a réussi hier (vendredi 13) un vol international entre la Suisse et la Belgique, sans consommer une seule goutte de carburant. Départ de l’aéroport de Payerne (à 08h40) et atterrissage sur l’aéroport de Bruxelles, vendredi soir (21h40 - voir la vidéo de l’atterrissage ci-dessous) : soit, une distance de 500 km en 13 heures de vol, grâce aux 12 000 cellules solaires qui fournissent l’énergie nécessaire à Solar Impulse.
“Ca y est !, s‘écrit Bertrand Piccard, le fondateur du projet, Solar Impulse est en Belgique, et ça a été des mois de travail pour l‘équipe entière afin de coordonner le vol, d’avoir les permissions, d’avoir l’avion prêt.” (Euronews)
L’avion fait 63,40 m d’envergure (comme un Airbus A340-500) et pèse seulement 1600 kg (170 tonnes, à vide, pour l’A340-500).
Prochain défi pour Bertrand Piccard et le pilote André Borschberg : faire un tour du monde en 2013, avec un avion encore plus grand...
“L’idée du projet, rajoute le pilote et co-fondateur André Borschberg, est de démontrer que la technologie qui est à notre disposition aujourd’hui sur cet avion peut être achetée par n’importe qui, et ces technologies nous permettent de voler avec la puissance d’une petite moto.” (Euronews)
Atterrissage de Solar Impulse, vendredi 13 mai 2011 à 21h40, sur la piste 02 de l’aéroport de Bruxelles :
Décollage de Solar Impulse, le 13 mai 2011 à 8h40, depuis la Suisse (le vent fort pousse la queue de l’appareil vers la droite) :
Solar Impulse - European Solar Flights - Take Off (décollage)
Pendant son voyage le Solar impulse a réalisé l’exploit d’emmagasiner plus d’énergie qu’il n’en a utilisée
Lire les détails du vol sur le site solarimpulse.com : Accueil triomphal à Bruxelles (Publié le 14 mai 2011 par Bernard Schopfer)
Extrait : 21h05, le responsable à terre décide de retarder l’atterrissage d’une demi-heure : un vent thermique de mer vient de se lever et il souffle trop fortement. C’est bien vu : à 21h30, le vent est retombé et le HB-SIA se positionne dans l’axe de la piste, avec ses feux de position allumés ; spectacle magique, le nombreux public qui s’est amassé autour de l’aéroport retient son souffle.
Tags : High-tech Environnement Ecologie Energie Aeronautique International
7 réactions à cet article
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Belle réussite technologique
dont il ne faut pas exagérer la portée.
Presque treize heures pour faire 500 km sans carburant, laborieux tout de même : On a fait beaucoup mieux en planeur et depuis longtemps !
Par ailleurs, non, les transports aériens commerciaux de masse ne sont pas indispensable. Ce genre de démonstration, quoique utile, ne doit pas faire croire à une avancée obligée.
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" Presque treize heures pour faire 500 km sans carburant, laborieux tout de même : On a fait beaucoup mieux en planeur et depuis longtemps ! "
La comparaison est valable seulement si le planeur est lancé sans utiliser une goutte de carburant.-
Malgré les faibles performances : cela démontre la faisabilité du principe.
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Le fardier du Cugnot, première voiture du monde, même s’il plafonnait à 4 km/h, n’a-t-il pas démontré la faisabilité des véhicules autoportés ?
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La Montgolfière, premier aérostat, même si elle ne pouvait être dirigée, n’a-t-elle pas démontrée la faisabilité du vol ?
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Peut-être qu’un dirigeable à énergie solaire serait plus efficace.-
C’est un avion lègé (depuis le départ) mû par des moteurs électriques (100 ans auparavant) alimenté par des cellules photovoltaïques (90 ans auparavant). Le tout mise à la sauce actuelle grâce aux 40 dernières années d’amélioration technique.
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Malheureusement, j’ai peur que ce genre de "performance" ne servent à rien. On ne fera jamais voler un avion commercial à l’énergie solaire pour la simple et bonne raison qu’on atteindra jamais la densité énergétique suffisante.
Simple calcul, si demain par miracle les cellules photovoltaïques avaient un rendement de 100% (aujourd’hui on est à 20%), supposons que l’avion du futur aie une forme d’aile volante, pour arriver à un ratio incroyable de 5 m² de surface photovoltaïque par passager. Si je prends un avion classique de 200 passagers (airbus A320), cela nous fait une puissance photovoltaïque par excellent temps (irradiation de 1000 W/m²) de 200 * 5m² * 100% * 1000W/m² = 1 MW
Pour info, le moteur d’un Airbus est il me semble de 50 MW...-
Ce genre de perfs, même si elles ne sont pas extraordinaires ... faire voler sans carburant et sans bruit ...C’est le début de quelque chose.
Il faut donc continuer dans ce sens, il va y avoir d’autres expériences plus prometteuses les unes que les autres, jusqu’à peut être un jour concurrencer les gros porteurs, tant en vitesse de vol, hauteur et surtout capacité de transport (nombre de voyageurs) ... et tenir les longues distances, car pas besoin de ravitaillement.
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Du silicium dopé sans carburant ???????????????????????
C’est complétement faux et en plus inutile :
- Le carburant est juste nécessaire à un autre moment mais en quantité équivalente.
- Depuis le départ, les avions sont le plus lègés possible et le problème de stockage de l’électricité n’est en rien résolu (le rapport poids/puissance est désastreux même avec le lithium)J’ai en plus du mal à comprendre un quelconque émerveillement devant cette folie médiatique dont les limites physiques évidentes sont calculé 2 messages avant. Si c’est le coté "retombé" qui intéresse, il y a déjà le spatial en manque d’électricité qui aurait dû y répondre depuis 40 ans.
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