Je me souviens des paroles qu’a rapportées Ségolène Royal, lorsqu’il a reçu en 2007 son adversaire malheureuse à l’Elysée :
"J’ai été élu. Ca aurait pu être vous. Les français en ont décidé ainsi. Mais si ce n’avait pas été le cas, j’aurais fait autre chose, ailleurs. J’aurais gagné de l’argent..."
C’était le jour où il insistait lourdement pour lui offrir... une boîte de chocolats ! Qu’elle a refusée...
Pour l’instant, ça se bat à coup de mots. Ici. Quand il y a eu l’attaque de la bande de Gaza, ça s’est battu à coup de morts.
LA religion, toutes les religions, ont toujours été, et de tous temps, un facteur de division, semant à travers les siècles la haine, le sang et le malheur.
Autant on peut comprendre que des hommes se soient entre-tués (et continuent parfois de le faire) pour des raisons économiques (nécessité vitale, manger ou mourir), comment des esprits sensés peuvent-il accepter autant de déchirements au nom d’une vérité que chacun croit détenir, et comme étant meilleure que celle du voisin ?
"Et si en plus y’a personne ?..." comme le chante A. Souchon ?
peut-être le boxeur Soral a-t-il oublié de mettre un casque à l’entraînement, et qu’il en est ressorti les neurones secoués ?
Le problème, en fait, n’est pas tant la loggorhée salmigondique d’un individu isolé, tambouillant une drôle de cuisine mélangeant le l’islam, la monarchie et les cathos intégristes. Peut-être un jour (proche ?) de gentils messieurs en blouse blanche vont-ils venir s’occuper de lui pour lui faire faire une petite cure de repos ?
Mais bien que ce genre de discours, totalement déjanté, puisse trouver des auditeurs à l’oreille bienveillante, prêts à gober n’importe quelles sornettes...