Facebook est cloisonnant. Quelque soit la quantité d’amis, si moi je n’en fait pas partie, je ne peux accéder au contenu, je ne peux pas partager ni participer. . Je comprend que des gens s’y retrouvent, il y a beaucoup d’avantages à échanger avec ses amis via Facebook, essentiellement la facilité. . Mais les fondamentaux de Facebook sont contradictoires avec les grands potentiels d’ouvertures portés par le Net et le Web et d’où découlent nos espoirs d’amélioration des systèmes délmocratiques. . Jusqu’à pouvoir soutenir que Facebook est l’anti-Web en puissance de par sa logique sectaire, sa politique anti-anonymat, son business model... . Si ça permet à des gens d’échanger et d’améliorer leurs connaissances, etc. tant mieux évidemment. Mais en faire un modèle de support des processus parlementaires ou révolutionnaires, je pense que c’est une erreur que Facebook attend que nous fassions (je dis une connerie : Facebook ne l’attend plus depuis les printemps Arabes. C’est juste que depuis certaines analyses cette puissance est remise en cause. http://www.france24.com/fr/20130204-printemps-arabe-revolution-reseaux-sociaux-facebook-youtube-twitter-egypte-tunisie-libye-internet/) . Outil parmis d’autre de travailler son opinion avec celle des autres, oui. ""LE" support de communication de la pensée libre d’internet.", non, ce serait se leurrer.
Je ne trouve pas du tout qu’ Alain Soral maîtrise l’art du faux-débat télévisé. Il est si véhément et accapare tellement la parole qu’il se discrédite automatiquement auprès du public qui ne le connait pas encore et qui est pourtant le seul public intéressant à toucher à ce moment là. Que le public déjà acquis repère les glissement de quenelles ne lui sert à rien. . Il a beau être fière de sa maîtrise du logos et déclarer qu’il est friand de confrontation, je pense que dans le fond il se rend compte de cette tendance handicapante et qu’il la soigne sur un canapé. . Soral est justement un excellent candidat à la manipulation par le montage abusif. C’est d’ailleurs par ça qu’on l’a rendu médiatiquement persona non grata et pour ça qu’il aura été un des premier à organiser et exiger des dispositifs pour s’en prémunir. . Dans un vrai débat, non contradictoire, dans l’espace duquel il aurait largement le temps de développer, là c’est autre chose. Et c’est ce qu’il fait en se soignant sur son canapé.