« Une gauche qui appelle un de Gaule ou Pétain montre à quel point il y a confusion des genres. »
« Une gauche qui appelle un de Gaulle ou Pétain » est surtout une gauche qui à affaibli le pays au lieu de le renforcer et qui n’assume plus le pouvoir dès que les affaires se compliquent...
La gauche socialiste n’a jamais été aussi utile et nécessaire que dans l’opposition, quand elle était obligée de composer avec le PCF, du moins jusqu’à Georges Marchais, tant que le PCF était patriote...
Quand elle prends le pouvoir, elle finance ses rêves et ses promesses pour qu’ils deviennent réalité, elle se finance elle-même par la même occasion, ruine le pays par la dette et quand elle est en perdition, finit toujours, dans le meilleur des cas, par rendre le pouvoir à une opposition plus réaliste, sinon à l’ennemi, comme en 1940 dans la clairière de Rethondes ou à Maastricht en 1992...
C’est historiquement cyclique !
« La gauche n’a jamais été une entité monolithique. »
Non, et pour cause : les socialistes sont des bourgeois qui n’ont rien de gauche, sauf dans les discours, les promesses et la poche de leur veston...
« Je n’aime pas les Communistes parce qu’ils sont communistes ; je n’aime pas les Socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes... » disait de Gaulle...
Je parle du discours de JLM, qui est à charge contre Napoléon et qui ne peut, à lui tout seul, prétendre à une quelconque vérité historique.
Par exemple, fustiger Napoléon parce qu’il a rétabli l’esclavage dans nos colonies ne peut être séparé de la connaissance des droits – et c’est beaucoup dire – des anciens esclaves, soit disant ”libérés” depuis la Révolution...
En replaçant dans leur contexte les mêmes événements dont parle JLM, la vidéo que je propose laisse d’autre voies que celle d’une accusation de Napoléon par une gauche française qui, par son incapacité à gouverner le pays, avait elle-même suscité un retour de l’autorité de l’état en la personne de Napoléon... C’est dans ces mêmes conditions qu’en 1958, cette même gauche en perdition est allé chercher de Gaulle à Colombey... Nombre d’historiens disent d’ailleurs de ce dernier qu’il aura eu, lui aussi, son 18 Brumaire...
Mais déjà en 1940, toujours pour les mêmes raisons, cette même gauche incapable de gouverner appelait Pétain... Mais il était trop tard et elle a eu Hitler !