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    easy1 7 novembre 2012 14:10


    Si ça se trouve, un lave-linge laverait mieux si on y ajoutait ce genre de design sonore.



  • 4 votes
    easy1 22 octobre 2012 14:58

    Je ne vois rien à redire au fait qu’il existe ce genre de stage mais je reste à les considérer "stages" rien de plus.

    Je ne sais qui a fait ce film, qui l’a censuré mais il vire trop new-âge. "Les pierres ont leur voix et elles nous parlent". Et la musique....

    Il est tout à fait possible de dire à des citadins ayant à utiliser des pierres qu’il faut apprendre à les sonner et à distinguer le bruit qu’elles font. (Il y a tous les jours des ouvriers d’usines de toutes sortes qui font sonner les pièces pour détercter leurs fêlures) sans passer par la case Sedona

    Le feu "souffle de la vie" Whaaaaaahhhhh


    Une vidéo peut énormément tromper celui qui la regarde.
    On ne voit pas comment ils ont tué un bison. Même le daim on ne sait pas comment ils l’ont tué.
    On ne voit pas dans quoi ils font leur cuisine. Alors son "Sans métal" euh....
    Les calebasses font effectivement de très bonnes gourdes ou bols mais elles ne poussent pas dans les rocheuses.
    En fait ils n’ont bouffé que de la viande de bison séchée, des haricots, du riz sauvage, surgis de nulle part. En somme de la bouffe emportée, à une petite truite et quelques baies près.


    On ne peut pas jouer à ce point le faux primitif sans se sentir faux. Pour se sentir vrai il faut se jurer de quitter définitivement la société moderne.
    (Alexander Mac Candless ne s’était sans doute pas encore fait cette promesse mais il prenait la direction d’un aller simple)

    Il suffit de faire une virée à deux ou cinq sans utiliser d’argent pendant deux mois (sac à dos bourré de bidules modernes) pour vivre un épisode qui servira de repère pour le reste de notre vie.

    Quant à Kerouac, il ne cessait de taper sa pauvre mère. Des aventuriers dans le genre, il y a eu des millions.




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    easy1 12 août 2012 16:53

    Marcel Nguyen ?

    En effet.

    Un siècle avant les Français, les Anglais, les aristocrates anglais (qui tenaient à leur pouvoir sur le roi par le biais de la Magna carta) ont décapité leur roi Charles 1er.
    C’était donc, si on veut bien le voir ainsi, le meurtre du Père (encore que ce Roi-Père était donc soumis aux princes) et réalisé par des Sous-Pères.

    A la Révolution française, le peuple, bien échauffé par la bourgeoisie, a décapité le Père Louis XVI (Père sans équivoque cette fois) ainsi que toute l’aristocratie-père (Les survivants au sang bleu sont ceux qui avaient émigré en attendant des vents plus favorables)

    Les Français se retrouvent à constituer le seul peuple à s’être illustré dans le Parricide total, Pères et Sous-Pères avant que les communistes n’en répandent le principe ailleurs.


    Ce Parricide commis par le peuple ne peut qu’effrayer les Viets conservateurs.



    Le Nord de la Méditerranée est depuis 18 siècles aux mains des chrétiens.
    Le Sud de la Méditerranée, un temps chrétien, est depuis 13 siècles aux mains des musulmans, les chrétiens qui y subsistent n’y représentent que 1% de la population

    Quand la France a colonisé récemment la zone Sud, elle n’avait pas de but prosélyte et la christianisation y restait difficile. Un éventuel Michel Ben Kader serait toujours rentré de l’école avec des bosses.


    Lorsque les Jésuites ont entrepris d’évangéliser l’Indochine, après avoir été bloqués en Chine, Corée et Japon, ils se sont retrouvés presque dans du beurre sur le plan religieux. A partir de 1820, il y a eu une série d’empereurs Viets qui leur ont mené la vie très dure plutôt pour des raisons en "Eh mec, ici c’est moi qui suis au-dessus de tout, c’est moi le Père. Alors je ne veux pas de ton Père céleste d’autant que ton peuple a décapité son Père terrestre et que je ne tiens pas à ce que ça m’arrive"


    Ils ont été vraiment courageux ou remplis de foi ces Jésuites et Dominicains des heures difficiles.
    Mais en 1850 ils n’en peuvent plus et adjurent Napoléon III de venir faire le coup de force.

    Dès le début de la colonisation, parce qu’il était aisé pour les Français de casser l’écriture Viet à idéogrammes pour imposer celle à caractères latins qu’avait préparée Alexandre de Rhodes 2 siècles plus tôt, parce qu’une partie de la population était déjà évangélisée et parce qu’il n’existe pas de contradiction insurmontable entre le confucianisme-bouddhisme et le christianisme, les conversions ont été nombreuses et organisées par villages entiers (donc pas de problèmes à l’école pour les enfants Viets prénommés Pierre) 

    Après Dien Bien Phu et les accords de Genève de 1954, les Hanoïens communistes vainqueurs et les Français repliés au sud conviennent de diviser provisoirement le Vietnam en deux en attendant des élections générales qui décideront de tout. 

    C’est alors qu’à Saïgon, un Viet catholique, Jean-Baptiste Ngo Dinh Diem prend le pouvoir de force avec l’aide des Américains. Jeanba ayant eu son frère tué par les Viets communistes, il vouait une haine infrangible aux communistes. 
    Quand la division en deux du Vietnam avait été annoncée, chacun courait qui vers le nord, qui vers le sud (en immense majorité des gens) pour se placer dans le camp qu’il sentait le mieux. 
    Jeanba Diem s’est donc fait protecteur de tous ceux qui venaient s’installer avec leur baluchon dans le Sud, surtout s’ils étaient...catholiques.
    Il a fait surgir de terre un chapelet de villages le long de la route mandarine, tous offerts aux réfugiés catholiques et chacun était doté d’une église. Cent paillottes une église en ciment toute neuve, cent paillottes une église en ciment toute neuve...

    Pendant les 9 années de la dictature Diem, il vallait nettement mieux se dire catho (8%) que bouddhiste (75%) car Diem ayant remarqué que les bouddhistes étaient les plus sympas avec les rebelles communistes-indépendantistes et cela déjà à l’époque française, il s’est mis à les haïr autant. Il les a harcelés, il les a brimés
    C’est à cause de ces persécutions qu’un jour un bonze s’était immolé en première mondiale très remarquée.


    Une fois Diem assassiné puis remplacé par des généraux Viets sudistes et jusqu’à la victoire des Nordistes-communiste en 1976, il n’y a rien à signaler de particulier d’un point de vue catho Vs bouddhistes, ces deux groupes ne s’étant jamais affrontés sur le fond, tous appréciant qu’ils y ait dix religions.

    Par contre, depuis 1976, les communistes victorieux harcèlent les catholiques mais aussi les bouddhistes trop libres. 

    Ainsi, une famille Viet refusant le communisme, prônant le mérite, refusant la corruption, qu’elle soit bouddhiste libre ou catho, sera la première à envisager d’aller vivre ailleurs.

    On trouvera donc en France des Viets se prénommant Nicolas ou Marcel.




    Il y a une étrangeté concernant les immigrés Viets.
    Ceux qui se trouvent en Allemagne, en Russie, sont souvent ceux qui y avaient été envoyés faire des études pendant la guerre froide par les autorités communistes de Hanoï. Ce sont donc des immigrés qui, avant la chute du Mur et la réunification de l’Allemagne, se disaient communistes. 
    Autant dire que ces Viets là ne sont pas fréquentés par les Viets ayant émigré vers des pays non communistes.
    Si les Allemands ne peuvent pas se différencier physiquement en "Toi t’es un ancien RDA" ils considèrent, à juste titre en grande partie, que tout Viet en Allemagne avait été un communiste. Et il y a donc eu des attaques mortelles contre eux dans le métro pendant les premiers moments de la réunification de l’Allemagne
     


    Les Viets ayant émigré en Californie (San Diego) étaient super tranquilles sur le plan anticommuniste.


    Alors que les Viets ayant émigré en France se sont fait du mouron en constatant qu’ils débarquaient dans un pays où les communistes faisaient parfois 30% des voix et possédaient la ceinture rouge de Paris. Alors qu’ils ont fui le communisme, ils se retrouvent à habiter des communes communistes. Mah, ils se font sans doute une raison en se disant que le rouge est aussi la couleur du bonheur. 


    Quelle serait la ligne politique qui s’accorderait le mieux avec l’esprit Viet de 1800 ?
    Peut-être royaliste-méritocratique, ce que nous ne savons pas faire, ou centriste.



  • 2 votes
    easy1 12 août 2012 12:01

    Un autre point est à considérer

    La faible incidence de la différence garçon / fille 
    Chez aucun peuple il n’y a d’abolition totale des différences puisque les couples se forment à partir d’une différenciation sexuelle.
    Et partout il est considéré le fait de la puissance musculaire supérieure du garçon.
    Les Viets ne dérogent pas à ce minimum.
    Mais ils s’en tiennent à ce minimum.


    Plusieurs peuples ont eu des reines.
    Plusieurs ont eu des Jeanne d’Arc.
    Il y a également eu un éventuel peuple d’Amazones autour de la Mer Noire.
    Mais il n’y a qu’au Vietnam qu’il y a eu des reines, des héroïnes de batailles, des générales et des armées de femmes qui, dans le civil, n’avaient en rien une mentalité amazoniste refusant les hommes ou les castrant en quelque endroit.
    C’est au Vietnam que la Résistance a comporté des participants des deux sexes en égalité numérique. Le fait de guerre ne peut pas servir un quelconque sexisme. 

    A quoi peut tenir cet égalitarisme de fait, non idéologique, non artificiellement construit ?
    (Il aurait été idéologique, il y aurait eu des mandarines)


    [ Je m’aperçois que dans le plein sujet des études, j’ai raté de rappeler que le Vietnam avait subi 900 ans d’influence Han qui elle-même parcourait ses 2000 ans de confucianisme méritocratiste instituant le concours administratif très égalitariste entre garçons (fait unique au Monde). Et, c’est là qu’arrive le point méconnu qu’il m’aurait fallu souligner, que les Jésuites avaient rapporté ce concept de concours administratif égalitariste de Chine. C’est en copier/coller de la pratique chinoise que la France s’est mise à organiser, avec 2000 ans de retard, des concours du même type. Quiconque est de culture confucéenne, peut donc retrouver en France (et dans les pays qui ont suivi l’exemple de la France) le principe méritocratique dans lequel il a été pétri. Quiconque du secteur confucéen se régale des concours administratifs, honore et perpétue sa culture originelle. Plus on comprend cela, plus on s’aperçoit que les Viets qui potassent le font en étant portés par des objectifs différents voire inverses de leurs camarades français. Il serait à peine excessif de dire que pour un Viet en France, il lui suffit de conquérir des diplômes administratifs pour se sentir prêt à mourir heureux le lendemain. Le diplôme est son alfa et quasiment son oméga ]


    Revenons aux sexes en mentionnant que les Han castraient par millions tant l’indéterminisme sexuel était de valeur.

    Hormis donc le mandarinat venu de Chine qui était réservé aux garçons et qui a été appliqué quasiment tel quel au Vietnam, Les Viets avaient un modus vivendi tellement responsabilisateur des enfants, qu’il ne pouvait que responsabiliser de manière égale les garçons et les filles, donc les hommes et les femmes, en tout continuum.

    Contrairement à ce qui se passe par exemple chez les Massaïs et les Amérindiens, on ne passe pas d’enfant à adulte suite à quelque rite, ni de force physique ni d’adresse ni d’adoubement (accompagné souvent d’un changement de nom)
    .
    Rien de tout ça chez les Viets. L’enfant passe adulte progressivement, chaque jour, dès son sevrage. Et un cireur de chaussures de 10 ans peut se considérer au moins aussi adulte qu’un homme de 30 ans encore nourri par ses parents. Ce qui ne l’empêchera pas d’appeler cet aîné par un terme marqué de cette aînesse.



    Les Occidentaux disent des confucéens que leurs jeunes sont fortement soumis à leurs anciens. Cette manière de voir est fondamentalement archangiste et fonctionne à plein régime dans le triangle de Karpman Victime Bourreau Juge-Sauveur (Archange) où il suffit de Juger où il y a une Victime pour se propulser en position de Sauveur.
    Mérite, Honneur, Gloire à quiconque détecte une Victime et dénonce un Bourreau.


    La réalité vécue par les Viets est toute autre.
    En effet, les jeunes ne se permettent jamais d’élever la voix devant un ancien et encore moins de lui adresser un reproche. Mais au fond, c’est l’ancien qui dépend du jeune puisque c’est ce dernier qui cultivera sa mémoire, qui constituera son paradis ou Repos. C’est là que se trouve la clef de tous leurs comportements. Chacun dépend entièrement, âme au moins, de ses survivants, qu’ils soient jeunes, petits, gros, rachitiques, boiteux, garçons, filles, eunuque, intelligents, idiots, riches ou pauvres...



    Si Homo sapiens se caractérise par le fait qu’il pratique une cérémonie mortuaire et un principe de tombe, ce sont les Vietnamiens qui l’auront poussé à l’extrême.

    On peut pousser le principe mortuaire assez loin par le biais de la momification du corps et par celui de la monumentalisation de la tombe, de sa bunkérisation.
    Les Viets n’ont pas choisi ce biais matérialiste et ont concentré leur protection du défunt sur ses aspects les plus immatériels, sur la seule mémoire (épurée de tout reproche)ostensiblement affichée.
    C’est donc chez les Viets qu’on va trouver, dans le meilleur endroit de la maison, celui d’où l’on voit toute la famille, un meuble où trônent le nom et quelque sorte de portrait des défunts.
    Et cela pendant qu’aucune autre photos ou portrait de vivant n’est affichée nulle part.

    On n’idolâtre pas les vivants. Les morts ne sont pas jaloux des vivants. Plus on vieillit, plus on approche du moment où l’on sera blanchi de tout reproche non par un quelconque dieu, mais par ses survivants qui pardonneront systématiquement tout.
    Pourquoi ferais-je procès à des gens alors qu’in fine, je ne ferai qu’en dire du bien ?
    Alors pas de procéduriers et on va bien plus à absoudre qu’à condamner

    La psychanalyse n’y a pas sa place.

    Si l’on veut comprendre les peuples du Monde, la psychanalyse est le meilleur filtre qui nous permettrait de tout piger à l’envers.
    L’ethnopsychiatrie est beaucoup plus utile mais elle peine et balbutie car elle va à l’encontre de l’occidentalo centrisme et de son archangisme.




    Les Viets sont comblés par les concours mandarinaux français mais ils sont mis en pièces par l’archangisme français. Alors ils participent enflammés aux concours puis se planquent et évitent toute prise de position, tout jugement.




    Encore une fois, tout ça évolue au fil des décennies. Et je ne décris là que le point zéro culturel qu’on peut situer vers 1800.
    Car ensuite, occidentalisation du Monde faisant, il n’en reste que ce qui peut en rester.

    L’Occident adore les musées. Mais on n’y trouve que ce qu’il peut y avoir de plus matérialiste. Le musée de l’Homme, celui du quai Branly, ne montrent rien de la composante immatérielle des cultures.


    Le syncrétisme du caodaïsme est un des portails les plus intéressants pour piger comment voient les Viets




    Deux mots d’une autre chose très singulière aux Viets.
    Cette ethnie très majoritaire et instruite a toléré pendant des millénaires, dès les premières altitudes, la présence d’ethnies très différentes dont certaines vivent ou vivaient nues.

    Vers 1960, il était encore possible de voir, sur le long de la route mandarine, se frôler des gens complètement textiles et motorisés et des gens marchant nus sur les bas côtés, ces Moïs étant archi complètement autonomes. Il faut aller en Namibie pour voir quelque chose dans le genre mais pour les Himbas, cette situation s’est construite seulement récemment et elle va probablement vite cesser à moins qu’elle soit protégée par quelque UNESCO. Au Vietnam, cette tolérance aura duré des siècles, n’aura persisté que par le pragmatisme des Viets et aura donc été entièrement intégrée dans toutes les considérations de chaque groupe ethnique. On y tolère les différences culturelles, on cohabite avec des très différents.

    Pour que cette tolérance ait pu durer, il a fallu que chacun en vienne à considérer les principes de neutralité (Je fais la guerre contre les Chinois. Si toi, le Moï, tu ne veux pas y participer, c’est ton droit). Il a également fallu que domine un sens aigü de l’autonomie matérielle (Je n’ai pas besoin d’eux, ils n’ont pas besoin de moi). Il a fallu un sens développé de la territorialisation fondée sur un jus soli. (Vous êtes nés dans les montagnes, c’est votre territoire. Nous sommes nés dans les plaines, c’est notre territoire). Il a fallu que chaque groupe se contente de ce que son territoire pouvait lui apporter. Il a également fallu un sens aigu du droit de passage.
    La côte d’Azur aurait été elle aussi une zone de passage entre l’Italie et la France mais le Vietnam c’est ça en sa totalité : Deux plaines très alluvionnaires séparées par un étroit littoral et l’ensemble constituant le plus confortable des passages entre l’Inde et la Chine. Si le Viet n’avait pas joué la carte du droit de passage universel, il aurait joué contre nature.




  • 1 vote
    easy1 12 août 2012 08:31


    Vous avez mon plein accord, Erwanet

    Je corrigerais, dans le premier texte 

    n’avaient d’autre privilège
    il suffisait de les pousser aux études
    20 millions d’individus se sont retrouvés
    Saïgon Hanoï et Dalat
    c’est la collection de diplômes
    plus familiaux et moins tonitruants

     

    Dans le second

    un homme de 30 ans appellera
    s’entend appeler fils
    une soeur ou un frère aîné
    prune de Cythère marinée

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