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Les Viets et le jeu
Le phénomène évolue bien entendu au fil des décennies et on ne le remarquera peut-être plus dans deux générations sur ceux qui vivent en Occident, peut-être même chez ceux qui vivent aux Vietnam.
Mais le Viet (ethnie majoritaire que nous connaissons, les 53 autres ethnies ayant une approche différente de la chose) adore les jeux de hasard et de société, dont les jeux d’argent.
Les Chinois aussi mais chez le Viet, ça concerne quasiment plus les enfants.
Selon la voie bouddhiste qui a séduit les Viets (étant situés sur le seul chemin plat entre l’Inde et la Chine, ils ont tout vu passer chez eux, en toute amitié le plus souvent) il n’y a aucun mal à gagner de l’argent.
Commerçants alors.
Oui mais comme ils sont fascinés par les études, l’argent n’est pas la finalité.
On pourrait dire que si pour certains peuples les études servent à s’enrichir, pour les Viets, c’est l’argent qui sert à étudier.
Un Viet voit en l’argent plutôt un accès à la joie familiale, un Chinois de Saïgon plutôt à son hybris individuel
Les Chinois Han de Saïgon le font aussi, mais les Viets le font beaucoup de fournir à leurs morts de billets factices ainsi que des offrandes en encens et aliments.
Comme l’argent est facticé en plein d’occasions puisqu’on célèbre les ancêtres très souvent, il prend aux yeux des Viets une allure très spirituelle, très affective. Beaucoup d’argent = beaucoup de marques d’affection possibles. Argent = relations heureuses
(Il existe des gens sur Terre qui observent tout un protocole d’enterrement et de tombe pendant 3 ans, puis ils passent au deuil du deuil et abandonnent la tombe. Ils tournent complètement la page. Les Viets font partie de ceux qui ne font pas le deuil du deuil et qui protègent les tombes indéfiniment et au plus près d’eux. Idéalement, la tombe serait dans leur jardin et de toutes manières il y a un autel des ancêtres avec leur portrait ou photo dans la maison et c’est alors cent fois par jour qu’en passant devant ils pensent à leurs défunts)
Ce culte des morts est si important et central de la vie des gens que les enfants, qui sont précisément ceux qui vont perpétuer ce culte, sont hyper importants en termes de responsabilisation.
Ils sont si importants que le terme enfant ou fils ou fille (Le viet est une langue sans genre fondé sur le sexe. Sans pluriel non plus) est utilisé par tous les adultes au sujet de tous les enfants. A moins d’être une peu ma-famille-centrique un homme de 30 ans appelera un gamin vendeur de cigarettes par le même mot générique qu’il utilise pour appeler son propre enfant ’con’ prononcé avec le o très sonore de coq, de école ou de horreur. Un orphelin complètement seul s’entend appelé fils comme les autres.
Lorsqu’un Français dit "Je vais à l’école" on comprend que son corps y va mais on n’est pas certain qu’il ait la volonté personnelle d’y aller.
Quand un Viet dit " Con di hoc" (enfant aller étudier) ça a un sens beaucoup plus net quoique implicite de "Je vais de moi-même et en tant qu’enfant à l’école"
Il n’y a aucun doute quant à sa volonté d’y aller.
Le Je des Viets implique un sens de ’Je le veux’.
Ce sens des responsabilités touche certes les actions que JE fais mais aussi les idées que JE pense.
Alors les enfants sont responsables et du coup, il est hors de question qu’un enfant fasse un jour procès à ses parents car tout ce qui se sera passé dans l’enfance se sera passé en pleine responsabilité de chacun, enfant compris (à due proportion de son âge)
.
Les parents peuvent donc discuter d’argent avec leurs enfants sans qu’il n’y ait de frontière adulte oui / enfant non.
Et l’on voit donc des enfants de 7 ans vendre des fruits aux touristes, faire du commerce et ramener l’argent gagné à leurs parents ou au chef de la maisonnée qui peut être une soeur ou un frère^aîné (il y a tant d’orphelins)
Comme on vit à 3 générations minimum par maisonnée, dès qu’on passe grand-père on confie ses gains à l’adulte d’âge moyen qui gère donc les revenus et dépenses de trois générations.
Il n’y a pas de jouet sinon ceux que l’on se bricole. On n’offre alors aux enfants, lors des fêtes, que de l’argent et avec ça, ils jouent aux jeux de cartes en grandes rigolades car c’est associé à la fête très collective dont le fameux Têt.
Il a fallu le Noël des Français pour introduire une notion de jouets, sinon c’était exclu.
Au Têt, c’est la joie totale et hyper collective pour les enfants (pas question de s’amuser seul dans sa chambre) Tout, absolument tout se passe dehors. Rouge pétard, rouge les faux billets, rouge les emballages, rouge les rubans, tout vire au rouge et or. Ca explose, ça pétarade et dans cette ambiance où les pétards monopolisent la violence, tout est fraternel. Les enfants jouent à des jeux d’argent hilares et devant les adultes, devant leurs parents. Dès qu’ils ont un billet, ils foncent jouer avec des potes (ce sont les adultes qui achètent les pétards, les enfants ne se servent de leur argent que pour jouer aux cartes)
En dehors des fêtes, ce principe se poursuit sous d’autres formes plus économes.
On passe aux pièces
A la sortie des écoles et lycées, les enfants jouent à des jeux d’adresse où il s’agit de lancer une pièce contre un mur et elle doit rebondir à un certain endroit, le gagnant emporte la mise. L’école commençant et se terminant tôt, ceux qui étudient le moins, passent donc des heures à lancer des pièces sur les murs et ça fait un bruit de cliquetis devant les écoles.
Quand on gagne, on appelle ses potes et on s’offre un bidule à bouffer à un des mille marchands ambulants : glace à l’eau, viande séchée + rapé de papaye verte, nougats, prine de cythère marinée, goyave...
L’enfant passe donc à l’âge adulte sans hiatus ni crise d’adolescence puisque qu’il n’y a pas de crans d’autorité ou de responsabilité. Il se déniaise progressivement et régulièrement. Il n’existe pas le moment où les adultes lui font croire au Père Noël puis de dépit en découvrant qu’il a été abusé.
Adultes et enfants croient aux mêmes choses.
Il n’y a pas de métiers d’adultes qui échappent à la vue des enfants. Tout est visible et les enfants savent donc très bien ce que font leurs parents. Du coup les enfants savent faire ce que font les adultes et le savoir est très disséminé ou diffus aussi bien verticalement qu’horizontalement.
Même si un enfant ne peut pas étudier parce qu’il se retrouve avec des frangins nourrir, il a tellement pu observer ce que font les adultes pour gagner leur vie qu’ils en font autant sans apprentissage particulier. Personne ne se fait donc de bile, aux problématiques de guerre près, et encore, ils apprennent aussi vite à se démerder dans une économie de guerre.
Un gosse de riche s’emmerderait royalement s’il ne jouait pas avec les enfants les plus pauvres. Devenir riche semble de peu d’intérêt sinon pour l’accès aux études.
Il n’y a donc pas de quartiers de riches et de quartiers de pauvres, tout est mélangé et seuls les Français ont contrarié cette manière de voir les choses en créant des quartiers prestigieux pour leurs villas. Ce ’beau quartier français" avec ses avenues très larges étant alors le plus désert et le plus triste (Ca vaut surtout pour Saïgon qui avait été créée de toutes pièces à partir de rien)
Je suis Eurasien et je trouve ce reportage correct.
Il est même complet d’un point de vue vietnamien. Il n’y a réellement pas grand chose de zappé car il n’y a réellement pas grand chose d’autre dans leur vie du point de vue des idéaux socio-familiaux
Comme toutes les communautés, immigrées, ils reconstruisent sur place leur culture originelle.
Mais il est certain que les Viets font partie des peuples ayant été les plus obsédés par les études. Les mandarins, qui n’étaient rien de plus que d’excellents étudiants, n’avaient d’autre priivilège que d’être exemptés de corvées militaires (fait rare dans le monde, et inverse du cas de la France ou les aristocrates étaient à la fois instruits et d’épée)
Au Vietnam plus que partout ailleurs, il ressortait donc que pousser ses enfants à faire des études signifiait vouloir qu’ils vivent ou que pour éviter la mort à ses enfants, ils suffisait de les pousser aux études. Tout cela sans aucun rapport avec le fric puisqu’un mandarin ne recevait aucune prébende s’il n’exerçait pas un métier, tel que prof par exemple.
C’est un cas qui me semble unique au monde où une masse de 20 millions d’individus se sont retouvés dans une logique de vie simple : Pour ne pas mourir jeune, il faut étudier ; ce qui ne peut se faire qu’avec le soutien des parents ; ce qui boucle complètement et définitivement la boucle relationnelle familiale.
Or, rien n’est plus facile pour des gens aussi obsédés par les études comme preuve d’amour parental-filial en boucle, de vivre leur idéal livresque dans les pays où existe une belle structure scolaire (laïque tant qu’à faire, ça les arrange).
Scientifiques les études.
Pourquoi scientifiques alors qu’avant la colonisation, les mandarins étaient certes savants mais pas particulièrement scientifiques ?
Parce que les colonisateurs français, qui avaient une politique de conquête de colonisation des esprits aussi, avaient trouvé intéressant de rediriger la propension au mandarinat des Viets vers des études selon le système Ferryste où les sciences ont la place ’royale’ puisque la science abolit toutes les pudeurs, croyances et superstitions.
Les Viets pourtant intelligents, ont, en dépit de mille misères colonialistes, accepté et même collaboré à la colonisation parce qu’ils adoraient les moyens, la logistique ferrystes.
En Indochine, il y avait deux voies offertes aux jeunes par l’Administration française. Une voie toutes études en viet (mais en caractères latins DeRhodiens parce que les français ne pigeaient rien aux caractères d’allure chinoise) et une voie 99% française quasiment identique à celle offerte aux Parisiens. Même les bâtiments des lycées de la voie française étaient bâtis à Saïgon hanoï et Dalat comme ceux de Paris, aux ventilateurs près.
La majorité des familles viets ont placé leurs enfants dans la voie viet. Les familles mandarinales et bourgeoises ont préféré placer les leurs dans la voie française où ils apprenaient avec les mêmes livres qu’à Paris donc que "Nos ancêtres les Gaulois"
Là dessus, Pasteur et Yersin ayant découvert des moyens de guérir des maladies tropicales et ayant créé une université de médecine en Indochine, les Viets à mentalité estudiantiniste les ont adorés. Yersin surtout qui était un saint homme.
En peu d’années il y a eu de bons étudiants Viets dans la voie française et versant alors dans la science, surtout médicale. Leurs parents se sacrifiant jusqu’à la moelle, beaucoup étaient venus à Paris, vers 1950 pour décrocher les X, Ponts, Mines, Agreg etc. Leurs rapports avec leurs camarades germanopratins étaient très bons.
Ensuite ça a chié.
Au moins une génération entière de Viets diplômés ont découvert, une fois rentrés en Indochine qu’en tant que sujets français, ils ne pouvaient accéder aux plus hautes responsabilités, celles-ci étant réservées aux colonisateurs, citoyens français.
(Gandhi avait constaté le même phénomène)
Ho Chi Minh a surfé sur la vague des diplômés mécontents pour dénoncer l’hypocrisie française
On se retrouve aujourd’hui avec des hommes de 80 ans qui ont vécu cette déception mais qui peuvent voir leurs enfants et petits-enfants reprendre le même idéal estudiantiniste avec un peu plus de chances d’obtenir, cette fois, des responsabilités à hauteur.
Or, l’esprit colonialiste n’est pas mort, il la met en veilleuse c’est tout.
Les beaux diplômés viets ne se voient pas proposer des postes clefs à proportion de leur nombre. Ils le savent et ne s’en tourmentent pas. Ce qui compte pour eux c’est la collection de dipômes qu’ils offrent à leurs parents. Le bling bling, ils en ont peur.
Tout ça fait que ce n’est pas chez eux qu’on peut trouver des empêcheurs de tourner en rond, des trublions, des contestataires, des révoltés, des inverseurs, des Rimbaud, des Duchamp.
(Comparés aux Viets, les Japonais sont bien plus iconoclastes). Leur docilité, leur manque d’ambition bling bling tient entièrement à cette ontologie très particulière.
Mettons qu’un chercheur Viet soit sur le seuil d’une découverte majeure nobélisable. Son patron souchien, sait d’office qu’il peut en profiter "Arrangeons-nous. A moi les honneurs à la française toutes en fanfares. A toi les honneurs à la vietnamienne, plus familiaux et moins tonnitruants"
(Déjà Edison avait profité de son assistant Noir en ce sens. Les Noirs instruits sont aussi inventifs que d’autres. Ils manquent seulement de tradition scolaire)
A mes yeux l’alliance des Viets et des Français est actuellement excellente. Chacun y trouve son compte et ça fait deux heureux à tous les bons coups
Mais les générations passent et je crois qu’il arrivera un moment où des génies Viets réclameront à leur tour les fanfares.
Jusqu’à ce jour, il ne faut pas compter sur les Viets pour réaliser ça
http://www.youtube.com/watch_popup?v=EEu42L0ufBY
C’est typiquement un truc de Français où le jeune défie la mort nonobstant la douleur que pourraient ressentir ses parents en cas d’accident
Le jour où l’on verra des Viets faire ça, on pourra considérer qu’ils seront devenus de mentalité occidentale, même s’ils vivent au Vietnam
Je conviens avec E Todd que nos familles étant plutôt nucléaires, il émane de chacune d’elles une politique et qu’il y a donc dans l’Eurasie et à l’exception du centre irakien, une grande diversité de ces politiques ou éthiques (d’abord familiales puis sociales et économiques)
Je conviens qu’il fallait alors, en raison de ces diversités, éviter d’imposer ab nihilo, une monnaie unique à tous ces différents ;
Mais il néglige quelques faits importants qui se sont produits lors de ces 3 derniers siècles, en Europe, qui ont permis à toutes les polulations d’accéder au savoir, au savoir de l’Histoire et de considérer, voyagisme faisant, businesse faisant, qu’on en avait ras-le-bol des guerres fratricides.
Aucune région du monde n’aura été aussi épuisée par les disputes picrocholines que l’Europe. Alors, il n’était pas fou, de la part des Européens de concevoir de mettre fin à ces guerres pour de petites différences de politiques en fédéralisant nos politiques.
Peut-être suffisait-il alors de faire l’Europe administrative, fiscale. Toujours est-il qu’une fois lancés dans ce fédéralisme, surtout face à la menace d’autres très gros blocs, que nous nous sommes mis à concevoir d’adopter une monnaie commune.
Là où nous aurions eu tort, ce n’était pas d’avoir eu l’idée de proposer une monnaie unique, c’était de ne pas y avoir renoncé dès lors qu’il apparaissait qu’il n’y avait pas consensus de toute notre famille.
Dès lors que les plus libéraux, différencistes, de notre famille, refusaient le mêmisme monnétariste (qui implique des tas de mêmismes dans des tas de domaines de la vie) les promoteurs de l’Euro auraient dû remballer leur stand.
Les tropeuropéistes ont par exemple comme argument le fait que si nous ne sommes pas unis, nous ne pouvons pas imposer des principes sociaux, fiscaux, écologiques...Les tropeuropéistes verraient dans la standardisation de tout (et évidemment selon leurs goûts) la solution du bonheur.
Ce faisant, ils réduisent ce qui fait notre âme et l’âme du monde des humains, la diversité.
Tous pareils pour éviter la guerre ?
Tous pareils pour faire du monde un paradis ?
Tous des anges ?
Euh..
Il est sain et avisé de rester disponible pour entendre plusieurs sons de cloches.
Entendre et intégrer différents sons de cloche c’est donc une chose.
Dire ensuite ce qu’on en conclut procède forcément d’une démarche plus prométhéenne "J’ai quelque chose à apporter aux autres"
Et l’on voit, à travers son cas, qu’il n’est pas possible d’apporter aux autres des analyses neutres alors qu’on est placé dans un contexte manichéen.
Si nous étions depuis toujours habitués à des discours systématiquement neutres ou mixtes, ne stigmatisant et ne condamnant personne, ce qu’il dit ici passerait sans relief particulier. Ca ne renverserait personne.
Or, nous sommes au contraire habitués à conclure par un jugement de valeur en Bien Vs Mal. Et ce qu’il dit n’apparaît alors plus du tout neutre, quoi qu’il en dise.
A partir du moment où le pouvoir qui le missionne dans son rôle éducatif est manichéen, il entend clairement dans les "autres thèses" qu’expose Chauprade, un refus du manichéisme donc un refus de considérer ses employeurs (L’Etat français en l’occurrence) comme forcément, automatiquement ou exclusivement Bien.
Je suis donc étonné qu’il soit étonné d’avoir choqué l’Etat français ou Hervé Morin
Lui, Chauprade, qui sait tellement bien que les Etat exigent un manichéisme en leur faveur (sans lequel tout le concept d’Etat doté d’une conscience morale s’effondre) comment pouvait-il espérer qu’en refusant de chanter le cantique de l’Etat qui le missionne, il puisse conserver son poste ?
Concernant le terrorisme, il a tout à fait raison de proposer de considérer que dans bien des cas, les services secrets des Etats s’y infiltrent non pour les démanteler mais au contraire pour les renforcer (et qu’ils infiltrent alors aussi bien les groupuscules d’extrême gauche que d’extrême droite, pourvu qu’ils soient suffisamment extrêmistes). Mais du coup, il élude trop l’émergence spontanée ou naturelle de ces groupuscules.
Il élude trop la possibilité qu’ont des extrêmistes non infiltrés de commettre des attentats de plus en plus spectaculaires au fur et à mesure que tous les attentats du monde le deviennent.
Et il élude donc aussi le fait qu’il existe des infiltrations ayant pour objet sinon de démontrer le groupuscule extrémiste, du moins de le contrôler (cas des taupes qui avaient infiltré l’IRA)
Tout est et tout reste possible. Quand un attentat spectaculaire se produit et soulève une vive émotion, il faut considérer toutes les hypothèses, du cas d’une action solitaire au cas d’entreprises à montages très compliquées où plus personne ne sait vraiment qui a appuyé sur le bouton rouge. Et il ne faut évidemment pas s’en tenir au son de cloche officiel.
A ce sujet, depuis plusieurs années, on entend dire que des Américains arpentent nos banlieues difficiles sous prétexte d’offrir quelque green card à quelques jeunes méritants. Si les services secrets US voulaient infiltrer nos extrémistes (non pour les anéantir mais au contraire pour les exciter et en faire de nouvelles lessiveuses, de nouveaux Ben Laden), ils ne s’y prendraient pas autrement dans un premier temps.
Concernant les Pôles. Chauprade dit à un moment que les Américains redoutaient que le monde sorte de la bipolarité qu’offrait la guerre froide, il expose que pour les US se pointaient le risque de multipolarité et qu’ils cherchaient donc à réaliser l’unipolarité.
Là sa langue a glissé, effet de la conversation.
Car jamais jamais un Etat n’a souhaité l’unipolarité.
Soit les Etats ne pensaient pas en termes de pôles, soit ils pensaient en termes multipolaires, soit en termes bipolaires (cas le plus courant)
Il faut toujours qu’il y ait un ennemi, un méchant. Il faut donc au moins deux pôles.
Ce qui menace les EU c’est effectivement la multipolarité, c’est aussi la disparition du polarisme ou le pôle unique.
L’idéal pour eux c’est un Monde divisé (en forces à peu près égales) en deux pôles.
A cet égard, le polarisme que produit le libéralisme débridé (quelques très riches d’un côté, des très pauvres en repoussoir de l’autre et une classe moyenne au centre qui rame, rame et rame pour devenir très riche ou éviter de devenir très pauvre) est un polarisme qui ne convient pas du tout à la politique américaine (Cette politique étant fondée sur un isolationnisme qui ne peut être transgressé que s’il existe un méchant agresseur armé qui menace l’Etat)
Si le Monde entier ne devenait plus qu’un énorme marché civil (avec donc les 3 classes de fortune pécuniaire) il n’y aurait plus de méchant armé et menaçant, alors l’Etat centrat et son immense service secret n’auraient plus rien à faire.
Ainsi, même le capitalisme, le libéralisme est à tauper par l’Etat afin qu’il produise de la méchanceté armée, de la violence bien saignante.
Ce ne serait donc pas les milliardaires qui seraient venus d’eux-mêmes vers la privatisation de la guerre, ce serait l’Etat qui les aurait invités à s’intéresser à la guerre (et cela se sezra produit depuis déjà un siècle)
Si on examine le cas des entreprises (de partout) qui ont, lors de guerre, fabriqué des armes ou autres méchantes choses, on verra que 9 fois sur 10, c’est l’Etat qui les y aura invitées, incitées ou forcées.
Même les pianos Steinway furent obligés, vraiment obligés de stopper la fabrication de pianos pour fabriquer des...planeurs (pour larguer des parachutistes en silence)
A la fin de la guerre, on a voulu lyncher Louis Renault alors qu’il avait été forcé de produire autre chose que des voitures de paix.
Il est question de longs temps, certes, mais selon les habitudes actuelles, ce documentaire est trop lent et n’explore quasiment pas les aspects techniques en s’attardant trop sur les aspects déontologiques et spéculatifs.
J’ai une formation de géologue tout en ayant travaillé dans la métallurgie. Sans remonter à la source de nos maux, consommation, gaspillage, nucléaire, folie, etc. en restant uniquement face au problème des déchets, leur solution est la meilleure qui soit à cette heure-ci.
Ceux qui ne bossent pas la géologie peinent à réaliser l’incroyable stabilité ou lenteur qui règne dans les socles granitiques. On n’a besoin que de 100 000 ans de stabilité pour passer en zone acceptable. Et bien ces 100 000 ans de stabilité ont plus de chance d’être réalisés là qu’ailleurs.
Cette opération fait appel à des connaissances dans les domaines du nucléaire, de la métallurgie, du génie civil et de la géologie. A priori, d’autant que l’opération est lente à réaliser, il a été rassemblé suffisamment de ces compétences.
Concernant les métaux. Lorsqu’ils travaillent, c’est-à-dire lorsqu’ils se déforment avec des alternances, ils finissent toujours par casser. Un capot de voiture, si elle roulait très longtemps, finirait par fissurer.
Mais un container ne subit pas d’alternances de déformations et peut donc tenir indéfiniment.
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