Il y a de gros risques pour que l’Algérie se mette rapidement au gaz de schiste... à cause de la chute prévue des exportations d’hydrocarbures (gaz et pétrole) due d’une part à l’augmentation de la consommation domestique d’énergie et d’autre part à des réserves qui déclineront (je ne sais pas si l’Algérie a déjà atteint le pic pétrolier).
Pour ce qui est du débat sur la redistribution des richesses en Algérie, je dirais qu’il n’y en a pas. En fait, en Algérie les gouvernements appliquent plutôt une politique de distribution. Il n’y a généralement aucune contrepartie (ou très peu) demandée au citoyen : c’est typiquement du clientélisme, qui sert généralement à atténuer la colère du peuple face à la corruption généralisée au sommet de l’état. En temps de vache maigre, ça explose (comme à la fin des années 1980). Le niveau de vie en Algérie a fortement augmenté depuis 1962 (mais ça aurait pu être nettement mieux), les bidonvilles sont contenus (à défaut d’avoir disparu) depuis une dizaine d’années mais les richesses sont mal réparties (la distribution profite à des gens qui n’en ont pas besoin).
Depuis le début des années 1990, suite à la chute de l’URSS, de nombreuses personnes originaires de l’ex-URSS immigrent en Israël dans l’espoir d’une vie meilleure. Il suffit pour cela de se trouver un ascendant juif ou supposé juif et Israël te donne une carte d’identité. Sans eux, les juifs israéliens seraient en passe de devenir minoritaire (20% des Israéliens sont non-juifs)
Depuis, on a vu fleurir des néo-nazis en Israël... et ils ne sont pas du Hamas...
L’extrême-droitisation d’Israël date de cette époque... ce pays est une véritable pétaudière...
Alors les Palestiniens, c’est censé être un sujet "unificateur". Mais quand ils ne seront plus là (apparemment, certains veulent mener à terme le nettoyage ethnique des Palestiniens en les expulsant de leur terre vers l’Egypte et la Jordanie), une guerre civile éclatera en Israël...
La France a une meilleure productivité horaire. (plus simplement 39746/620 = 64$/heure et 51749/870=59,5$/heure).
Aux Etats-Unis, on a davantage recours à des emplois peu productifs (ce qui n’empêche pas la coexistence d’activités hyperproductives et de pointe comme l’informatique). En France, les entreprises évitent d’avoir recours à ces emplois (législation, rentabilité...).
C’est le dilemme récurrent et honteux dans des pays riches : choisir entre un chômage élevé et des travailleurs pauvres en grande quantité...