Gerfaut l’a signalé à juste raison : le tarif "catalogue" c’est pour les medias, pour effectuer une comparaison. En gros, le prix d’un avion se répartit sur 3 tiers : la cellule, l’équipement, la motorisation. On peut aussi ajouter la formation des équipages, les aménagements spéciaux etc. Ce qui permet des dizaines de compositions possibles pour des prix allant du simple au double.
Les clients russes sont tous sauf fiables. RedWings a du rendre ses Superjet pour défaut de paiement, Air Kirgiystan est sur la liste noire des compagnies pourries. Et c’est bien là le problème de la Russie : très peu d’ouvertures sur le marché hors de ses frontières à part à des pays satellites qui ne paieront pas les avions.
Tellement du même niveau qu’ils achètent les moteurs chez Hispano Suiza, Pratt&Whitney, Rolls-Royce et confient l’électronique à Thales. Quant les cerveaux fuient à l’étranger, ils ne sont plus derrière les écrans...
Monsieur Poutine s’est déjà personnellement impliqué dans le lancement du tristement célèbre Soukhoï Superjet 100 (2011). Après X accidents, X problèmes techniques, 324 unités ont été vendues presque uniquement à des compagnies russes. Sur les 50 appareils que Aeroflot (sur coup de fil de M. Poutine) a été obligé d’acheter, seuls 26 sont encore en service.