Le décodeur

LE LIVRE NOIR DE JEAN ROBIN (ou ROBINOSCOPIE)

14ème épisode :

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Jean Robin : la vidéo ultime (1/7)
Pensées, aphorismes et fulgurances de Jean Robin
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Amis robinophiles, bonjour.

La robinologie est une science qui est loin d’avoir livré tous ses secrets.
Après la vidéo noire de Jean Robin, cette Robinoscopie se devait d’analyser un peu plus en profondeur le phénomène Jean Robin.
Cette étude, découpée en sept parties, a la prétention de proposer un portrait tout en nuance du journaliste intelligent.
Cette première partie regroupe parmi les plus inoubliables pensées, aphorismes et fulgurances de Jeannot, notre maître à tous. Un complément indispensable à la vidéo noire.

Puis, changement de ton et de style dès la prochaine partie.

Jean Robin : la vidéo ultime (1/7)

Archives de la Robinoscopie :

1er épisode : Jean et Akila
2ème épisode : Le JT Intelligent
3ème épisode : L’interview de Jean Robin à Imposteur-magazine.fr
4ème épisode : Le dîner de cons
5ème épisode : La vidéo noire de Jean Robin
(Ou : accès direct à La vidéo noire de Jean Robin, sur Youtube)
6ème épisode : Le test du QR (Quotient Robinien)
7ème épisode : Le pouvoir socialo-cégéto-marxiste
8ème épisode : Jean Robin et Erwanet au Medef
9ème épisode : Les envahisseurs marxistes sont parmi nous
10ème épisode : Le reportage chez Jean Robin
11ème épisode : L’interview-vérité de Jean Robin
12ème épisode : Le questionnaire de Proust, mais surtout de Jean Robin
13ème épisode : Extraits du Journal Intime intelligent, de Jean Robin.

LE LIVRE NOIR DE JEAN ROBIN (ou ROBINOSCOPIE)

13ème épisode :

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Extraits du Journal Intime intelligent, de Jean Robin.
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(Première partie)

5 mars 2011 : Forcing pour interviewer Jean-Pierre Petit. Rencontre inoubliable. Type formidable.

8 octobre 2011 : Changeons de crèmerie. Jean Pierre-Petit était, somme toute, peu sensible à mes interviews intelligentes.

5 janvier 2012 : Dieudonné prend contact avec moi. Il me propose de participer à son nouveau film. Il me dit qu’il cherche un acteur pour jouer le rôle du méchant, à la fois traître, fourbe et sournois. Il m’avoue que spontanément il a pensé à moi. J’hésite.

4 mars 2012 : Vidéos avec Chouard. Un type formidable. Il m’ouvre des opportunités intéressantes.

5 mars 2012 : Tout compte fait, non. Chouard n’est rien d’autre qu’un marxiste de plus, un anti-libéral primaire. Ce ringard s’est contenté d’écrire deux livres (des manuels sur Excel et Access).

14 août 2012 : Deux défis lancés à Chouard.

18 août 2012 : Deux défis lancés à Soral.

19 août 2012 : J’envisage de déposer le concept. Pourquoi pas  : Deux défis lancés à Mickaël Vendetta ? Deux défis lancés à Vladimir Poutine ? Deux défis lancés à mon cochon d’Inde ? À creuser.

2 septembre 2012 : Visite médicale. Pris conscience que j’ai le cœur à gauche. Comme le premier marxiste venu. Bourdon pour le reste de la journée.

5 septembre 2012 : Sur le net, Chouard lance deux défis à Jean Robin : « Ne parasiter personne (1) et ne trahir personne (2) pendant une semaine. » Le salaud de marxiste !
21 septembre 2012 : Soral s’acharne sur moi, dans une vidéo récente. Il me reproche ma contre-vidéo d’Alain Soral. Ça va saigner... Je prépare une cinglante contre-contre-contre-vidéo d’Alain Soral.

22 septembre 2012 : Mon psy me préconise le grand air.

3 octobre 2012 : Je lance l’application iPhone « Observer la loi », qui permet la géolocalisation de diverses infractions dans l’espace public (fumeurs, tapage, voitures mal garées, voile intégral). Les médias crient à l’appel à la délation. Bande de marxistes ! Censeurs ! Ma liberté d’expression ne garantit-elle pas ma liberté de délation ?

24 mai 2013 : Passage dans l’émission Ce soir ou jamais. La consécration.

À la fin de l’émission, je demande à Taddeï quand il me réinvitera. "Pour toi, Robin, l’invitation c’était Ce soir et plus jamais."

25 mai 2013 : Consacré la journée à repasser en boucle mes interventions, dans l’émission d’hier. Sopalin à la main.

9 août 2013 : Penser à dire du mal de Taddeï.

12 et 13 août 2014 : Passé deux nuits blanches à plancher sur deux Livres noirs.

23 août 2013 : Crises obsessionnelles anti-Soral. Mon psy me suggère de réaliser des vidéos exutoires sur internet : « Et pourquoi ne présenteriez-vous pas un Journal Télévisé ? Ce serait une bonne thérapie ! Sans aucun intérêt et même pénible pour un spectateur, mais tellement profitable pour vous !... » L’idée m’enchante.

5 Septembre 2013 : Longuement hésité sur le nom. JT Audacieux ? JT Époustouflant ? JT Généreux ? JT Intègre ? JT Vertueux ? JT Viril ? JT Glorieux ? J’ai tranché : ce sera le JT Intelligent.

8 Septembre 2013 : Mon psy estime que « JT Névrosé » serait plus approprié. Clash. Sûrement un freudo-marxiste.

16 octobre 2013 : Penser à calomnier Asselineau.

31 décembre 2013 : Résolution pour 2014 : je ne parlerai plus jamais de Soral. C’est irrévocable. Ce type n’en vaut pas la peine.

1er janvier 2014 : Nouvelle série de vidéos sur Soral.

2 janvier 2014 : Mon psy diagnostique une Soralophobie et une Soralomanie aiguës.

9 février 2014 : Personne à parasiter aujourd’hui.

15 avril 2014 : Interview de Philippe Randa. Cet auteur a écrit 100 livres ! Quel winner ! Penser à en écrire 200.

12 juin 2014 : Penser à traîner Chouard dans la boue.

8 Septembre 2014 : Passage de Asselineau dans ONPC. Honteux. Alors que ce loser ne possède même pas de fiche Wikipedia et n’a écrit aucun livre ! A fortiori aucun Livre noir.

22 septembre 2014 : Rédiger des fiches compromettantes sur Oskar Freysinger. On ne sait jamais.

23 octobre 2014 : Passé la soirée sur Wikipedia. Découvert la mécanique quantique. Certainement un Livre noir, pour la fin de l’année.

29 Octobre 2014 : Découvert le Top 300 des auteurs sous-médiatisés en France. J’ai beau relire la liste, mon nom n’y figure qu’une seule fois. Complot cégéto-gauchiste.

30 octobre 2014 : A priori, ç’aurait dû être une journée comme les autres (un JT Intelligent à préparer, trois vidéos à envoyer sur Agoravox TV, deux communistes à débusquer, cent cinquante pages de mon Livre noir du mois à rédiger, une personnalité à parasiter). Et pourtant...

Sept heures. La sonnerie de mon réveil (Sunflower d’Hyperion, l’air entraînant du JT Intelligent) m’arrache d’un rêve pénible : pourchassé par deux syndicalistes, traqué par mon percepteur, et pris en otage par trois agents SNCF. Et là, le drame. L’esprit encore embrumé, je sors de mon lit et me lève du pied gauche. Une hérésie que j’ai toujours pris soin d’éviter. Du moins, depuis que j’ai une forte conscience libérale, c’est-à-dire l’âge de quatre ans. En cause : ce maudit cauchemar ? L’appréhension de mon prochain rendez-vous avec Jean Robin, mon éditeur ? L’angoisse face à l’épuisement du stock de personnes à parasiter ? Je ne saurais dire. Le fait est que je me suis levé du pied socialiste. J’ai aussitôt prié Saint Adam Smith et Saint Milton Friedman pour conjurer le mauvais sort.

(à suivre...)

Archives de la Robinoscopie :

1er épisode : Jean et Akila
2ème épisode : Le JT Intelligent
3ème épisode : L’interview de Jean Robin à Imposteur-magazine.fr
4ème épisode : Le dîner de cons
5ème épisode : La vidéo noire de Jean Robin
(Ou : accès direct à La vidéo noire de Jean Robin, sur Youtube)
6ème épisode : Le test du QR (Quotient Robinien)
7ème épisode : Le pouvoir socialo-cégéto-marxiste
8ème épisode : Jean Robin et Erwanet au Medef
9ème épisode : Les envahisseurs marxistes sont parmi nous
10ème épisode : Le reportage chez Jean Robin
11ème épisode : L’interview-vérité de Jean Robin
12ème épisode : Le questionnaire de Proust, mais surtout de Jean Robin

LE LIVRE NOIR DE JEAN ROBIN (ou ROBINOSCOPIE)

12ème épisode :

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Le questionnaire de Proust, mais surtout de Jean Robin
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(suite du 11ème épisode de la Robinoscopie : L’interview-vérité de Jean Robin)

Le journaliste intelligent est sous l’emprise du penthotal, sérum de vérité.

- Bien. Cher Jean Robin, pour conclure cette interview-vérité, nous vous soumettons ce "questionnaire de Proust" :

Si vous étiez une fleur ? La narcisse.

Si vous étiez une réforme courageuse ? Le passage des 35h aux 75h.
Si vous étiez une loi ? La loi de la jungle.
Votre force principale ? Être imperméable au doute.
Si vous étiez un journaliste ? [Jean se renfrogne, ses yeux jettent des éclairs] Euh... je veux dire à part vous ? Jean-Marc Sylvestre.
Si vous étiez un vêtement ? Une veste. Réversible.
Vos trois mousquetaires contemporains ? Bernard Madoff, Bernard Tapie, Jérome Cahuzac.
Votre citation favorite ? Parasitez, parasitez, il en restera toujours quelque chose.

À quoi reconnaît-on un véritable ami ?

Au montant de sa souscription annuelle à Enquête & Débat.

Votre état d’esprit actuel ? Satisfait. Perpétuellement.

Si vous étiez un groupe ? Un Boys Band : les Chicago Boys.
Si vous étiez un sport collectif ? Un sport quoi ?...
Ce que vous ne souhaiteriez même pas à votre pire ennemi ? Devenir fonctionnaire.

Si vous étiez un fruit ? Ma pomme, toujours ma pomme.
Votre dernière bonne action ? Avoir relancé la carrière d’Hyperion.

[ndlr : l’auteur de Sunflower, le générique entraînant du JT Intelligent]
Le don de la nature que vous rêveriez de posséder ? L’humour.
Votre couleur préférée ? Le noir. Comme les livres du même nom.
Si vous étiez un loisir ? La délation.
Si vous étiez un jeu à la télévision ? Le Maillon Faible.
Quel serait votre plus grand malheur ? La disparition d’Alain Soral.
Si vous étiez un bruit ? Le son du tiroir-caisse le soir au fond des bois.
Si vous étiez un oiseau ? Le paon (pas le cégétiste, hein !)

Si vous étiez un jeu de société ? Le Monopoly.
Si vous étiez un des 7 péchés capitaux ? L’envie.
Si vous étiez un moyen de transport ? Le covoiturage mais monoplace.
Si vous étiez une rime riche ? Stupide et cupide.
L’animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ? Une sangsue.
Comment aimeriez-vous mourir ? Riche.
Dernière question : si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire ? C’est incroyable ce que j’en ai appris, avec tes JT intelligents !

- C’est la fin de cette interview. Merci à vous, Jean Robin !
- Aurevoiràtousjeanrobinpropagandisteetmanipulateur.

On arrête le magnéto. Le journaliste intelligent nous raccompagne. Avant de nous quitter, inquiet, il interroge Mouloud :

- Dis-moi, le suédois  : combien de temps le sérum va-t-il encore faire de l’effet ?
- Euh... environ cinq-six heures, normalement.
Il nous confie qu’il reçoit ce soir ses amis Erwanet, Oliderid, Christian Vanneste, Oskar Freysinger.

- Ça va être grandiose, si je me mets vraiment à dire le fond de ma pensée, à cette bande de blaireaux... Votre sérum n’est qu’un foutu empêcheur de parasiter en rond !
On le sent chauffé à blanc. On se sépare, avant qu’il n’ait eu le temps de nous botter les fesses (surtout la gauche) et de nous conseiller, en toute franchise et en toute amitié, d’aller nous faire voir chez les marxistes...

Archives de la Robinoscopie :

1er épisode : Jean et Akila
2ème épisode : Le JT Intelligent
3ème épisode : L’interview de Jean Robin à Imposteur-magazine.fr
4ème épisode : Le dîner de cons
5ème épisode : La vidéo noire de Jean Robin
(Ou : accès direct à La vidéo noire de Jean Robin, sur Youtube)
6ème épisode : Le test du QR (Quotient Robinien)
7ème épisode : Le pouvoir socialo-cégéto-marxiste
8ème épisode : Jean Robin et Erwanet au Medef
9ème épisode : Les envahisseurs marxistes sont parmi nous
10ème épisode : Le reportage chez Jean Robin
11ème épisode : L’interview-vérité de Jean Robin

LE LIVRE NOIR DE JEAN ROBIN (ou ROBINOSCOPIE)

11ème épisode :

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L’interview-vérité de Jean Robin
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(Suite du 10ème épisode de la Robinoscopie : Le reportage chez Jean Robin)

- Bienvenue à tous nos auditeurs. J’ai l’honneur de présenter aujourd’hui cette émission au domicile de Jean Robin, l’illustre journaliste et éditeur. Bonjour, Jean.

- Bonjouràtousjeanrobinjournalisteetéditeur.

- Jean, nous vous remercions de nous recevoir chez vous pour cette interview-vérité. Êtes-vous prêt à dire toute la vérité, rien que la vérité ?

- Avec la dose que votre assistant norvégien m’a injectée, je n’ai pas le choix, figurez-vous. Allons-y.

- Bien. Combien de temps passez-vous à l’écriture d’un livre ?
- Vous savez, la structure de mes bouquins s’inspire directement de celle de mes JT Intelligents : étaler la même non-idée sur 200 pages, jusqu’à l’écœurement. C’est pourquoi j’ai coutume de les qualifier, eux aussi, de « Livres Intelligents ». Cela dit, écrire un bouquin représente un travail énorme. Vous n’imaginez pas le nombre de pages Wikipedia que ça nécessite de compiler !
- Vous écrivez (en conclusion du livre La France CGT)  : "Il faut organiser une nouvelle nuit du 4 août, afin de dépouiller la France CGT de tous ses privilèges qui écrasent le reste du peuple. Six millions de personnes font travailler 25 à 30 autres millions, la minorité dicte sa loi à la majorité, tout en appauvrissant le pays, et cela ne peut tout simplement plus durer." Je pense que vous voyez venir ma question : sous l’effet de quelle drogue écrivez-vous ? Elle a l’air sacrément efficace !
- Non, non, je l’écris comme je le pense. La puissance de frappe financière de la CGT est sans commune mesure avec celle d’une modeste Société Générale qui, elle, travaille pour le bien commun.
- Que représente la culture juive pour vous ?
- Rien. Je suis goy. Il fallait trouver un créneau, pour exister : j’ai tiré à pile ou face entre exploiter le filon du journaliste d’ascendance palestinienne et celui d’ascendance juive.
- Que pensez-vous d’Alain Soral ?
- C’est mon idole. J’en suis venu à me vieillir de vingt ans pour lui ressembler. Je suis un morpion accroché tantôt à sa couille gauche du travail, tantôt à sa couille droite des valeurs. Soral, c’est mon principal sujet d’étude. Sans lui, je n’existerais plus.
- Pour vous, la liberté d’expression est un credo ?
- Non, pas un credo : un créneau ! La liberté d’expression, je m’en cogne. Sauf évidemment la mienne. En fait, se déclarer un farouche défenseur de la liberté d’expression, ça permet de faire passer en douce et sans résistance ses propres idées néo-libérales et pro-oligarchie. Tout en passant pour un dissident auprès des ramollis du bulbe.

- Résumez-nous votre approche politique.

- C’est simple. Vivent les gentils Milton Friedman/Pinochet/Thatcher/Reagan/Libéraux/Dérégulateurs/Philanthropes de droite qui veulent le bien de l’humanité ! À bas les méchants Socialo/Stalino/Coco/Trotsko/Mao/Gaucho/Marxistes qui font rien qu’à me menacer le nombril ! Ma philosophie ? À bas l’État-Providence ! Vive mon nombril !

C’est à ce moment que la pendule du salon se met à sonner quatre heures. Aussitôt une voix féminine, impérieuse, retentit dans le couloir.

- Jeannot ! C’est l’heure de ta fessée, petit garnement !...

Le journaliste intelligent blêmit. On aperçoit Akila, habillée en cuir et en latex de la tête aux pieds, qui s’avance dans le couloir. Une paire de menottes pend à son ceinturon clouté. Elle fait claquer un fouet avec énergie. De l’autre main, elle agite un tisonnier et un pince-tétons.

- J’espère que tu as été bien sage ! Sinon ta maîtresse va te punir...

Akila pénètre dans le salon et s’immobilise, désarçonnée par notre présence. Jean Robin se précipite vers elle et la pousse vers la sortie.

- Mais qu’est-ce que tu fous dans cette tenue, Akila ? T’as oublié l’interview, ou quoi ?

Il revient vers nous, rouge comme un drapeau communiste.

- Ah, ah, ah ! Sacrée Akila ! Quelle blagueuse... Qu’est-ce qu’on disait ?

On s’efforce d’enchaîner.

- Bien. Cher Jean Robin, pour conclure cette interview-vérité, nous vous soumettons ce "questionnaire de Proust".

(à suivre... Prochain épisode : Le questionnaire de Proust, mais surtout de Jean Robin)

Archives de la Robinoscopie :

1er épisode : Jean et Akila
2ème épisode : Le JT Intelligent
3ème épisode : L’interview de Jean Robin à Imposteur-magazine.fr
4ème épisode : Le dîner de cons
5ème épisode : La vidéo noire de Jean Robin
(Ou : accès direct à La vidéo noire de Jean Robin, sur Youtube)
6ème épisode : Le test du QR (Quotient Robinien)
7ème épisode : Le pouvoir socialo-cégéto-marxiste
8ème épisode : Jean Robin et Erwanet au Medef
9ème épisode : Les envahisseurs marxistes sont parmi nous
10ème épisode : Le reportage chez Jean Robin

LE LIVRE NOIR DE JEAN ROBIN (ou ROBINOSCOPIE)

10ème épisode :

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Le reportage chez Jean Robin
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Aujourd’hui, ma nouvelle interview-vérité et sans concessions me conduit en province. J’ai rendez-vous avec le phénomène du journalisme et de l’édition, Jean Robin.

Nous nous retrouvons dans un discret quartier pavillonnaire de la banlieue de Blois. La maison du journaliste-éditeur est visible de loin : protégée par une enceinte de cinq mètres de haut hérissée de barbelés, des miradors plantés aux quatre coins du domaine. Sur la porte, une pancarte nous avertit : « Interdit aux immigrés et aux marxistes ! »

Mon assistant blêmit.

- Qu’est-ce que tu as ?, je lui demande.

- Rien, déglutit Mouloud, dissimulant fébrilement son écharpe de la CGT.

On sonne. Des dobermans se mettent à aboyer. Un homme approche.

- Margaret, Ronald, couchés !
La porte s’ouvre et fait apparaître un homme ventripotent, la cinquantaine. Pull de camionneur. Un faux air de Sergent Garcia. Un éternel rictus de contentement de soi. Le visage mangé par une barbe poivre et sel et miettes de pizza de la veille.

- Bonjouràtousjeanrobinjournalisteetéditeur.

Mouloud et moi nous présentons. Jean Robin avise longuement mon assistant, hésite à lui serrer la main. Il finit par nous inviter à franchir le seuil.

On se retrouve dans une maison petit bourgeois.

Jean Robin nous fait visiter la cuisine, mythique, où sont enregistrés les JT intelligents. Moment d’émotion. Lieu chargé d’Histoire. Combien d’adolescents se sont éveillés, combien de brebis égarées ont retrouvé le chemin, grâce à la profondeur d’analyse de ces JT émancipateurs ? Nul ne le saura jamais. Mouloud prend quelques photos, sous le regard vigilant du maître de maison.

Un portrait sur le mur : Jean, avec vingt ans de moins. Avant le régime "Nutella en pot familial". Un faux air de Conchita Wurst.

Le journaliste intelligent nous conduit vers le salon, pour l’interview. Dans le couloir, on passe devant une pièce qui retient notre attention : une chambre, véritable caverne d’Ali Baba, remplie de posters, figurines, tee-shirts, mugs, statues, préservatifs, casquettes, tire-bouchons, porte-clefs, vibromasseurs : tout à l’effigie d’Alain Soral. Embarrassé, le journaliste-éditeur bredouille trois mots et se précipite pour refermer la porte.

On pénètre dans le salon.

Une photo de couple est accrochée au mur : Jean et Akila. Surnommés affectueusement « les Tarzan et Jane du net ».

Quelques livres traînent sur une table. Je relève des titres, à la volée : « Le marxisme en dix leçons », « Le journalisme et l’édition pour les nuls », « La remigration est une chance pour la France », « Le guide pratique du parasitisme et de l’opportunisme », « Le gaullisme et le patriotisme expliqués à mon hamster », etc.

Sur un buffet, on distingue une statue vaudou à l’effigie d’Éric Zemmour. Perforée de dizaines d’aiguilles.

Dans un coin du salon, un lieu de prière a été aménagé : un autel, un prie-dieu, des bougies, et quelques photos enluminées accrochées sur le mur. On reconnaît Christian Vanneste, Alain Madelin, Emmanuel Macron, Milton Friedman, Laurence Parisot, Oskar Freysinger, Jean-François Revel, Margaret Thatcher, Ronald Reagan, Augusto Pinochet. Une inscription en lettres d’or se déploie à l’entrée du lieu saint : Libéralisme, j’écris ton nom.

Nous nous installons pour commencer l’interview. Mouloud met en place le magnéto, surveillé attentivement par Jean. Puis, comme à chaque interview-vérité, mon assistant sort la seringue de son sac. Il s’approche du journaliste intelligent. Celui-ci se braque, il essaie de le mordre. « Toi, "la chance pour la France", bas les pattes  ! » Mouloud ruse et finit par lui injecter une dose de penthotal, un puissant sérum de vérité. Jean Robin rugit : « Ah ! Le fils de marxiste !!! »

Il finit par se détendre. On peut l’interroger, sans risquer la langue de bois.
- Bienvenue à tous nos auditeurs. J’ai l’honneur de présenter aujourd’hui cette émission au domicile de Jean Robin, l’illustre journaliste et éditeur. Bonjour, Jean.

- Bonjouràtousjeanrobinjournalisteetéditeur.

(à suivre... Prochain épisode : L’interview-vérité de Jean Robin)

Archives de la Robinoscopie :

1er épisode : Jean et Akila
2ème épisode : Le JT Intelligent
3ème épisode : L’interview de Jean Robin à Imposteur-magazine.fr
4ème épisode : Le dîner de cons
5ème épisode : La vidéo noire de Jean Robin
(Ou : accès direct à La vidéo noire de Jean Robin, sur Youtube)
6ème épisode : Le test du QR (Quotient Robinien)
7ème épisode : Le pouvoir socialo-cégéto-marxiste
8ème épisode : Jean Robin et Erwanet au Medef
9ème épisode : Les envahisseurs marxistes sont parmi nous