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Maxim

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    Maxim 29 octobre 2015 07:06

    @yoananda : Vous avez raison ! Donnons à nos policiers carte blanche pour utiliser la violence, quelque soit, pour écraser tout comportement inapproprié par cette même police. En bref, transformons notre état en état policier, garant de l’ordre !!! Plus de problèmes, hein ?



  • 4 votes
    Maxim 21 février 2015 18:49

    Le Code Noir comme moralisation chrétienne de l’esclavage, comme si celui-ci pouvait se justifier ? Alors couper le jarret ou la main d’un esclave était après tout un châtiment convenable ? Est-ce une blague ? Sorel, plein de demi-vérités comme d’habitude, n’est pas une référence historique. Lui, il fait une concurrence victimaire ridicule ! 



  • 5 votes
    Maxim 21 février 2015 12:54

    @gerfaut : Qui parle de concurrence victimaire sinon vous ? Je n’en ai parlé à aucun moment et je trouve cette idée complètement absurde. 

    Tout comme je trouve complètement absurde de mettre en cause des paysans qui n’ont rien à voir avec cette histoire. Les exactions ont été commises par les propriétaires esclavagistes résidant dans les iles à cette époque. 

    Aussi, je n’ai jamais dit que les antillais descendant d’esclaves étaient des victimes aujourd’hui. J’ai dit qu’ils ne connaissent pas la région d’où ils viennent en Afrique...l’Afrique est un grand continent ! 

    Je n’ai jamais dit non plus que les négriers jetaient leur "cargaison" par plaisir, mais plutôt qu’ils se débarrassaient de ceux qui étaient inutiles ou qui se rebellaient. Comme vous l’aurez aussi remarqué, je ne parle pas des plan de bateaux, mais des conditions de vie à bord de ces navires tels que rapportés par les historiens (apparemment nous n’avons pas les mêmes !!!) ce n’est pas mon invention ! Avez-vous lu le Code Noir ? Il y a d’excellent ouvrages d’historiens qui parlent de cette période en détail, je vous invite à les lire ! 

    Arrêtez de dire ce que je n’ai pas dit car en aucun moment j’ai remis en cause votre post initial, mais apporté des détails qui méritent d’être dit car cette tragédie est peu connue (même des antillais eux-même).

    Ce n’est pas parce que ces "histoires" datent qu’ils ne faut plus en parler. Si on suit votre logique, l’éducation nationale devrait abolir les cours d’histoire car ils ne font que ressasser des faits passés. Qu’est-ce qu’une nation sans mémoire ? De quoi répéter les erreurs du passée ad aeternam.



  • 7 votes
    Maxim 21 février 2015 10:55

    @gerfaut Comme vous l’avez indiqué, les esclaves étaient considérés comme des meubles selon le Code Noir. Ce code prévoyait des châtiments inhumains tels que l’amputation du jarret, des mains et des oreilles, des coups de verges et des marquages au fer. En cas de réunion ou d’évasion, c’était la mort, rien de moins. Les exactions commises par les maîtres (tortures, viols, meurtres) étaient très rarement sanctionnées par les autorités car les témoignages des esclaves étaient considérés comme peu fiable. À leur vieillesse ou en cas de maladie, les esclaves étaient laissés à leur triste sort sans aucune aide car devenus inutiles. Leur culture et langue étaient interdites sous peine de châtiments corporels.

    Concernant leur transport, les esclaves voyageaient à fond de cale de bateau dans des conditions inhumaines pendant des semaines, voire 3 mois. Ils étaient enchaînés, couchés, collés l’un à l’autre avec des portions d’eau et de nourritures réduites au minimum..et parfois ils n’étaient plus alimentés pendant des jours si la traversée s’éternisait en raison de la météo. Ceux qui étaient faibles ou malades étaient régulièrement jetés à la mer tout comme ceux qui se rebellaient. Je vous laisse imaginer l’hygiène et les maladies à bord (et aussi leur état mental). Il fallait donner l’exemple...et après tout ce n’était que des meubles. 

    L’esclavage a entraîné des souffrances innommables et la négation de leur identité et de leur humanité. De ce fait, les descendants des esclaves ne connaissent pas la région d’Afrique d’où ils viennent. Ils ne connaissent rien de leurs ancêtres africains (c’est le trou noir). Après l’abolition de l’esclavage, il a fallu encore la fin de la seconde guère mondiale pour que les antillais descendants d’esclaves n’aient plus à subir l’humiliation des discriminations (aucune protections légales) et jouissent des mêmes droits que leur concitoyens métropolitains (l’égalité sociale n’a été accordée aux Antilles françaises qu’en 1996 avec Chirac...). 

    Que Dieudonné parle de l’esclavage, c’est son droit. L’esclavage est un crime contre l’humanité. Tout comme la Shoah ou toutes autres crimes contre l’humanité, tout le monde peut et doit en parler pour ne pas oublier et surtout se rappeler ce que l’homme est capable de faire à un autre homme. Personnellement, je préfère que ce soit à titre éducatif car cette tragédie française est peu connue.

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