Les médecins généralistes comme Ludovic Toro mettent rarement les pieds dans les services de réanimation ... Ceci dit puisqu’il est parfaitement au courant de ce qu’il s’y passe, il faudrait qu’il évite de généraliser, les hôpitaux franciliens prennent en charge beaucoup de patients puisque la concentration humaine est intense dans cette région alors que dans beaucoup d’autres il n’y a pratiquement pas de malades covid, heureusement. Et puis il joue beaucoup sur l’émotion et peu sur la raison. Son explication du rejet de l’HCQ est frelatée, je ne le choisirais pas comme toubib.
Dommage que Philippe Herlin n’argumente pas plus sur les surmortalités, parfaitement explicables du fait d’une part du baby-boom après guerre, d’autre part parce que les deux années précédentes ne sont pas forcément des références solides. Si la mortalité annuelle est évaluée à 1% de la population, ce n’est pas une règle absolue. Nombre de personnes âgées qui ne sont pas mortes en 2018 ou 2019 sont morts en 2020 (année moisson), probablement étiquetées covid parce que ça arrangeait beaucoup de monde.
En fait c’est bien le traitement du risque covid par les politiques qui est à mettre en cause au vu de toutes les privations de liberté qui se votent en douce, le toubib n’a pas l’air au courant.
Vous avez oublié de préciser que l’état ne pouvant plus créer la monnaie doit emprunter aux banques avec intérêts depuis les années Giscard, ce sont 40 à 50 milliards annuels que nous payons aux banques. Vous précisez que l’argent prêté aux états est de l’argent créé par les banques qui ne correspond à aucune richesse donc pourquoi le rembourserions-nous ? La dette sert à mettre la pression sur la population et lui faire gober qu’il faut supprimer tous les services publics alors que le but est de les privatiser.
Quant aux aides sociales elles repartent aussitôt dans le circuit alors que les produits de la spéculation boursière, le CICE et autres aides aux puissants participent très peu à l’économie. Ce sont, avec la dette bancaire, les GAFA pas assez taxés, la contribution à l’union européenne et le coût du personnel politique, les vrais fardeaux que supportent la classe moyenne.
Stigmatiser ceux qui n’ont pas de revenus par le travail est assez malhonnête quand on sait comment le chômage a été organisé (surtout dans la situation actuelle) la grande majorité souhaite participer à l’effort collectif et retrouver une vie sociale normale.